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EAN : 9782322203758
132 pages
Books on Demand (11/02/2020)
4.3/5   10 notes
Résumé :
Eugénie, Pénélope et Guillaume, trois accidentés de la vie, trois parcours de vie.
Celui d’Eugénie veuve depuis peu qui vit péniblement la perte de l’homme de sa vie.
Celui de Pénélope en plein « burnout » qui remonte difficilement la pente et qui digère amèrement son divorce ou, plutôt, son union avec un manipulateur.
Celui de Guillaume qui a souffert de violences psychologiques.
Tous trois avec un lourd vécu que le hasar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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En premier lieu, je tiens à remercier Frédérique Mosimann de sa confiance. Il n'est jamais facile de s'exposer au jugement d'inconnus surtout lorsque le récit a de si forts accents autobiographiques. La couverture noire rehaussée d'une balafre (d'une écorchure?) rouge sang, m'a emmenée sur un sentier inattendu. Je m'attendais à un ouvrage plus "noir", qui m'aurait laissée avec une sensation de malaise. Des sujets très difficiles y sont abordés mais l'auteure nous apprend, sans fioritures et avec une certaine tendresse, que la lumière n'est jamais loin.
Nous suivons donc les déambulations de Pénélope, l'une des trois écorchés du roman, qui se rend à un rendez-vous important à Bordeaux. Rendez-vous dont nous ne saurons rien avant la fin mais, au final, ce n'est pas le sujet. Ce qui nous happe, c'est sa rencontre fortuite avec Eugénie et Guillaume dans le petit café tenu par la première.
Au départ, j'admets que j'ai été un peu perplexe car Pénélope, qui semble avoir connu son lot de déboires, se livre très facilement à ces deux personnes qui ne sont, pour elle, à ce stade, que de parfaits inconnus. Par ailleurs, j'ai un goût prononcé pour les formulations alambiquées, les émotions, les sentiments, me percutent mieux ainsi. En cela, la plume franche et directe de l'auteure m'a prise de court, sentiment que j'ai tout-de-même pu dépasser au cours de ma lecture.
Eugénie, Pénélope et Guillaume, ont vécu des épisodes excessivement douloureux dans leur vie. Les thématiques du deuil, du burn-out, du viol, de la manipulation mentale, sont exprimées avec des mots simples, certes, mais lourds de sens. Il y a presque un côté "documentaire" dans ce roman. Frédérique Mosimann a opté pour de longs monologues de ses personnages afin de traiter chaque sujet. Mais ils font mouche. On revit le passé des protagonistes avec eux, on comprend leurs fêlures, leurs peurs viscérales de retomber dans leurs pires cauchemars. Mais chacun d'entre eux possède une force lumineuse qui lui permet de sortir la tête de l'eau. L'importance de la main tendue est primordiale ici. Se reconstruire un pas après l'autre sans pression, trouver une oreille bienveillante pour partager ses peines, sont autant de précieux conseils distillés au fil des chapitres. le petit guide dédramatisé du burn-out en fin de roman témoigne de cet espoir qui réside en nous. On peut s'en sortir.
J'ai apprécié de découvrir ce roman qui m'a fait sortir de ma zone de confort. J'ai regretté qu'il n'existe pas réellement, ce Café des Écorchés. Si vous recherchez un roman traitant de sujets de société qui sonnent vrais, vous ne serez pas déçus par cet ouvrage.
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Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, ce soir, je vais vous conter l'histoire que je viens de lire et qui nous permet d'apporter un bémol, surtout pour moi, à notre vie à peu près tranquille. Ce livre, c'est « le café des écorchés » de Frédérique Mosimann.
Résumé :
« Eugénie, Pénélope et Guillaume, trois accidentés de la vie, trois parcours de vie.
Celui d'Eugénie veuve depuis peu qui vit péniblement la perte de l'homme de sa vie.
Celui de Pénélope en plein « burnout » qui remonte difficilement la pente et qui digère amèrement son divorce ou, plutôt, son union avec un manipulateur.
Celui de Guillaume qui a souffert de violences psychologiques.
Tous trois avec un lourd vécu que le hasard a décidé d'aider en leur ouvrant la porte du Café. Ce café où ils se rencontrent, se livrant les uns, les autres, sur leurs parcours de vie qu'ils partagent au fil du temps, jusqu'à devenir inséparables.
Soyez les bienvenus au café des écorchés ! »
Tout d'abord, je tiens à remercier Frédérique de m'avoir permis de lire son livre car ce n'est pas évident de confier son « bébé » à des inconnus. Je ne regrette en rien ma lecture.
L'histoire présente trois personnages, Eugénie, la tenancière du bistro, Guillaume, un jeune habitué du café et la sublime Pénélope qui vient boire son noisette, qui se retrouvent dans un café qu'ils surnommeront le café des écorchés dans la bonne ville de Bordeaux.
Dans ce café, un beau jour, Eugénie, Guillaume et Pénélope vont se trouver et une sorte d'amitié va naître entre eux. Entre Pénélope qui est en plein « burn-out » et qui essaye de s'en sortir, Guillaume qui souffre de violences psychologiques à cause de femmes manipulatrices qu'il a rencontré et enfin Eugénie qui pleure la perte de l'homme de sa vie. Comment ces trois-là vont réussir à trouver la lumière au fond du tunnel ? Pour le savoir, je ne peux que vous conseillez de le lire.
Frédérique Mosimann a écrit ce livre, un récit autobiographique, pour mettre des mots sur son « burn-out ». Entre viol, manipulations psychologiques et physiques par des coups, les trois personnages du livre nous amènent à réfléchir, par leurs situations et ceux qui leurs arrivent, que n'importe qui n'est pas à l'abri de tout cela et d'un « burn-out ». Elle décrit très bien les effets de celui-ci.
Face à un « burn-out » que doit-on faire ou plutôt que pouvons-nous faire ? Là est toute la question.
Frédérique Mosimann, en plus, a rajouté à la fin de son récit un petit guide du « burn-out » qui est bien précieux. Après son « burn-out », Frédérique Mosimann « a ressenti le besoin de s'exprimer au travers de ses mains, afin d'occuper son esprit et arrêter de penser ». Elle est depuis, artiste-peintre, ses oeuvres sont à découvrir ici https://www.artquid.com/seller/lallo/about.
Pour conclure, j'aimerais que dans chaque ville, en France mais aussi dans les autres pays, il existe un café des écorchés qui permet aux écorchés de la vie de se retrouver afin de pouvoir parler de ses problèmes, écouter ceux des autres et repartir « regonflé à bloc » pour un nouveau départ.
Je n'ai qu'un conseil à vous donner, achetez ce livre et lisez-le, il vaut la peine d'être lu et Frédérique est une auteure en devenir.
Bonne lecture et belle soirée. Bises livresques nocturnes. 🥰📖🌝
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Quoi qu'il vous arrive dans la vie, vous pouvez le surmonter !

