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EAN : 9782266089449
127 pages
Pocket (18/11/1998)
3.84/5   276 notes
Résumé :
Olivier vient d'emménager dans un hameau perdu. Un soir, l'adolescent est attaqué par le chien des voisins qui se jette sur la grille avec une rage terrifiante. ses parents pensent qu'il a rêvé, car la maison est abandonnée depuis des années. Olivier est le seul à croire à l'existence de l'animal, le seul à voir une petite fille jouer avec ce chien. Obsédé par ces apparitions fantomatiques, Olivier veut comprendre...
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 276 notes
Je ne suis jamais déçue par les romans de Jean Claude Mourlevat. C'est ainsi. Sa sensibilité, son authenticité me vont droit au coeur.
Il sait parler à mon coeur d'enfant, sait ranimer mes rêves de gosse et m émerveille toujours.

Cette histoire bien triste rappelle les horreurs de la collaboration en France lors de la deuxième guerre mondiale.
Mais comme Jean Claude Mourlevat,on a envie de croire à la générosité et au miracle aussi peut être...

Moi non plus je ne crois pas aux fantômes, ainsi que le dit l'auteur en avertissement
mais j'adore les belles histoires qui les font vivre.
Une fois encore : Merci Monsieur Mourlevat !
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Empreint d'une atmosphère oppressante, ce roman fantastique intrigue jusqu'à la dernière page. Qui est ce chien ? Pourquoi ce titre ? Les rebondissements se succèdent finement jusqu'au dénouement, inattendu. le livre nous plonge aussi au coeur d'une des faces les plus noires de la 2e Guerre mondiale. Celle des dénonciations, de la délation et des basses oeuvres des collaborateurs.
Un roman juste, intelligent et passionnant à lire dès 13 ans.
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Ce livre nous a été offert par pocket a l'école où je travail et la curiosité de la 4ème de couverture ma pousser à le lire et là, je me suis pris une claque digne de ce nom et je me suis retrouver a pleurer en salle de pause.

Olivier est un adolescent de 13 ans qui doit quitter sont collège, ses amis, sa petite amie durant 10 mois car sont papa a été muter.
Au début tout ce passe bien, on découvres les personnages, on apprend a reconnaître le lieux et se familiarisé avec l'ambiance qui devient de plus en plus sombre et très oppressante.

Un soir un chien surgie de nul par dans une maison abandonner depuis des années, ensuite une petite fille de 4 ans qui semble le connaitre.
Qui sont ils? Réel ou irréel? Souvenirs ou présent? Seul Olivier les vois? Pas forcément, les gens les plus proches sont parfois ceux qui on le plus de secret.

Pousser par la curiosité, le jeune Olivier va refaire surgir une histoire qui a débuter durant la Seconde Guerre Mondiale et l'arrestation des Juifs a cette époque.
Alors que le passer et le présent se chevauche pour faire éclater la vérité si longtemps tu, le jeune garçon va risquer sa vie pour parvenir a vivre avec ce qu'il sais passer, 80 ans auparavant, jusqu'à en porter une marque définitive sur le visage, comme un rappel permanent, une punition au crime fait dans ce petit village.

Une histoire dure et poignante qui nous fait remonter le temps a la façon d'un grand huit. On se prend les actions de cette époque en pleins visage et on reste jusqu'à la fin haletant, a crans et en larmes....

Une triste vérité, qu'il faut apprendre a nos enfants pour que les erreurs du passer ne se reproduisent jamais.
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Jean-Claude Mourlevat est un merveilleux conteur qui nous prend par la main et nous emmène où il veut. Que ce soit pour "La rivière à l'envers" ou "la ballade de Cornebique" il nous emmène où il veut, dans un nouvel univers à chaque fois.

Avec "la balafre" on se frotte à l'adolescence au fantastique, à l'histoire. Doucement, tranquillement, sans heurts mais avec justesse.

