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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Allez viens, je t'embarque au Chandoiseau, plus paumé y a pas !
Ça fleure bon l'air pur de nos campagnes, ça caquette pas mal aussi !
Faut dire que la rumeur court, v'là-t'y pas que le petiot Charly il aurait des envies de prendre la poudre d'escampette ... une histoire de roman ! Pfff quelle drôle d'idée !
Enfin allez ! Te fais pas prier ! Monte crévindiou que je te raconte !

Alors voilà, à la ferme des Picassiette, l'ambiance tourne au vinaigre ... Charly, jusqu'ici enfant modèle à sa maman, se sent pousser des ailes, il tient mordicus à quitter le nid pour voler vers un rêve fou : éditer un roman !
Et attend, le pire : son roman est autobiographique ! Et vas-y que je te balance tous les ragots du hameau, que je te décortique les vices des villageois y compris ceux de ma maman-poule !
Ah oui, je peux t'assurer qu'il prend de sacré risque là le mioche ! S'attaquer à la Bogue, fallait oser !
Heu ... comment dire ... c'est pas qu'elle soit foncièrement méchante Jo mais faut pas trop la titiller non plus, elle est sanguine la daronne.

Mais c'est-y vrai ce mensonge, tu doutes encore sur le dernier Veronique Mougin ?! Bon allez ok je te rajoute une p'tite couche !
PRIMO : c'est le parfait élixir anti-morosité ! le sourire tu auras je t'assure ! Des joutes verbales truculentes et une galerie de personnages brossée avec un humour délicieusement grinçant.
DEUXIO : Derrière la comédie se tisse de belles réflexions :
Sur l'amour maternel qui parfois comme le lierre, étreint un peu trop au risque de devenir étouffant.
Dame nature est, elle aussi, au coeur de l'histoire, omniprésente. A travers le regard de Jo, elle devient personnage à part entière et ouvre la question sur la nécessité, dans ce monde archi-connecté, d'un retour à l'essentiel ...
TERTIO : La divine plume de l'auteure !!! Elle m'avait émue aux larmes avec l'histoire bouleversante de Tomi (« Où passe l'aiguille) ... et me voilà de nouveau conquise dans sa version comédie : enjouée, tendre et adorablement amère parfois.

Alors convaincu j'espère ?!

Incontestablement pour moi : coup de Coeur !
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Pas facile d'être la mère d'un auteur, demandez donc à mesdames Proust ou Flaubert ou encore à celle d'Arthur Rimbaud tout ce qu'elles ont dû supporter. Donc pas question pour Jo Picassiette (surnommée affectueusement "la Bogue" à cause des piquants) de céder à la dernière lubie de Charly, 20 ans, jusque là fils exemplaire, de déserter la ferme familiale pour tenter d'embrasser une hypothétique carrière d'écrivain. Sous prétexte qu'un éditeur a trouvé un intérêt aux quelques pages jusque là gribouillées sur un carnet, il ne peut pas partir à Paris, la plantant là toute seule avec les pommes à ramasser et tout son amour indéfectible de mère sur les bras. Rapidement, Jo va d'ailleurs trouver de l'aide parmi les autres habitants de Chandoiseau (12 maisons, un lac, une médiathèque), oubliant ainsi leurs querelles quotidiennes, car un bruit court que le jeune garçon a trouvé l'inspiration sur place et qu'il raconte dans son roman la vie des villageois, dénigrant à souhait tous leurs travers y compris ceux de sa propre mère. Les voilà donc tous unis contre le délateur, comme ils l'avaient été , il y a quelques années, contre l'implantation de l'hypermarché, qui, malgré tout, de force plus que de gré, avait bien fini par s'installer quand même...

La galerie de personnages que nous dépeint Véronique Mougin, auteure que je découvre, est pour le moins cocasse. J'avoue avoir beaucoup ri au cours de cette lecture. Deux thèmes s'entremêlent allégrement : l'amour maternel et la littérature. Pour le premier, évidemment, il est dépeint dans tous ses excès : cela se saurait si une mère savait le doser correctement. Quand au second, l'auteure l'évoque sous toutes ses facettes, depuis les problèmes au quotidien rencontrés par la bibliothécaire locale jusqu'aux diverses magouilles pouvant influencer l'élection des prix littéraires, en passant par l'inspiration, l'édition, etc, le sujet est si vaste. C'est loufoque, certes, mais entre les échanges verbaux savamment épicés, c'est le retour à l'essentiel et à la nature qui est prôné.

