La Cité de feu

Toulouse. Carcassonne. Les catholiques d'un côté, les protestants de l'autre. C'est sur cette période de guerre des religions que K. Mosse pose ce roman qui fait partie d'une trilogie.... trois tomes pour trois siècles, pour une histoire d'héritage centrale, des complots et des trahisons à tout va. On imaginerai presque croiser Marie-Antoinette et Mm de la Motte autour du célèbre collier de la Reine - je m'égare c'est un autre roman d'un illustre auteur. En tout cas, c'est le même genre d'aventures. Classé en polar historique, c'est plutôt un roman d'aventure historique, et l'âge des personnages principaux l'oriente plutôt pour de jeunes adultes (pour pas dire ados). le travail de documentation est respectable, le scénario se tient, et l'intrigue se lit tranquillement.

La Cité de feu nous entraine au coeur des tensions entre catholiques et protestant 10 ans avant St Barthélémy. L'histoire se déroule en 1562, en Occitanie, entre Carcassonne et Toulouse, où les deux clans s'apprêtent à s'affronter. On y rencontre la famille Joubert et notamment Marguerite, dite "Minou", catholique, et Piet Reydon, protestant engagé.
Malheureusement, les faits historiques ne sont pas assez étoffés à mon goût, et apparaissent plutôt comme un prétexte pour raconter une histoire d'amour, le tout avec pas mal de longueurs. Les personnages sont suivis alternativement quasiment un chapitre sur deux, ce qui est, à la longue, un peu épuisant. J'ai eu l'impression qu'on ne rentrait jamais vraiment dans le vif du sujet. La pertinence et l'existence de certaines parties me laissent assez perplexe quant à ce que cela apporte au récit (par exemple tout ce qui concerne M. Boussay).
Et franchement, appeler son personnage principal "Minou" ?!
Une lecture pas désagréable mais qui me laisse un goût de déception.

Une lecture dans laquelle j'ai eu du mal à entrer.
Le texte n'est pas mal écrit, pas de soucis. Mais je ne sentais pas une originalité folle, comme une impression de déjà vu. Et le format est peut-être un peu long pour de l'audio. Finalement, merci au grand ménage que j'ai entamé dans la maison, et qui m'a permis de me plonger plusieurs heures durant dans l'écoute du roman. Je pense que j'avais vraiment besoin de ce temps long pour accrocher (et la maison de ce temps long pour se remettre d'équerre, mais c'est un autre sujet).
Finalement j'ai pu m'attacher aux personnages, à leurs destins. J'ai été émue par la mort de certains, réjouis par le sort d'autres. Un peu trop de bons sentiments, mais légèrement.
Par contre je ne garantis pas de lire la suite. Pour moi, le roman se tient très bien comme cela, et se termine sans impatience de suiteen ce qui me concerne.

C est une grande première pour moi, le roman historique. N'étant pas française et étant une buse en histoire, je me suis dit que ce roman allait m'ennuyer mais je l'ai finalement trouvé intéressant même si j'ai trouvé le début très long. Effectivement, il aura fallut atteindre les 200 dernières pages (sur 654) pour que le récit devienne haletant.

J ai trouvé la plume de l'autrice très agréable, fluide. Des chapitres plutôt courts (ce que j adore).
Elle plante vraiment bien le décor. On est complètement immergé dans le 16eme siècle et dans les tensions liées au religion. Tensions qui se finiront en plusieurs affrontements vraiment bien décrits.
Les dialogues et les descriptions sont également très immersifs.

Et pour ne rien gâcher, secret de famille garanti

Hâte de découvrir le tome 2 qui est "La cité des larmes"

Inconditionnelle, voire fanatique de romans historiques que je dévore depuis des années, je suis peu déçue après avoir lu de nombreuses éloges, c'est mon premier roman lu de cette auteure. Certes, les ingrédients indispensable d'une fresque historiques sont présents, les personnages attachants...oui, c'est bien écrit, mais il m'a manqué ce petit plus pour m'emporter totalement, outre les caricatures et chutes prévisibles. Je m'attendais à mieux, mais ce n'est que mon avis, cela reste toutefois une plaisante lecture, mais sans plus.

