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Citations sur Et je danse, aussi (341)

Connais-tu la différence entre l'amour et le meurtre ? Il n'y en a pas. Dans les deux cas, la même question se pose : que faire du corps, après ?
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Il n'y a pas de hasard, mais des occasions.
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Même si on ne rattrape jamais le temps perdu, on peut décider de ne plus en perdre.
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Ceux qui utilisent les points de suspension me rappellent ces types qui font mine de vouloir se battre, qui vous forcent à les retenir par la manche et qui vocifèrent : retenez-moi ou je lui pète la gueule à ce connard ! En réalité, ils seraient bien embêtés qu'on les laisse aller au combat. De même, ces obsédés des points de suspension semblent vous dire : ah, si on me laissait faire, vous verriez cette superbe description que je vous brosserais là, et ce dialogue percutant, et cette analyse brillante. J'ai tout ça au bout des doigts, mais bon je me retiens. pour cette fois ! On a envie de leur suggérer à l'oreille : laissez-vous donc tenter, mon vieux, ne muselez plus ainsi ce génie qu'on devine en vous et qui ne demande qu'à nous exploser à la gueule. Lâchez-vous et le monde de la littérature en sera sous le choc, je vous le garantis.
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Allez, disons les choses avec simplicité : à l’âge de 50 ans, je venais de tomber raide amoureux.
Le lendemain soir, nous étions dans le même lit ; la semaine suivante elle prenait le train pour venir me voir dans la Drôme ; la semaine d’après c’est moi qui fonçais à Toulouse. Elle est venue s’installer définitivement chez moi, chez nous, dès l’automne 2003, divorcée. Comme traductrice, elle pouvait vivre n’importe où. Elle a débarqué avec ses trois enfants, deux garçons de 12 et 14 ans et une fille de 15. À cette époque, j’avais moi-même la garde alternée de mes trois enfants « norvégiens », c’est-à-dire mes jumelles de 12 ans et leur petit frère de 11, et celle de ma fille de 17 ans, Laura, que j’ai eue avec ma seconde femme (On y va, Minou ?). C’est d’ailleurs avec cette Laura, son mari et leur fils que je suis à la montagne cette semaine, mais ne compliquons pas. Sans compter les séjours fréquents (week-ends et vacances) de mes autres enfants dont l’aîné, que j’ai eu avec ma première femme (appelons-la Métamorphose), avait lui-même déjà un bébé. Vous êtes complètement perdue ? On le serait à moins. Je vous fais donc un résumé express : Véra et moi nous sommes retrouvés cet automne de l’année 2003 dans une maison devenue folle avec sept enfants à charge : un de 11 ans, trois de 12 (!), un de 14, une ado de 15 et une autre de 17.
Les années qui ont suivi ont été les plus dingues de ma vie. Nous sommes passés par tous les états : épuisement, euphorie, exaspération, mais surtout nous avons été heureux. Nous avons tellement ri dans cet invraisemblable bazar, au milieu de cette grouillante colonie de vacances, dans ce continuel zoo. Il y a eu des engueulades, des crises, des insultes, des coups même, mais toujours les regrets, toujours les excuses, les réconciliations, toujours les pardons et les larmes qui allaient avec. Par-dessus tout cela, lavant tout en vagues puissantes : nos rires. Et par-dessus tout cela aussi : permanent, ensoleillant, rassurant, le sourire tutélaire de Véra.
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Votre voix me manque. Oui je sais bien que je ne l’ai jamais entendue, votre voix, pas plus que je n’ai vu votre visage. Quand je dis votre voix, je veux dire votre façon de me parler. Et aussi votre façon de me faire parler, de me donner envie de vous parler. Voilà : notre complicité me manque. Nous me manquons.
Ce qui me touche et me séduit dans les livres, les films, le théâtre, plus que les histoires elles-mêmes, c’est ce qui les habille. La façon dont on me les raconte, leur texture, le tissu dont elles sont tissées, leur grain comme on dit en photographie. Et ce grain-là, je le trouve dans vos mots, Adeline. Vos histoires me plaisent, et votre manière de me les raconter aussi.
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Je vous embrasse et je vous accorde que la neige est une bonne raison de trouver que la vie est belle. Mais ici, devant ma fenêtre, il n’y a que de méchantes gouttes de pluie qui viennent casser les tiges de mes premières jonquilles. Les idiotes ont cru au printemps, et les voilà bien punies. Dans ma prochaine vie, j’irai vers le soleil et je planterai des cactus. Non! Des fruits de la passion!
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Je me suis écroulée sur la canapé, où j'ai dormi en position foetale jusqu'au premier chant de l'oiseau parisien, à savoir l'automobiliste impatient (Connardus véhiculum) lançant son fameux coup de klaxon sur le boulevard.
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Ce qui me touche et me séduit dans les livres, les films, le théâtre, plus que les histoires elles-mêmes, c’est ce qui les habille. La façon dont on me les raconte, leur texture, le tissu dont elles sont tissées, leur grain comme on dit en photographie.
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[…] devant ma fenêtre, il n’y a que de méchantes gouttes de pluie qui viennent casser les tiges de mes premières jonquilles. Les idiotes ont cru au printemps, et les voilà bien punies.

[De Adeline à Pierre-Marie, 11 mars 2013]
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