La Petite Mort, tome 1 : L'origine du monde - Edition Luxe

Les coulisses de la création de la Petite Mort, cet adorable enfant qui apprend à faucher pour suivre les traces de son père et de son grand-père.

En apparence , il s'agit d'une BD pour enfants, mais en fait pas du tout.
Des petits gags qui racontent l'histoire du fils de la famille Mort, qui veut être fleuriste mais qui doit suivre les traces de ses parents et devenir faucheur.
Dans ce tome, il fait ses premiers pas à l'école. Il a du mal à s'intégrer parmi ses camarades de classe car il est différent des autres.
Seul le petit Ludovic va s'intéresser à lui, mais La Petite Mort essaie d'esquiver cette amitié pour une raison bien particulière...
On fait la rencontre de ses parents, du poisson rouge, et de son chat.

Tout autour de la BD, Davy Mourier raconte comment lui est venue cette idée, comment il a commencé les premières planches, et comment il est parvenu à se faire publier.

Intéressant pour tous les fans de l'adorable Petite Mort, avec la recette des autres tomes : les coupures pubs décalées.

Vous l'aurez compris, « la petite mort » de Davy Mourier est une bande dessinée humoristique, spécialisée dans ce que l'on appelle l'humour noir. Il s'agit d'une véritable pépite, d'un coup de coeur, car c'est une BD qui m'a effectivement bien fait rire. Bien que gothique, le dessin est tout à fait charmant, et colle parfaitement avec la thématique énoncée. La couverture est de toute beauté, tant au niveau de la vue que du toucher (si, si, il faut toucher pour apprécier). Quant aux dialogues, ceux-ci sont drôlement bien tournés. Impossible de ne pas sourire lorsque Maman Mort propose à son fils d'aller faucher des SDF dans la rue pour s'occuper un après-midi, ou de s'esclaffer lorsque le seul garçon de la classe qui souhaite devenir ami avec la Petite Mort a en fait la leucémie. Alors, bien entendu, il faut aimer l'humour noir, ou avoir la capacité de prendre tout ça à la légère, sinon on peut très vite être choqué par ce qu'on peut lire. Etant fan du genre, je n'ai pu qu'apprécier ma lecture. La bande dessinée se termine sur les chapeaux de roues avec un clin d'oeil notamment de Kyan Khojandi (vous savez le mec de Bref.) qui énonce nos « petites morts » quotidiennes. le seul bémol (il en fallait bien un) que j'ai pu trouver à cette bande dessinée, c'est qu'elle est parsemée de publicités détournées, qui ne font absolument pas rire, et qui n'ont aucun rapport à l'histoire.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..