Pas convaincue. J'ai fait pas mal de (re) découvertes historiques, et je me suis prise au jeu de l'intrigue pendant la première moitié du récit.
Malheureusement, pour moi il y a un gros creux de 100 pages que j'ai trouvé particulièrement interminable et les 200 dernières pages n'ont pas suffit à me remettre sur les rails.
Rien ne m'a étonné et je pense que des arcs auraient pu être évités.
Et pourquoi faut-il toujours que l'amour se retrouve au centre et soit aussi naïf. C'est une chose que je reprochais déjà à Mireille Calmel, et malheureusement ce roman de Kate Mosse ne fait pas exception.
J'en suis venu à bout difficilement, car je me suis vraiment ennuyée sur la totalité de la 2e partie. Je pense que ce genre de roman historique n'est pas pour moi, du moins pas dans cette construction là. Un peu plus d'Histoire et un peu moins d'amour ferait sûrement plus mon affaire.
Cependant, pour les fans de Mireille Calmel, cet ouvrage est totalement pour vous ! 😉

Kate Mosse en terre cathare c'est une véritable histoire. Cela explique toute l'oeuvre de l'autrice à ce sujet.
Elle nous plonge au coeur des guerres de religion en plein Carcassonne où l'on va découvrir des secrets de famille, où le complot règne. Une lecture historique géniale pour aborder une période qui m'était personnellement mal connue !

🥶 Potentiel gâché

🔥 D'un côté j'ai vraiment bien aimé ce livre.

🔥 Bien sur pour le côté historique passionnant de l'époque. Même si ce n'est pas ma période préférée (loin de là même), et même sans m'y connaître (ma seule connaissance étant la fameuse St Barthélémy), j'avoue avoir, de ce côté là , lu le livre très facilement. Tout y est bien expliqué sans jamais tomber dans les longueurs ou une leçon d'histoire.

🔥 Sur le plan des personnages, l'empathie, l'affection (ou l'aversion selon de qui on parle) est vraiment parfaite. Ils sont tous humains, réalistes, bien dessinés et avec leur propre histoire et sentiments. Aucun n'est laissé pour compte. Même si j'ai eu (forcément) un coup de coeur pour Piet, j'avoue que Mme Bousay m'a vraiment touchée.

🔥 La fin est émouvante et aurait eu tendance à me faire monter la larmichette à l'oeil...

🧯 Mais mais mais ...

🧯 Que ce livre est lent ... que je me suis ennuyée... et paradoxalement il n'y a aucune longueur ou lourdeur ... juste le rythme est (beaucoup trop) calme. Alors oui on passe la seconde 150 pages avant la fin et la troisième à 50 pages de l'épilogue... mais on est resté en première pendant 450 pages ... j'ai frôle le calage à plus d'une reprise d'ailleurs...

🧯 Et pourtant (et c'est la le plus dommage) c'est que tous les ingrédients sont là pour en faire un livre au top: des conspirations, des espions, des trahisons, des mensonges, des secrets de famille, et tellement encore ... mais ça végète... le potentiel n'est pas révélé.

🧯 Et un autre point à vraiment fini par me me vriller les nerfs ... le personnage principal s'appelle Marguerite... surnommée Minou ... en VO elle a le même surnom mais n'a pas du tout la même connotation qu'en français...
Pour info le livre fait 600 pages ... le mot Minou revient 886 fois durant cette lecture ... Cette répétition multiple en devient grotesque à la fin ...

🥶 En conclusion un livre qui a tout pour plaire, avec tous les bons ingrédients à bonne température... mais le rythme trop lent (vraiment) gâche le potentiel de l'histoire.