J'ai adoré la plume de Véronique Mougin qui mélange avec talent, tendresse, cruauté et humour, tout en étayant son texte d'exemples fort bien choisis. Quelques longueurs sur la fin m'empêchent d'accorder la note maximale mais c'est un 17/20 qui clôt cette ode à l'amour inébranlable d'une mère.
Ce roman entre dans la sélection pour le prix Charles Exbrayat 2021 remis à la fête du livre de St Étienne, auquel participe la médiathèque de ma commune, aux côtés de "Nord-Est" d' A. Choplin et d' "Ici commence le roman" de J. Berthier. C'est évidemment vers "Un fils à maman" qu'ira mon vote, sa drôlerie caustique aurait certainement séduit notre écrivain régional.
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Quel plaisir de retrouver l'écriture pétillante de Véronique Mougin !
Elle nous emmène, cette fois, au Chandoiseau, tout minuscule village menacé d'un côté par l'extension du supermarché voisin et de l'autre par les vapeurs méphitiques du lac. C'est dans "ce trou de verdure" que vivent la vieille Suzanne qui n'y voit plus guère, Saturnin Fabre, le maire muet, Ari Lemercier, "agent polyvalent d'exploitation", sa femme et ses cinq enfants, Mademoiselle Sophie, l'intransigeante bibliothécaire, Yvonne Zambard, la prof de lettres, Nelson, l'ado rescapé de l'évacuation d'un camp de réfugiés, Paul Le saule, Albert le noyer, La Perchée, la poule, Marguerite, la vache, Charly, le jeune écrivain dont tous les habitants voudraient qu'il reste en herbe, et enfin Jo Picassiette, la mère de ce dernier, l'insoumise, la grondeuse, aussi rugueuse que l'écorce des arbres qu'elle chérit. Dans cette histoire échevelée qui cavale comme la Muse dans ses débordements intempestifs, on croise aussi Géronimo, Vitalie Rimbaud, Caroline Baudelaire, Jeanne et Marcel Proust, des éditeurs, des journalistes, des écrivains, des lecteurices, ainsi que la chevelure incertaine d'un célèbre animateur d'émission littéraire.
C'est en définitive tout un monde que l'auteure bascule sens dessus-dessous, généreusement aidée en cela par Charly qui situe son premier roman au Chandoiseau. Et c'est là que le bât blesse car les Chandoisiens ont bien de la peine à se reconnaître dans un livre où le réel se superpose un peu trop à la fiction! Menaces, intimidations, intervention musclée lors d'une rencontre en librairie, lâcher de taureau dans un salon du livre... rien n'y fait ! Voilà Charly proclamé écrivain et ses compatriotes sommés de rester personnages bien rangés entre les pages de son roman.
Mais celle qui dit non alors qu'elle est toute broyée de l'intérieur par cette trahison, celle qui renâcle, s'exaspère, s'accroche à l'image d'un petit garçon en bottes jaunes, celle dont le corps, l'âme et l'existence se cabrent et se tordent d'un chagrin déguisé sous une colère rémanente, c'est Jo, la maman qui voit son fils se détacher de leur histoire commune. Par fines touches, l'auteure laisse affleurer un immense désarroi derrière les maladresses et les excès du personnage. Cependant ce point de vue sur les relations parents-enfants est enrichi, complété, au fil de l'intrigue si bien qu'il n'apparaît jamais restrictif. En effet les habitants du Chandoiseau ont tous peu ou prou maille à partir avec leur progéniture et réagissent de manière différente. Suzanne, par exemple, sacrifie ses habitudes et son confort pour suivre sa fille alors qu'à l'inverse Yvonne fuit la présence de ses enfants. Dans cette cavalcade tonique et réjouissante, la nature semble être le seul élément stable auquel se raccrocher... jusqu'à ce qu'elle menace de tout balayer !
Un enfant peut-il enserrer sa mère dans son oeuvre ? Peut-il donner ses proches, sa famille, leurs histoires, en pâture aux lecteurs ? Existe-t-il des mots, des phrases, des images, pour raconter sans dénaturer de quoi est fait l'amour d'une mère ? le roman de Véronique Mougin interroge toutes ces thématiques avec un humour frondeur dénué de toute méchanceté. La tendresse indulgente qui enveloppe chaque personnage semble déborder des pages et colorer la lecture. Dans une malicieuse mise en abymes, la fiction romanesque se révèle et sert de révélateur à tout ce qu'elle maintient généralement hors-champ et c'est absolument savoureux !
J'ai dévoré "Un fils à maman", entraînée par le rythme de la narration et par la subtilité de l'écriture qui sonne toujours juste, que ce soit dans la loufoquerie de certaines situations, dans l'évocation du rapport sensuel qu'entretient Jo avec la nature ou dans la langue fleurie des dialogues. Et, la dernière page tournée, mon enchantement perdure et contamine le réel. Puissance de la littérature !
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Être mère, c'est difficile. Être mère d'un jeune adulte c'est encore plus difficile. Être mère d'un jeune adulte qui se pique d'écriture et vise le Goncourt, c'est pire que tout.
C'est ce qui arrive à La Bogue (elle a autant de piquant que l'enveloppe de la châtaigne). Elle qui vivait un amour fusionnel avec son petit Charly se voit reléguée au rang de mère envahissante, supplantée par l'éditeur parisien et la bulle éditoriale qui fait briller les yeux de son fils.
Charly a écrit une autofiction (pire plaie du XXIe siècle à en croire Sophie la bibliothécaire, mais j'y reviendrai), où Chandoiseau et ses 14 habitants (qui se connaissent trop bien et se détestent donc cordialement) se trouvent sous le feu des projecteurs et n'apparaissent pas sous son meilleur jour. Quoi de mieux qu'un ennemi commun pour souder une communauté ?

