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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman magnifique.
En refermant ce livre, les mots ne me viennent pas facilement.
Cette histoire impose le respect, le silence, la retenue.
Véronique Mougin rend ici un superbe hommage à son cousin, ce survivant, mais aussi à tous les survivants, aux disparus, aux victimes qui restent vivants grâce aux souvenirs, aux témoignages.
La couture est ici le fil rouge qui est, tout le long de cette histoire, magnifiquement évoqué. Tout est lié, tout se tient, la vie se déroule au fil des ans comme une bobine qui se délie pour créer un vêtement et qui tiendra grâce à ce fil, points après points, qui relie les choses, les gens les uns aux autres. Ce lien entre la couture et la vie est sublimement écrit.
Je découvre Véronique Mougin et son écriture. Merci à elle pour ce bel hommage poignant. Encore une fois, il ne faut pas oublier...
Véronique Mougin est ici une passeuse d'Histoire. Merci à elle d'avoir endossé ce rôle de façon aussi magnifique et respectueuse.
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Véronique Mougin possède une écriture poétique et spirituelle qui décroche souvent un demi-sourire.
Parce qu'elle est capable de livrer un récit bouleversant, dont les mots s'arriment à la mémoire, on se cramponne à ses mots et on se laisse chavirer dans le flot fluide de ses dons de conteuse.

Malgré la thématique douloureuse, ancrée dans une des périodes les plus sombres de l'histoire, ce roman se révèle plein de vie et d'énergie.
L'auteure nous raconte la résilience, la force, l'envie de vivre malgré un séjour en enfer, la reconstruction d'un coeur crevé impossible à recoudre.

La couture est la colonne vertébrale qui porte cette histoire.
La couture qui sauve et qui relie et maintient vivante l'histoire familiale.
Des camps de concentration jusqu'aux hautes sphères de la haute-couture française, la couture et son lexique portent les personnages à travers leurs épreuves.

Sans jamais tomber dans la nostalgie et le pathos à deux sous, on passe de la douleur incommensurable à l'espoir et du rire aux larmes.

Inspirées d'une histoire vraie, l'analyse, le beau travail de recherche et les belles tournures de phrases de Véronique Mougin, nous laissent des messages d'un devoir de mémoire sur lequel réfléchir.

Bouleversant comme ne peuvent être que les vrais destins.


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Après avoir terminé la lecture du Lambeau de Philippe LANCON, je me suis lancée dans où passe l'aiguille de Véronique MOUGIN.

J'ai tout de suite été captée par la plume de cette auteur, je n'ai pas lâché le livre jusqu'aux dernières pages.(570 )

En fait, j'en suis ressortie bouche cousue…

J'ai mis du temps à m'en remettre.

Difficile d'être insensible au destin incroyable de Tomi. Juif, hongrois, fils de tailleur, mais ne voulant pas entendre parler de la couture, insouciant de son avenir…

Il va être déporté avec sa famille. Pour survivre, dans le camp, il va faire croire qu'il sait coudre « j'ai regardé comment faisait les autres à l'atelier » ( …) j'ai exfiltré une aiguille tout enfilée de l'atelier et mon pantalon a fait office de tissu d'entraînement, puis une manche, puis un morceau de col que j'avais planqué sous ma chemise. Je les ai décousus, cousus, redécousus pendant des semaines et mes ourlets n'ont maintenant plus rien à envier ».

Je n'en dirai pas plus…Je vous laisse découvrir cette histoire incroyable et vraie…

Son destin s'est joué dans un chemin qu'il ne voulait pas emprunter …

« ce bonheur que je ressens si fort maintenant (il a 88 ans et parle à sa petite cousine), c'est au camp que je le dois, comme les autres bonheurs de ma vie.

C'est par le fil de la vie où passe l'aiguille.
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Comment vivre après avoir vécu les camps de concentration ?
Tomi petit juif hongrois que nous rencontrons lorsqu'il n'est encore qu'un gamin de 14 ans, va être déporté et survivra à l'horreur des camps. Il réussira même à vivre heureux et à s'épanouir.
Tomi, se rebelle contre la vie avant même d'être déporté car le jour de sa bar-mitzvah, il découvre que ses parents lui ont menti, car il n'aime pas l'école, car il n'aime pas que son père tailleur veuille qu'il devienne à son tour tailleur, car il subit le regard des autres, car les injustices deviennent de plus en plus importantes.
Ce jeune Tomi, on le retrouve ensuite à Auschwitz-Birkenau, à Buchenwald, au camp de Dora –Mittelbau, au camp de Bergen-Belsen, à Beregszasz et enfin à Paris.
On pourra le retrouver à Paris car il va sauver sa peau dans les camps en prétendant être tailleur ! Quelle ironie du sort ! lui qui se battait contre son père pour ne pas prendre sa relève, non seulement la couture va l'aider à survivre dans les camps mais elle va l'aider à vivre après sa libération.
Bien que nous vivions, à travers ce jeune Tomi, une période bien sombre de notre Histoire, le roman n'est pas du tout larmoyant, on est dans la résilience ce qui en fait un roman dynamique et amène à plusieurs reprises le sourire.
L'écriture est vive, à l'image de notre héros que nous aimons immédiatement.