Un très joli roman.
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Olivier a 13 ans. Son père est envoyé sur un chantier à bonne distance du domicile, alors on déménage pour une année. le Goupil, le hameau où la famille débarque, est un trou perdu. Personne dans les rues. Quelques maisons. Pas de quoi exciter un jeune ado...

Un jour, promenant sa flemme, Olivier se retrouve devant un chien fort agressif. le chien aboie. Personne ne se montre. La lumière de la chambre de madame Goret, la vieille voisine, s'allume puis s'éteint. Les parents d'Olivier n'ont rien entendu.

Peu à peu, Olivier va avoir des visions. Il va creuser le passé du village, dans lequel semble se trouver la clé de tout ce qui lui arrive. Il remontera jusqu'à un triste épisode survenu dans le village lors de la seconde guerre mondiale.

Avec ce court roman, Jean-Claude Mourlevat va flirter avec L Histoire et le fantastique. Il plonge les jeunes ados (ce livre est une lecture scolaire assez fréquemment "imposée") dans les conséquences de la seconde guerre mondiale. Il aborde avec concision, efficacité et simplicité quelques thèmes centraux de la guerre.

Pour tonifier la lecture, il commence par la fin. Il fait raconter les événements par Olivier, porteur d'une balafre et qui va "expliquer" comment cette balafre lui a été faite. Son écriture vive et nerveuse permet alors de s'immerger dans l'histoire.

Mon regret est double. D'une part, Jean-Claude Mourlevat est victime de son choix d'une "solution" fantastique. Il aurait été sans doute plus intéressant de mieux gérer la possibilité d'une solution rationnelle par rapport à une solution fantastique. Certains auteurs de gothic novels font cela à merveille. le rationnel et le fantastique sont présentés comme deux solutions équivalentes. Ici, ce n'est pas le cas. Ensuite, le choix d'un format court (que Mourlevat maîtrise fort bien) empêche d'approfondir les événements, de creuser, de mener une réflexion plus fondamentale, de susciter le débat. C'est dommage.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Un jour de mars, j'avais à nouveau séché les cours et j'étais allé à la bibliothèque municipale de Reims. J'y avais consulté plusieurs livres consacrés aux fantômes, aux apparitions, aux revenants. Dans tous on affirmait que s'ils "revenaient", c'est parce qu'ils ne pouvaient pas "trouver la paix". A cela beaucoup de raisons mais une des plus répandues d'après les auteurs était la suivante : le revenant vient demander qu'on lui "rende justice". Et il peut passer des siècles à ganter les lieux où on l'a outragé. Le temps ne compte plus. Certains fantômes sont agressifs et cherchent à terroriser. D'autres n'imposent qu'une douce présence, comme un rappel à la mémoire. (p.93-94)
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Lorsque je repense à tous ces évènements aujourd'hui, ce ne sont pas les souvenirs des horreurs que j'ai vécues cette année-là qui me font le plus mal. C'est la nostalgie de ce bonheur tout simple qu'on avait avant, cette innocence. (p 15)
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Tu sais, j’ai honte de le dire, et pourtant je n’y suis pour rien…mais c’est tellement ignoble…personne ne leur a porté secours…
Je ne comprenais pas.
Vous voulez dire qu’on les a laissés comme ça dans la maison…longtemps ?
On les y a laissés jusqu’au bout...
Jusqu'à ce qu’ils meurent. Elle de faim ou de froid, et lui de sa blessure. Personne n’a bougé.
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C'est étonnant, le nombre de vérités qu'on ne peut pas dire aux gens. Elles leur sembleraient farfelues, le plus souvent ! Alors on se tait ou bien on se contente de dire ce qu'ils veulent entendre. Et la vie continue...compliquée de toutes ces choses tues, de tous ces petits mensonges bien ordinaires.
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Quand j'ai peur, surtout. Des hommes. De leur bêtise. De leur lâcheté. Je pense à son courage et j'essaie d'avoir le même.
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Videos de Jean-Claude Mourlevat (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Claude Mourlevat
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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