Ce roman est un bonbon littéraire. Bien sûr, je ne pourrais pas en faire mon quotidien mais quel plaisir de lecture ! Dans tout ce marasme ambiant un roman drôle, enfin, c'est salutaire !
Le contexte où le petit monde des lettres est moqué de toute part ravira forcément ceux qui connaissent un peu les coulisses de l'édition. Les personnages, aux traits un peu forcés, certes, sont un régal. La Bogue m'a fait penser par certains aspects à Berthe, merveilleux personnage de Mamie Luger. Mais surtout, surtout, oui surtout Sophie, la bibliothécaire. Bien souvent, l'évocation de cette profession se limite à une vieille dame, jupe droite, chignon serré et lunettes autour du cou (avec un cordon). Alors, je ne boude pas mon plaisir quand je découvre cette jeune ayatollah du désherbage qui dit stop à la méthode IOUPI pour proposer BISOU (et c'est plutôt un baiser de la mort, vu le nombre de livres qu'elle passe à la broyeuse), qui hait l'autofiction, a perdu toutes ses belles illusions, se retrouvent en gestion d'une tisannerie et d'un espace photocopie, désespérant de voir son coup de coeur enfin entre les mains d'un lecteur.
Il n'y a pas une scène à la bibliothèque un peu moins drôle.
Finalement, elle réussira à faire lire à La Bogue un livre sur Madame Rimbaud, mère d'Arthur, bien loin de son sempiternel recueil de citations indiennes.
Parce que ce roman est surtout un bel hommage à la littérature, aux mères d'écrivains prêtes à planter une glycine pour que leurs rejetons disent vrai dans leurs écrits. Mais aussi au quotidien que la littérature bouleverse.
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Surprise ! Ce récit aurait pu commencer par "Il était une fois". Tous les ingrédients du Conte sont là : les émotions, la tendresse, la colère aussi, la souffrance, l'humour, un décor bucolique, Chandoiseau, un charmant petit village, des personnages au caractère outrancier, voire à la limite de la caricature : Sophie, la médiathécaire biblio-thérapeute qui massicote à tour de bras les livres inutiles (selon elle!), au grand dam de ses chefs, le maire quasi muet, Saturnin Fabre, entomologiste passionné comme son homonyme l'éminent savant Jean Henri Fabre, la vieille Suzanne et sa cohorte de chats, le génial artiste bricoleur Ari, "l'agent polyvalent d'exploitation" et Jo Picassiette, LA MERE, et CHARLY, le fils...
Le conte est là pour rappeler à toutes les mères qu'un jour l'oiseau quitte le nid. " Les jeunes s'en vont, c'est dans l'ordre des choses." Jo, la Bogue, le sait bien. Mais.
Jo aurait bien aimé garder auprès d'elle son adorable petit garçon.
Jo aurait bien aimé qu'il ne grandisse plus et continue à enfiler ses petites bottes jaunes.
Jo aurait bien aimé qu'il continue à s'occuper de la ferme et de ses bêtes, avec elle.
Oui, Jo aurait bien aimé... mais voilà, elle a réussi son métier de mère au-delà de ses espérances. Charly a grandi, il a voulu vivre sa vie et réaliser son rêve, devenir écrivain. Mais à Chandoiseau ses mots n'ont pas reçu l'accueil escompté.