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Tomi a quatorze ans. C'est un ado espiègle, effronté et débrouillard.
Malin et cabochard.
Terriblement attachant.

Au début du récit, nous sommes en Hongrie, en 1944.
Tout pourrait très bien aller pour le jeune garçon : son père est tailleur, c'est un artisan reconnu qui rêve de transmettre son savoir-faire à son fils. Mais celui-ci, têtu en diable, refuse obstinément de suivre la voie tracée pour lui.
Ah, j'ai juste oublié une précision, une petite chose qui n'aurait pas dû avoir d'importance, et qui pourtant a bouleversé à l'époque le destin de millions d'êtres humains : Tomi et sa famille sont juifs.
Déporté avec les siens, Tomi voit sa vie basculer et il va tenter, comme tant d'autres, de survivre dans l'enfer des camps.

Un énième livre sur ce sujet me direz-vous ? Il est vrai que nombre d'écrivains ont écrit sur cette période.
Mais cet ouvrage est différent.
Tout d'abord parce que le thème principal n'est pas le récit de la vie dans les camps, malgré la place qu'il occupe, mais la vie après.
Que va faire Tomi après ces mois atroces ? Comment va-t-il construire sa vie ? Pourra-t-il être heureux, lui qui dira plus tard que "le seul problème du bonheur, c'est la peur" ?
Ensuite, parce que l'histoire qui paraît trop incroyable pour être vraie est inspirée d'une histoire réelle : celle d'un grand cousin de l'auteur.
Enfin, parce que Véronique Mougin fait preuve de beaucoup de délicatesse dans sa façon de raconter et qu'elle utilise une écriture simple mais qui dégage beaucoup de force.

Où passe l'aiguille se situe à l'intersection des témoignages historiques et des récits fictifs.
Il nous invite à un incroyable voyage humain, de l'horreur des camps à la splendeur de l'univers de la haute couture.
L'aiguille passe partout, dans tous les tissus, c'est un fait bien connu. Ce que vous découvrirez dans ce roman, c'est que le salut passe par l'aiguille, la renaissance passe par l'aiguille, la vie passe par l'aiguille.

Un très beau roman, prenant et émouvant.

Je termine par une réflexion personnelle.
Nul ne peut ignorer ce que les Juifs ont subi pendant la seconde guerre mondiale ; nul ne peut ignorer ce que signifie l'étoile jaune qu'ils étaient obligés de porter.
Les étoiles jaunes portées par des manifestants "contre l'islamophobie" et par certains politiciens en novembre 2019 étaient donc particulièrement ignobles, la vie des musulmans en France n'étant en rien comparable au sort des Juifs de l'époque.
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Combien de ces étoiles qui se sont allumées dans le ciel, chaque fois qu'une personne est née, se sont éteintes dans les camps de la mort, soufflées par la haine ?
Comment croire encore en quelque chose, en quelqu'un, en ayant vu ses entrelacs de membres squelettiques chargés comme des fagots sur les chariots en partance pour les fours crématoires. Il n'y avait personne pour arrêter cela. Ni sur terre, ni au ciel.

Tomi se révolte : "Ils prient, les cons ! … Glorifié [le Très-Haut], rien que ça ! Et béni, ben voyons, pour nous laisser crever de froid ? Pour laisser des pervers nous tuer à coups de gourdin ? … Il n'y a personne là-haut, personne ne laisserait faire ça, nous sommes seuls, seuls à crever …"

Y'a-t-il une vie après la déportation lorsqu'on y a laissé une mère, un frère et tant d'autres encore ? Dissous dans l'attente perpétuelle. Oui, bien sûr qu'il y a la vie, quand on en a réchappé. Mais quelle vie, quand de retour à la maison tout a été spolié, quand au fond de soi il y a ce tableau noir sur lequel on se refuse à se tracer un avenir ? Il y a au fond de soi ces scènes de cauchemars qui vous condamnent à vivre au jour le jour, avec un optimisme en trompe l'oeil. Tomi, l'espiègle, le tendre rebelle s'en est sorti, avec son père. Mais même quand, exilé à Paris, l'amour est là, la mémoire empoisonne son bonheur. Même quand Rosi sa femme adorée est là. Elle a bien compris que quelque chose reste tapi au fond de son mutisme et étend un voile noir derrière son regard. Elle a bien compris que l'activité débordante de son mari ne fait rien d'autre que tenter d'étouffer des souvenirs qui obsèdent.