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous embarque dans une histoire sans chichi, sans fioriture ! On va droit au but et c'est plutôt bien fait 😊 Des maux de notre société aux maux conjugaux et intimes, un éveil, des témoignages, un véritable café des écorchés ! Merci Frédérique pour ta confiance.

Nous déambulons aux côtés de Pénélope dans les rues de Bordeaux, les épaules voûtées, elle doit se rendre à un rendez-vous... Mais voilà que ses pas l'emporte devant une petite devanture qui amène à la sérénité. Un petit café fait de bric et de broc. de l'ancien au moderne, des petites touches de livres qui appellent au voyage et elle remonte le temps et le fil de ses pensées. Eugénie, la tenancière, lui fait sa petite noisette (un petit café noir avec un nuage de lait et avec du lait concentré c'est encore meilleur !). D'une voix douce, elle lui souhaite bon courage. Pénélope repart, elle n'a pas le temps... Et perdu dans ses pensées, elle se cogne à Guillaume.

Immanquablement, les pas de Pénélope l'a ramène au petit café, auprès d'Eugénie. Immanquablement les pas et les habitudes de Guillaume le ramène auprès de cette femme joyeuse et empathique. Tous trois vont chacun à leur tour être soit oreille attentive, soit conteur de son parcours de vie... Mais que leurs est-ils arrivé ?