J'ai découvert Véronique Mougin avec "Où passe l'aiguille", un livre superbe où l'espoir, la tendresse, l'humour se mêlent aux souffrances et à l'inhumanité, un de ceux qui laissent leur empreinte sur un sujet douloureux. Avec ce fils à maman, j'ai souri, j'ai été émue, souvent, mes souvenirs se mêlant au récit. J'ai aimé Jo, cette mère intemporelle, comme Vitalie Rimbaud, comme Jeanne Proust, comme les mères juives, comme moi...
Une jolie pépite à ne surtout pas éviter!
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Un fils à maman de Véronique Mougin est un antidote à la morosité ambiante. C'est une lecture drôle, pleine de charme et de pep's. Un roman qui fait du bien.
Jo Picassiette est une femme de caractère, c'est le moins que l'on puisse dire. Elle n'hésite pas à voler dans les plumes de tous ceux qui croisent son chemin et la contrarient, et parfois sans faire grand chose de plus que d'y être, tout simplement, sur son chemin. Quand son propre fils vient à lui échapper, à la contrarier avec ses ambitions littéraires, Jo Picassiette va tout de même en appeler à la littérature pour essayer de retenir son fils auprès d'elle, prenant conseil auprès de madame Rimbaud et jalousant sec la mère Proust.
Véronique Mougin installe son lecteur dans une comédie pleine de ressort, qui sous couvert d'esprit cocasse, questionne des sujets de société comme le rapport ville/campagne, la préservation des milieux ruraux, de la nature, et vient piquer adroitement les travers du milieu littéraire. le langage de Jo Picassiette est brut de pomme, elle envoie de l'air comme on dit chez moi. C'est une femme bourrue, une mère excessive. Quand son fils Charly décide de quitter la ferme, de la laisser derrière, tout en l'écorchant au passage dans son premier roman, Jo se sent blessée, trahie, et va rendre les coups, elle est prête à tout pour que son fils, le petit gars en bottes jaunes, revienne auprès d'elle. J'ai aimé la démesure des réactions de Jo et les joutes verbales hautes en couleur qui m'ont souvent fait rire.
La plume de l'auteure est formidable. de façon générale, les chapitres se concentrent sur un personnage en particulier, et dans une narration à la troisième personne, on n'a pas forcément besoin d'attendre les dialogues pour que son caractère résonne fort, l'écriture donne le ton tout de suite et colle parfaitement à la personnalité de chacun.
Un fils à maman est une parenthèse savoureuse et décapante, j'ai adoré. Ce roman a été une source de réconfort, une lecture refuge, à un moment où j'en avais bien besoin.
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Charly Picassiette a grandi dans la ferme familiale dans le petit village de Chandoiseau (14 habitants). Son père étant décédé jeune, c'est sa mère Jo Picassiette, dite La Bogue en raison de son manque d'amabilité qui l'a élevé seule.