La vie après ? Parce qu'il faut bien vivre, puisqu'on en est sorti, même si l'on ne croit plus. Il faut se vouer à une activité qui fera vivre une famille. Et pourquoi pas à l'occasion montrer à ce père obsédé par le travail qu'on est capable de faire quelque chose d'autre que reprendre le flambeau de l'entreprise familiale, le costume pour homme. Vivre par soi-même. Se jeter à corps perdu dans un métier qui glorifie la femme. Il sait que "la mode est un torrent, il y lavera sa mémoire. Il y nagera mieux que tous."…

Il fallait bien que ses parents, ses amis, sa femme, et tant d'autres sur le parcours de Tomi interviennent, dans ce qui devient alors un roman choral sous la plume de Véronique Mougin, un très beau roman, pour nous dire ce qu'il étouffe à toute force au fond de son coeur, depuis que son enfance lui a été volée. Nous dévoiler les faiblesses de ce coeur endurci d'un fils de tailleur juif hongrois qui, à peine sorti de l'enfance, a déjà usé sa naïveté à l'école de la haine. "La seule laideur vient des hommes."


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Quelle vie !

Quel destin que celui de Tomi !

En Hongrie en 1944 Tomi et sa famille juive sont déportés.
Nous suivons leur triste destin à travers les camps ; mais surtout cette vie tenace qui reste accrochée à Tomi coûte que coûte et ce destin hors du commun qui le mènera dans les plus hautes sphères de la couture.

Inspiré d'une histoire vraie, les émotions sont là, la ténacité, la volonté, la débrouillardise, et cette étincelle de vie à tout prix quelle que soient les circonstances, qui font que certaines personnes s'en sont sorties et peuvent aujourd'hui témoigner.

Encore un bouquin, me direz-vous, sur cette période dramatiquement cruelle et destructrice mais différent cependant avec toujours l'espoir et la volonté formidable de s'élever pour se reconstruire.
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Il a eu un sacré parcours de vie, ce Tomi ! le temps d'un week-end, j'ai pu découvrir ce personnage qui, je l'avoue, m'a d'abord agacée avec son côté rebelle, insolent, irrespectueux, magouilleur, têtu, culotté et espiègle… Puis, au fil de son histoire, je me suis habituée à son tempérament, admirant surtout son courage et son talent dû à un dur labeur et l'envie de survivre… Ce livre, à la fois roman historique et biographie romancée (tirée du passé du cousin de l'auteure), retrace le destin du jeune Tomas/Tomi Kiss, un adolescent juif de 14 ans qui va vivre l'enfer des camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale avec quelques membres de sa famille qu'il va parfois retrouver plus tard, après la Guerre… du moins, pour ceux qui ont survécu… Comme la plupart des ouvrages narrant cette sombre période historique, on va suivre la montée des réactions antisémites, l'arrêt des familles juives, l'envoi dans les camps de travail et/ou de concentration et les conditions de vie inhumaines et les humiliations quotidiennes… Véronique Mougin arrive brillamment à retranscrire ces effroyables moments qu'ont vécus les personnes arrêtées et déportées. de plus, à aucun moment, elle n'a été dans le pathos ou a émis un jugement.

Ce qui change des oeuvres parlant de la déportation et de la Shoah, c'est la place qu'a la couture dans le destin de cette famille. le père de Tomi est tailleur. Par le passé, il avait bien essayé d'enseigner les ficelles du métier à son fils hélas, ce dernier n'a jamais été intéressé… Tous deux n'imaginaient pas que ce goût pour la couture surgirait finalement un jour, dans le camp de Dora. En effet, pour survivre, l'adolescent va faire tout son possible pour intégrer l'équipe en charge des tenues des travailleurs et officiers ! Bien évidemment, on n'apprend pas à coudre sur un coup de tête… Mais Tomi a plus d'un tour dans son sac et va tout faire pour ruser, puis apprendre… de fil en aiguille, le jeune homme va progressivement en faire sa passion, puis son métier, puisque l'on va le suivre au fil des années, jusqu'à ce qu'il devienne quelqu'un dans le monde de la Haute Couture parisienne. Je ne suis pas spécialement sous le charme de cet univers et j'ai ressenti des longueurs dans la dernière partie dédiée à l'Après-guerre néanmoins, j'ai apprécié les mots qu'a employés l'auteure pour décrire ces passages. En outre, c'était la première fois que je lisais quelque chose sur les ateliers de couture dans les camps de concentration. J'ai trouvé cela intéressant…

