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4,16

sur 739 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je n'ai pas aimé ma lecture.

Je n'ai pas ri, de la grosse laie qui chute et de la chèvre qui bêle de Terreur.

Ce n'est pas mon humour, mon monde avec les animaux est bienveillant et pas hystérique.

Je n'ai pas fini ma lecture, j'ai abandonné à 1/4.

Heureusement pour moi il y a bien d'autres livres qui attendent sur je les lisent.

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Drôle d'idée que de faire cohabiter dans ce roman un peuple "d'animaux" et un peuple "d'humains" séparés, bien entendu, par une frontière certes peu étanche. Là, le naturaliste que je suis s'insurge. Les humains sont des animaux comme les autres et le message, louable, s'en trouve sérieusement dénaturé.
Dans ce roman, la frontière est floue, ce qui nuit au propos.
Les "animaux" s'y habillent, ont un téléphone portable, vont à la messe... Ce sont des humains donc.
Les "humains" mangent de la viande, mais pas tous, sont sympathiques ou stupides... ce sont des animaux comme les autres.
En fait, ce qui me dérange le plus, c'est le manque de clarté. Les "animaux" trichent, mentent, polluent... tout comme les "humains". Sans doute, mais l'auteur le passe sous silence, les carnivores mangent-ils de la viande , non ?
Les gentils écureuils par exemple, mangent volontiers des oisillons dans la vraie vie et les hérissons comme notre héros, consomment surtout des vers ou des insectes... Y aurait-il une hiérarchie parmi les animaux ?

Le roman est une enquête, qui met en lumière la maltraitance "animale", ce qui est une bonne chose en soi, mais, à mon avis, le récit rate sa cible... et de loin.
Encensé par la critique, qui visiblement n'en a fait qu'une lecture superficielle, le roman passe sous silence la réalité : il n'y a aucune frontière entre l'homme et l'animal. C'était peut-être le seul message qu'il aurait fallu mettre en avant.
Si le livre est destiné aux jeunes lecteurs, il doit, selon moi, être nécessairement accompagné d'une explication de texte naturaliste. Ce n'est qu'une fable, mais une fable qui délivre un message destiné à la jeunesse. Dommage que ce message soit un inacceptable raccourci.

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Une lecture vraiment pénible. Je n'ai pas ri de la grosse laie qui fait une chute, de la vieille chèvre « hystérique » qui fabule, de la poule « insupportable » geek de couture, de la lapine célibataire dépressive pot-de-colle, des deux copines renardes qui cancanent bruyamment (seule représentation d'une amitié féminine, quel contraste avec le duo des personnages principaux, camarades masculins à la vie à la mort). Je n'ai pas ri non plus de la grosse ficelle humoristique des hommes qui se « déguisent » en femme. Les deux personnages le font pour les besoins de l'enquête et ils rigolent de leur situation. JCM a beau les montrer un peu benêts dans la scène, je pense qu'il rigole avec eux. Et je note la phrase du narrateur « Une idée folle défendue par un gars déguisé en fille paraît doublement folle. »
Jalousie (les renardes filiformes mangent comme quatre, alors bien sûr ça ne peut qu'exaspérer les dames girondes), faux témoignage, attendrissement, douceur, aigreur, beauté, laideur, bavardages … c'est le lot des personnages féminins dans ce livre. 2 ou 3 petites surprises vers la fin pour dire que l'habit ne fait pas le moine ne suffisent vraiment pas à rattraper le coup.
Bien essayé la référence au harcèlement de rue (le livre date de 2018). On reçoit bien le message de l'auteur : ce n'est pas bien. Vu le reste du livre, j'y vois plus de galanterie que de respect. Allez disons que c'est le niveau 0,1 d'une prise de conscience. Par contre suivre une femme dans la rue pour savoir où elle habite, ça semble mieux passer, puisque c'est plus ou moins ce que fait le petit héros maladroit et valeureux : « Le problème, c'est qu'on ignore où elle [Carole, personnage dont le héros est amoureux] habite. / Je le sais, moi. / Tu le sais ? Et comment ? Tu l'as suivie ? / Non ! Enfin si, un peu… juste comme ça, par curiosité, de loin… / Je vois … / Tu ne vois rien du tout. »
Se réjouir qu'une femme soit en danger car c'est l'opportunité d'un sauvetage et donc d'une dette, ça aussi c'est banalisé, placé dans un personnage qui se veut attachant bien qu'imparfait: «Il se résigna à partir. le remords l'empêcha d'aller bien loin. Et s'il était arrivé quelque chose... Et si Carole était en danger ! L'idée qu'il pourrait se distinguer d'une façon ou d'une autre aux yeux de la jeune fille blaireau lui fit accomplir un brusque et irrésistible demi-tour. » le narrateur décrit du remords, le personnage montre l'envie de se faire mousser facilement aux dépens de la fille.
Même Roxane la militante ne m'a pas convaincue : elle a beau être étudiante et active, l'auteur a encore besoin qu'elle soit belle « elle enleva son bonnet, libérant la flamboyante chevelure » (là j'ai envie de rire). Il a même besoin que son conjoint fasse une apparition inutile pour l'histoire -il n'est même pas décrit- et qu'on mentionne bien ses exploits à lui.
Les personnages masculins ont leur dose de caricature, mais ils restent beaucoup plus complexes individuellement et dans leurs relations entre eux, plus variés, plus déterminants dans l'histoire.
Dans ce contexte, impossible pour moi d'apprécier l'enquête bien rythmée, le questionnement anti-spéciste, peut-être d'autres choses positives que je n'aurais pas vues parce que je me suis pris un mur. Je vais m'arrêter là dans la lecture de cet auteur.
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