Chantages, tome 2

Je suis assez mitigé à la lecture de ces deux opus.

Je dois dire que Ardem à un sacré talent pour représenter les scènes de sexe, et que les personnages sont en général assez bien croqués (sous toutes les coutures). Cela dit, les femmes ont généralement des corps très semblables, et seules les têtes s'inversent.

L'histoire par contre est assez tirée par les cheveux. Notamment le principe de base est assez peu crédible, et finalement tout semble artificiel et rapidement évoqué. D'autre part je trouve que le fait de femmes soumises à tout en permanence à tendance à m'énerver au bout d'un moment, plus que de m'exciter. Surtout lors de scènes proches du viol.

Enfin, je dois dire que Ardem à tendance à proposer trop souvent des femmes qui prennent du plaisir lorsqu'elle sont prises de forces. Je ne sais pas si c'est un phantasme récurent, mais je trouve ça assez dérangeant.

Pour faire simple, le dessin est bon et atteint bien le but (d'ailleurs le noir et blanc est bien choisi) mais je trouve que sur le fond les idées sont un peu dérangeantes. Je met 2/5 car j'ai déjà trouvé mieux. Mais en terme classique ça reste bon.

Suite des aventures d'Héléna qui a posé pour des photos olé-olé dans sa jeunesse et a vu des années plus tard, le boomerang lui revenir dans la figure sous la forme d'un chantage qui donne son titre à la BD.
Sa fille Léa est embarquée à son tour dans la tourmente (ou dans la tournante, ça marche aussi). À partir de là, on a droit à une suite ininterrompue de scènes de sexe forcé.
Pas trop ma came que ces histoires de sexe sans plaisir, parce que contraint et forcé. J'ai toujours eu une préférence pour le porn où tout le monde s'éclate de son plein gré dans la joie et la bonne humeur.
En plus le dessin est correct sans être foufou non plus, donc même le rinçage d'oeil est en demi-teinte.
Bof.
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N'ayant pas lu le tome 1, je ne peux que supposer que David est le fiancé. Léa est donnée à de nombreux hommes. Elle subit de nombreux sévices. Elle arrive même à embobiner un jeune niais pour l'aider à échapper au chantage. Bien évidemment, elle le remercie avec son corps. Avec cette bande-dessinée, c'est le fantasme de la partouze qui est mis en image.
Comme toujours chez Ardem, c'est une relation dominant-dominé, avec les femmes dans le rôle soumis. Cet ouvrage est définitivement la concrétisation d'hormones masculines.