Il était une fois...
Ah ces mots qui d'une manière ou d'une autre nous invitent à chaque nouvelle lecture à tourner une page, puis une autre, encore, encore et toujours.
Il était une fois, ces mots magiques qui envoutent ces gens qui aiment qu'on leur raconte des histoires, ces gens qu'on appelle « lecteurs ».
Il était une fois, quatre petits mots ouvrant à tous les possibles. La matière brute du sculpteur qui façonne à coups de plume toutes les histoires des plus autobiographiques aux plus improbables.
Parmi les ciseleurs de mots, les graveurs d'émotions, il y a ceux qui ont choisi de raconter la plus belle des histoires, la plus incroyable, la plus extraordinaire, la plus captivante, l'histoire de la Vie.
François Mouren Provensal fait partie de ces conteurs du vivant. Il est de ces diseurs du précieux, révélateur du fragile de l'instant.
Il était une fois, le monde, la terre et la mer, il était une fois le vent, l'eau et la pierre, il était une fois le jour, la nuit, l'ombre et la lumière.
Funambule sur le fil de l'horizon lors du premier voyage proposé par l'auteur, assis
Au Rebord du Monde, le battement de la planète s'est fait plus pressant. Les pulsations
Au Coeur du Monde comme une provocation à l'impertinence du temps qui passe.
Du Haut du Monde, c'est le troisième volet du triptyque de
François Mouren-Provensal.
Troisième errance dans les faubourgs du vrai.
Il était une fois la brume, la roche et le ciel, il était une fois la source, la vie et l'essentiel.
Quand le froissé de la pierre se drape de brume, quand la faille du roc s'habille de dégradés de gris et de bleus, quand la nature déroule son tapis blanc, l'objectif et la plume de l'auteur s'invitent pudiquement.
Il était une fois l'Homme, l'espace, l'infini, il était une fois le beau, le vrai, la poésie.
Un triptyque où je vous promets… monts et mers veillent.