Elle lui a transmis son amour de la Nature et des êtres vivants qui la composent, hormis les humains. Charly a aussi hérité de l'engouement de son père pour la poésie et la littérature.

D'ailleurs, il est sur le point de voir son premier roman publié par un éditeur parisien, voisin de week-end, et accessoirement ennemi juré de la Bogue.

Ce roman va totalement bouleverser et chambouler la vie de cette dernière ; les autres villageois ne seront pas épargnés non plus.

J'ai été très surprise par le style de Véronique Mougin dans ce roman, bien différent de son précédent « Où passe l'aiguille. J'ai ressenti beaucoup d'amusement au fil des pages, surtout quand La Bogue veut comprendre ce qu'ont pu ressentir les mères d'auteurs célèbres (Rimbaud et Proust, excusez- du peu !) et qu'elle se met à lire leurs biographies.

Mais ce roman décrit aussi la souffrance d'une mère qui voit son fils unique quitter le nid, sans se retourner, et se fondre dans un monde avec lequel elle n'a aucun lien. Un monde dont elle ressent bien la vacuité et la superficialité. le monde de l'édition, des émissions et des prix littéraires est bien égratigné au passage !

Les autres personnages de cette histoire sont haut en couleur et apportent de la joie au fil des pages.

L'univers de ce roman m'a fait penser à celui d'une autrice que j'apprécie, Barbara Constantine, en particulier avec » Et puis, Paulette ».

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman.
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J'ai pris un réel plaisir à lire ce livre qui mêle entre autre, humour, tendresse, amertume. On y retrouve un vocabulaire très varié, avec des mots bien choisis, des références culturelles et des joutes verbales qui m'ont vraiment fait rire. On découvre des personnages très surprenants, loufoques, ou austères... Mais des gens de la campagne attachés à leur village!

L'auteur a l'art de savoir montrer un amour maternel profond mais qui peut vite devenir étouffant.
Jo Picassiette, passe d'attitudes rustres, agressives, voir désespérantes envers les humains qu'elle croise. Elle est décrite comme une mère et femme antipathique...

Mais cette dame sait communiquer et remercier avec beaucoup d'amour : la nature et les animaux. Elle nous rappelle la nécessité du retour aux sources, à l'essentiel, à la nature.
Elle sait vivre sans personne à part son fils... et elle va inventer des solutions les plus incongrues et burlesques pour qu'il reste auprès d'elle!

Laissez-vous entraîner dans la révolte d'une mère, de celle de tous les habitants du village et du fils qui souhaite son indépendance!

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Magnifique roman. Une écriture très poétique, décrivant superbement la nature d'une écrivain certainement très amoureuse de celle-ci. A la fois analyse socio-psychologique et anthropologique de la France profonde. Ainsi, Jo, paysanne rude et mal dégrossie (surnommée « la bogue ») a fait sa bible d'un livre contenant la pensée indienne, des signes et relations avec la nature. Elle est particulièrement en relation avec les arbres ce qui m'a personnellement fort touchée. Son fils Charly, jusque là enfant sage, serviable, calme, se met à écrire un roman très autobiographique et assez cynique sur la vie campagnarde et ses habitants. Il va faire le buzz entrainant jalousie, peur, ressentiment, haine…La maman poule a été fortement égratignée et en souffre beaucoup mais est maladroite dans ses réactions. Chacun va se dresser sur ses ergots et le « drama » familial est en route. J'ai absolument adoré.

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Merci Véronique pour cet envoi et la dédicace, j'ai été touchée de le recevoir en avant-première.
On découvre un petit village où tout le monde se connaît.
La maman de Charly appelée Jo ou la bogue n'est pas du tout moderne et ne veut pas entendre parler de la nouvelle technologie.
Son amour pour son fils est d'amour tellement fort qu'elle ne le voit pas grandir et surtout elle ne comprend pas quand Charly décide de faire de sa passion, son métier et surtout quitter la ferme. Elle aimerait qu'il reste pour toujours à la ferme mais Charly prêt de sa maman étouffe.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, j'ai ri aussi.
Il y a parfois de la vulgarité dans les propos des voisins mais on ne leur en veux pas car ils s'aiment comme ça au fond.
Alors quand certains du village apprennent que le gamin de Jo écrit sur eux ils ne comptent pas se laisser faire.
Ce roman est très différent de son premier roman que j'ai lu de Véronique Mougin "où passe l'aiguille".
Connaissez-vous ces romans ?
Lien : https://elleetsonavis.wordpr..
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