C'est sa mère qui l'a ramené à la raison. «C'est elle qui m'a convaincu d'accepter. Elle m'a ordonné d'être beau joueur à mon tour, de faire passer le bonheur de ma femme avant toute chose et, par capillarité, celui de mes enfants. Souhaiter le meilleur à l'autre quand il s'en va est la preuve ultime de l'amour. On ne retient pas un coeur qui bat pour un autre ».
Dans sa maison remplie de souvenirs, Paprika organise chaque année une fête de Pâques. Autour de l'agneau Pascal et des petits enfants, pour la chasse aux oeufs de Pâques, Toute la famille ensemble. La grand mère recompose la famille. Il y a le grand père, celui qui ne l'a pas quittée, qui était « juste » amoureux d'une autre. Alors il y a l'autre aussi, la jeune femme qu'il vient d'épouser. Et il y a leurs fils, qui s'accrochent à leurs rêves, à ce qu'ils ont construit, même quand la vie bascule.
C'est un huit clos familial incandescent et bouleversant. 246 pages d'émotions portées par une plume aussi simple qu'élégante et sensible. Une plume qui explore le couple et l'amour, celui qui dévore tout, tel un feu de forêt. Une histoire de famille avec ses non-dits, ses blessures, ses fragilités, ses sacrifices, ses drames, sa tendresse, ses liens indéfectibles, l'ensemble qu'elle forme …
J'ai été envoûtée par cette histoire, touchée par chacun de ses personnages croqués par une écriture sensible et limpide. J'avais beaucoup aimé
le petit chat est mort, cette façon authentique de raconter la vie. J'ai été conquise par ce dernier roman, c'est un coup de coeur.