Entre deux chapitres, Véronique Mougin donne souvent la parole à un personnage secondaire ayant côtoyé le narrateur. Cela peut être ses parents, un voisin, un kapo ou un gradé, un autre détenu, un ami comme le jeune Hugo, etc. le texte est toujours en italique, ce qui permet au lecteur de ne pas être perdu. J'ai beaucoup apprécié ce changement de narration qui permet vraiment de varier les tons et d'apporter d'autres visions au récit. Ces moments apportent énormément d'émotions… La plume de l'auteure s'est révélée être intéressante, fluide, passionnée, vivante, dure, humoristique par moment et surtout pleine de sentiments. C'était très bien écrit. le lecteur se glisse aisément aux côtés du petit Tomi avec lequel on va vivre, espérer et souffrir… Ce fut un roman poignant sur la Seconde Guerre mondiale qui mérite d'être découvert et ce, même si on a déjà lu des choses sur le sujet ou que l'on ne s'intéresse pas spécialement à la couture.
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Hongrie 1944. Tomi est un petit garçon heureux, auprès de ses parents, de son petit frère et de ses copains de classe. Il joue aux jeux de son âge et ne s'intéresse surtout pas au métier de son père, tailleur, qui veut lui apprendre à coudre. Mais la famille de Tomi est juive, et très rapidement, ils sont stigmatisés, puis envoyés dans des camps. Tomi reste avec son père pendant que sa mère et son petit frère restent ensemble. Comment survivre dans un camp d'extermination, comment obtenir quelques grammes de pain en plus, … le père de Tomi, un jour, a la chance de faire partie des tailleurs du camp. Il répare les vêtements des gradés, récupère les vêtements des morts pour les recoudre et les donner à ceux qui arrivent. Mais il est séparé de Tomi, et celui-ci doit trouver un moyen de travailler s'il veut lui aussi survivre. En mentant, il se propose aussi pour coudre, lui qui n'a jamais réussi à enfiler une aiguillée de fil… Et après avoir balayé le sol de l'atelier, après avoir regardé les tailleurs, il va lui aussi commencer à poursuivre la tradition familiale. Et en sortant du camp, peu à peu, il va en faire son métier, mais avec la volonté de faire mieux, d'être le meilleur couturier de Paris, sans jamais oublier ce qui s'est passé dans les camps….


L'auteur s'est inspiré de la vie d'un de ses cousins pour raconter cette histoire, à la fois douloureuse et romanesque. Les avis sur Babelio sont pratiquement tous dithyrambiques. Même si j'ai lu ce livre avec plaisir, je ne peux m'empêcher d'avoir tout le temps eu une impression de « déjà-vu ». Déjà-vus les camps racontés dans des romans (Cauvin, Littell, Joffo, Styron, etc…), déjà-vu ce qui permet de survivre dans un camp (jouer de la musique dans « le violon à Auschwitz », monter une troupe de théâtre dans « Lever de rideau sur Terezin», etc…). Sur ce thème et dans le registre romanesque, il y a « Kinderzimmer » qui abordait récemment un sujet vraiment original et peu traité dans les mémoires des « survivants ».


Donc un livre émouvant, certes, romanesque, délicat, mais dont j'ai trouvé le déroulement un peu trop « attendu ». Mais c'est un récit familial, donc un hommage rendu par Véronique Mougin à l'histoire de sa famille.
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1944. Tomi a 14ans. Tomi est hongrois et juif... Tout son quartier se retrouve déporté. Rapidement séparé de sa mère et son frère Tomi va vivre le pire...
Il va puiser la force pour se battre dans la présence de son meilleur ami et de son père, tailleur de métier. Plein de ressources et de malice Tomi va réussir à passer entre les gouttes. S'occuper pour tenir, se rendre indispensable pour éviter les coups et la mort... La couture va devenir l'élément central de la vie du jeune homme et ce jusqu'à sa mort !

J'ai bcp aimé découvrir l'histoire de Tomi ! Il est attachant, espiègle et persévérant. Suivre son parcours dans les camps a été bien évidemment très dur mais il en est ressorti quelque chose de fort, la résilience ! Cette capacité que nous avons au plus profond de nous pour tenir et survivre face aux pires douleurs. Une qualité rare, encore plus de nos jours où pour beaucoup le moindre petit obstacle est insurmontable...
Un devoir de mémoire. Ne jamais oublier ces atrocités, les faire vivre à travers de magnifiques romans comme celui-ci !
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