[ Lu en livre Audio ] J'ai eu un peu de mal avec la longueur de la mise en place, même si le contexte historique je le connaissais, cette guerre de religion longuement expliquée m'a pas mal ennuyé dès le départ.

Puis je me suis attaché au personnage et quand l'héritage rentre en jeu j'étais totalement prise dedans ....

Le rythme monté puis reviens les longueurs pour finir en apothéose ce qui fait que je vais quand même lire la suite car j'ai vraiment envie de clôturer l'histoire ce que ce tome ne nous permet pas de faire. Cependant pas dans l'immédiat. 

Je commençais à désespérer de retrouver Kate Mosse dans mes lectures un jour. Je l'ai découverte pour la première fois il y a 13 ans (non, vous ne rêvez pas) avec, « Labyrinthe » (2007), « Sépulcre » (2008), et « Citadelles » (2014). L'action se déroulait déjà dans les environs de Carcassonne, une vie chère à son coeur puisqu'elle y possède une maison. D'origine britannique, elle a travaillé plusieurs années dans le domaine de l'édition, puis a été directrice d'un théâtre avant d'écrire son premier roman « Labyrinthe », en version anglaise en 2005. Lorsque je l'ai lue pour la première fois, je me souviens d'un choc. Quelqu'un avait réussi à me faire lire un roman historique sans que je trouve ça barbant et surtout sans que j'abandonne. J'en ai même redemandé ! Lorsque j'ai découvert que les éditions Sonatine éditaient son nouveau roman, je me suis tout naturellement jetée dessus.

Je ne vais pas vous mentir : les premières pages ont été une immense déception. Pourquoi ? Pour moi, Kate Mosse est une magicienne de l'alternance passé-présent dans ses romans. Elle maîtrise cette technique de main de maître sans donner la part belle à l'une ou l'autre. le plaisir de lecture est équivalent et c'est avec frénésie que le lecteur se plonge dans une période, puis dans l'autre. Or, dans « la cité de feu », l'auteur a choisi d'abandonner ce procédé. Oh rage, oh désespoir ! L'attente trop longue a généré une énorme frustration. Il m'a donc fallu plusieurs jours avant de rependre le roman, fâchée que j'étais !

Nous sommes à Carcassonne en 1562, lors de tensions historiques que l'on a tendance à oublier : les luttes intestines entre les catholiques et les protestants. Autant dire que cette époque nous semble bien lointaine et révolue alors qu'elle fait partie intégrante de notre histoire de France. le lecteur retrouve avec délice toute l'ambiance de cette époque par des descriptions détaillées et fort à propos des villes de Carcassonne et de Toulouse, mais il est également le témoin d'intrigues souterraines, de trahisons fâcheuses, et d'amours semblant impossibles. Ce roman mêle habilement histoire et aventure en focalisant sur des personnages charismatiques et très bien dépeints. Minou Joubert, fille d'un libraire, orpheline de mère va découvrir le terrible secret de sa naissance au travers d'événements révoltants qui jalonnent alors son siècle. Si la religion catholique est la plus présente, les massacres de huguenots et la mauvaise foi du pouvoir en place lui ouvrent des horizons de pensée différents. Élevée dans le respect de la foi, sa rencontre avec Piet, protestant militant, et le constat des exactions subies par son clan amènent les convictions de Minou à chanceler, ébranlée par trop d'injustice. À travers elle, Kate Mosse nous brosse également le portrait de la condition de la femme au 16e siècle, de quoi analyser notre chance d'être une femme aujourd'hui !

La cité de feu est le premier tome d'une tétralogie à paraître. S'il allie très bien suspens, révélations, mystères et aventures, s'il permet de se replonger dans un pan de notre histoire, si j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver chaque jour les personnages centraux, je reste toutefois sur ma faim. Une lecture certes divertissante, mais qui ne m'a pas ébranlée au point de vouloir me jeter sur le tome 2. Un récit qui reste cependant agréable sans être transcendant, mais un très bon moment de détente pas dénué d'intérêt.
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