Frédérique Mosimann nous entraîne dans un petit comité confession. Elle nous transporte avec beaucoup de douceur et de sincérité à une petite table, dans un café mignon comme tout, à écouter les confessions de ses trois personnages. Trois personnes, différentes, écorchées par la vie.

Elle nous fait toucher du doigt, les maux de notre société tel que le burnout. Cette satanée maladie qui blesse, qui engloutie une personne. Sans crier gare, elle arrive comme ça, du jour au lendemain. A travers le personnage de Pénélope, elle va nous expliquer pourquoi, comment et le cheminement de la remontée.

A travers ses personnages, elle va nous transmettre les maux conjugaux, à travers différentes formes. Que ce soit à travers la manipulation narcissique ou à travers d'autres maladies psychologiques ou cognitives. Parfois nous serons emporté dans le deuil, les familles recomposées et une autre époque, une autre éducation.

Frédérique nous met tout sur la table. Elle nous fait comprendre en quelque sorte que oui, les maux arrivent, la vie est loin, très loin d'être un long fleuve tranquille et que même au fond du seau, il faut garder espoir. Parce que lorsque nous sommes au fond, il y a toujours la possibilité de remonter. de vivre avec, de croire encore à un lendemain plus glorieux. Mais il faut savoir en passer par là et accepter.

Sa plume est simple, plutôt chouette et elle nous emporte dans un environnement qui nous fait du bien ! On se retrouve dans une sorte de cocon. Un temps suspendu qui nous appelle à regarder autour de nous et voir. Voir vraiment. Elle nous transmet de petites touches comme l'art thérapie, des poèmes jalonnent l'histoire pour glisser les mots, les maux, les avancées et les petits plaisirs. J'ai apprécié ce temps suspendu, ce moment de découverte, de témoignages.

Petit plus, assez sympa, un petit guide burnout qui saura vous aider à dédramatiser 😉

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à venir prendre une boisson chaude, réconfortante, dans « le café des écorchés » de Frédérique Mosimann. Elle nous livre des parcours de vie, des écorchures, mais on s'en relève 😉 Une plume brute et sans fioriture qui nous remet d'aplomb 😁
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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Quand Frédérique Mosimann m'a proposé de chroniquer son livre le café des écorchés, le titre m'a de suite interpelée. Je remercie chaleureusement la romancière de m'avoir confié ce service presse via SimPlement.pro en échange d'un avis honnête.

L'action se situe à Bordeaux. Pénélope, les épaules voutées, se dirige vers un rendez-vous important la boule au ventre. En chemin, elle tombe sur la devanture d'un petit café dont l'ambiance confortable et rassurante filtre à travers la porte. Attirée comme aimant, elle y entre et sa vie va prendre un nouveau tournant. Elle y trouve deux pairs d'oreille attentives et deux coeurs que la vie a également malmenés.

Cette histoire est une sorte de coup de poing. Elle livre à travers Eugénie, Pénélope et Guillaume des témoignages poignants relatifs à certains problèmes de société actuels. On y retrouve le burn-out, le viol, le manipulateur narcissique, la dureté du monde du travail et la violence conjugale. A travers leurs récits, les personnages parlent sans filtre de leur vécu.

La langue de Pénélope se délie un peu trop vite à mon goût au début du roman devant ces inconnus. Au départ, je pensais que l'intrigue se développerait de manière plus classique autour du dialogue entre les acteurs qui permettrait d'aménager progressivement un espace de conversation salvatrice. L'écrivaine a préféré aller au vif du sujet en posant rapidement de longs monologues où Pénélope et Guillaume parlent de leurs expériences avec peu d'interruptions. Cette méthode n'est pas dérangeante quand on comprend son but : sensibiliser le lecteur à ces problématiques et montrer que l'on peut y survivre. Cependant, je pense que cela aurait plus d'impact d'amadouer le lecteur en développant une atmosphère de confiance avant de lui lancer à la figure ces thématiques dérangeantes et bien trop véridiques.

