Anton est en 5e E, aussi appelée « la classe de la dernière chance », qui n'accueille que des élèves en grande difficulté et qui est mal vue par les autres élèves. Un jour, arrive un nouveau : Youri, atteint d'une infirmité motrice cérébrale et se déplace en fauteuil roulant. Il devient alors un sujet de moquerie au collège. Pourtant, face aux moqueries, Youri sourit et fait de l'humour. Ses camarades de classe vont bientôt partager sa joie de vivre. Mais tous se posent la même question : comment fait-il pour avoir une telle joie de vivre ?
On regrette que ce roman, centré au départ sur la différence et l'acceptation des autres, finisse par tomber dans le fantastique. L'existence d'un monde parallèle, dans lequel les rêves se réalisent est-elle la seule solution pour accepter sa différence ?
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Pavel, Ivan, Dimitri, Victoria et les autres ne sont pas venus ici pour jouer. Ils sont venus pour voir à quoi ressemble une maison bien rangée, avec une nappe sur la table, des rideaux aux fenêtres, et une famille unie. Ils n'ont pas l'habitude d'être invités chez des gens normaux.
- Comment ça, "normaux"? s'étonna Youri. Tu m'as bien regardé?
- Justement ! On a l'impression que tu mènes une vie normale malgré ton handicap. Comme si tu avais un ange au-dessus de la tête, ou un secret qui te protégerait des coups durs...