Jusqu'au dernier quart du XIXe siècle, Mozart passa, dans l'opinion des dilettante, pour le génie souverain de la musique, et, comme celui de Raphaël en peinture, son nom devint presque dogmatiquement synonyme de perfection, de grâce et d'idéal inégalables. (On oubliait sans doute Sébastien Bach, cet absolu). Le culte de Beethoven, suivi du culte de Gagner, allait bientôt ébranler cet article de foi.
On parle beaucoup de la crise théâtrale. Elle ne s'explique hélas que trop aisément.
Jamais les auteurs dramatiques n'ont affirmé autant de prétentions à apporter sur la scène française des sensations directes de vie sociale, des visées philosophiques ou humanitaires et jamais, je le crains bien, ces prétentions ne furent aussi peu justifiées. Le théâtre tient encore chez nous une place excessive.