Elle aborde également l'art comme thérapie pour s'en sortir et ne pas perdre pied. Bien qu'elle ne décrit pas de scène de peinture ni les toiles des personnages, elle met l'accent sur la guérison par l'art. Des poèmes ponctuent chaque témoignage comme un point final montrant qu'ils ont surmonté leur passé en le partageant avec des âmes chaleureuses, à l'écoute et compréhensives.

La narration relatant le vécu des personnages leur donne de la profondeur et une grande humanité. C'est encore une fois, les misères qu'ils ont traversées qui les rendent si palpables. C'est ce qui a permis la création d'un lien entre eux et la lectrice que je suis.

La plume de Frédérique Mosimann est simple et sans fioriture. Elle est parfaite pour exposer ces thèmes et toucher un maximum de lecteurs. Nul besoin de lyrisme, cela diminuerait la puissance de ses propos. A noter qu'elle a ajouté un guide pour dédramatiser le burn-out et pour aider ceux qui sont touchés de près ou de loin par cette maladie.

En bref, le café des écorchés est un récit-témoignage qui délivre sans emballage clinquant ou reluisant des problématiques contemporaines qui sont importantes pour Frédérique Mosimann d'autant plus que ce livre puise dans sa propre vie. Délaissant le côté romancé, celle-ci privilégie la dénonciation de la réalité dans laquelle bon nombre d'êtres vivent ou survivent.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
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J'aime la couverture. Ce rouge brun me laisse entendre que je vais entrer dans un roman où le ciel ne sera pas bleu tous les jours.
Je découvre Frédérique Mosimann que je remercie pour ce SP. Que ce soit par la première ou la quatrième de couverture, je suis séduite.
Avec un style simple, sans fioritures, direct, elle me balade dans les rues de Bordeaux et plus particulièrement dans une venelle où se cache un café qui a eu son heure de gloire. Il va devenir le coeur d'émotions incontrôlées qui redonneront foi à des êtres en perdition.
J'ai plongé, avec ce roman, dans le détail de ce qu'est un burnout, de ce que peuvent provoquer les violences conjugales, du manque que représente la perte d'un être cher, mais toutes ces duretés de la vie sous-tendues par un espoir sans faille dans les lendemains.
Trois personnages, un huis-clos intime, une découverte de soi dans les difficultés de l'autre : les ingrédients d'un roman d'aujourd'hui.
L'auteur veut faire facile et accessible ; elle y réussit parfaitement et n'oublie pas le registre des émotions. À lire en toute simplicité.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Pénélope se remet difficilement d’un burnout qui, avec de longs arrêts de travail, la conduit à un brutal licenciement. Après 11 ans de bons et loyaux services, commence alors son combat pour la reconnaissance de sa maladie.
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Ces deux personnages souffrent des influences qu'ont les autres sur eux, notamment les comportements manipulateurs de leurs conjoints. Il apparaît que ce ne sont pas eux les véritables malades, mais plutôt les personnes qu'ils pensent aimer et avec qui ils vivent.
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« traversez la rue
soyez les bienvenus
parlez, souriez
vous serez entouré

Asseyez-vous
prenez le temps
c'est entre nous
soyez confiants

vos lourds FARDEAUX
seront allégés
face aux TABLEAUX
que vous contemplez. »
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« Lorsque mon médecin vint m'appeler, je me suis levée d'un coup, en baissant la tête et je marchais très vite pour parvenir jusqu'au cabinet, et éviter tous ces regard qui me dérangeaient. Il me connaissait depuis plus de 15 ans et a été très surpris de mon comportement. Moi qui habituellement, même malade, restais souriante, enjouée et gardais la tête haute. »
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« cette période m'a été extrÊmement difficile À vivre et j'avous elle l'est toujours aujourd'hui. Certes, je M'ÉTAIS rendue malade en bossant comme une ding, mais ce travail Était mon seul exutoire.

La collaboration avec mon chef était PARTICULIÈREMENT agréable, tant la confiance entre nous était grande. NÉANMOINS aprÈs plus de 10 ans, cela semble normal. »
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