Un compte rendu foutraque sur un livre jubilatoire :
* En date, Quebec Bill Bonhomme constitue mon dernier "remède à la mélancolie".
* La traduction par Brice Matthieusent, qui dans sa préface en appelle à Georges Bataille, aux Pieds Nickelés et aux dieux mexicains pour évoquer les protagonistes. J’y ajoute volontiers, Homère, Don Quichotte, les Titans, TIll l’Espiègle...
* La séduction des noms : Vermont, Québec Bill Bonhomme, lac Memphrémagog, whisky de contrebande, Carcajou, Billy Wild, frère Saint-Hilaire, Cordélia...
* La succession de scènes grandioses dans un décor qui ne l’est pas moins. (Je veux aller là-bas !!)
* Une image persistante : QBB face au Carcajou, ou l'optimisme face à l'immortalité, au sens propre comme au figuré.
* 400 pages de folie et de plaisir qu'il ne faut pas chercher à (dis)simuler. Un roman de la démesure, de la cruauté et de l'émerveillement.
* Une histoire de famille aussi, d'amour, de complicité, de transmission. Ces aïeux qui disparaissent. D’où le titre original “Disappareances”.
* Quand Billy Wild parle de son père (pp.395-398).
* Et enfin, comme la voix off de Burger Quizz aime dire « Jeep Renegade », moi j'aime dire « Howard Frank Mosher ».
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