La rivière à l'envers - Intégrale

Je continue mon exploration de l'univers littéraire de Jean-Claude Mourlevat que j'ai découvert il y a peu. Si "La balafre" reste mon préféré, je n'ai pas encore été déçu.

Tomek est un petit garçon qui tient un magasin dans lequel on vend absolument tout.

"Absolument tout?" lui demande une petite voix fragile. "Même de l'eau de la rivière Qjar?" Cette eau miraculeuse qui empêche de mourir coule loin, très loin. Personne n'a réussi à l'atteindre ou à en ramener.

La petite voix, c'est Hannah qui intervient dans le second tome de "La rivière à l'envers", une jeune fille dont Tomek tombe amoureux immédiatement.

Tomek a un ami qui est très vieux et qui risque de mourir bientôt. Hannah a absolument besoin de cette eau pour sauver son oiseau (qui est en fait une princesse). Deux raisons qui font que Tomek quitte tout pour partir à l'aventure à la recherche de cette fameuse rivière.

De nombreuses aventures l'attendent. Il devra notamment traverser la forêt de l'oubli. Dès qu'on y entre, le monde entier nous oublie. Il rencontrera les maitres parfumeurs, se retrouvera sur une ile inexistante,...

Hannah le précède et vit les mêmes aventures que lui. Elle le racontera dans le tome 2.

Un univers fantastique et poétique qui ne peut que plaire aux enfants petits et grands...

J n'avais vraiment pas envie de le lire , puis en le voyant sécher sur ma bibliothèque , je me suis fait violence et je l'ai dévoré . le livre est très bien écrit et une fois dedans , difficile de s'en détacher .Les personnages sont assez simples mais attachants , leurs aventures sont bien trouvées et le personnage de Marie est trop drôle .

En 1997, à 45 ans, Jean Claude Mourvelat écrit son 1er roman. Après une vie de prof d'allemand, de clown magicien et d'homme de théâtre (j'adore ce genre de parcours!), il devient au fil des années un auteur jeunesse prolifique et multiprimé.

La rivière à l'envers né en l'an 2000 avec le 1er tome Tomek et se termine en 2002 avec le 2nd et ultime tome, Hannah. Il y a ensuite une intégrale qui est sortie chez Pocket Jeunesse en 2016 (celle que j'ai lue) puis une adaptation BD en deux tomes.

Ces derniers temps, je trempe surtout dans les comics et BD un peu sombres, ou les romans pas non plus des plus joyeux ! Et là, je tombe sur un joli petit livre, avec deux héros des plus mignons, des personnages secondaires plus choux les uns que les autres, et des péripéties qui baignent dans l'imaginaire. J'ai donc mis un petit temps à me laisser porter par cet univers candide. A tenter de me remettre dans la peau d'un petit garçon qui découvre une histoire merveilleuse.

Et s'il est quasi certain que j'aurai été totalement emporté si j'avais lu ce livre à 8/9 ans, la magie a tout de même opéré. On sort en effet de ce livre comme d'un conte apaisant, avec encore un peu de magie en nous.

Prochaine lecture de Mourvelat le Combat d'hiver, une histoire de résistance où l'on suit des enfants séquestrés dans un orphelinat, avec une dimension légèrement fantastique.

"La rivière à l'envers" et des souvenirs, soudain, en pagaille!
Un retour en arrière s'impose qui me donne vivement des envies de Pays Imaginaire, de Peter et de Wendy; qui -surtout- me rappelle que j'ai bien vieilli… C'st injuste, mais c'est ainsi. Peut-être est-ce d'ailleurs là la raison d'être des livres et des souvenirs: nous rappeler plus encore que le passage du temps les enfants que nous étions…
Nous entamons l'année scolaire qui s'étirera de 2001 à 2002 et je suis en classe de quatrième. Notre professeure de français nous distribue un jour d'automne un roman jeunesse (à ma grande déception… En ce temps-là, j'avais des velléités de "grande") nous expliquant du même coup que plus tard dans l'année nous ferons la rencontre de l'auteur.
Ce roman, c'est "La Rivière à l'envers" que je me souviens avoir dévoré avec frénésie. J'avais beaucoup aimé les péripéties de Tomek qui recherche Hannah aussi fort qu'il espère trouver la rivière Qjar pour en rapporter l'eau miraculeuse. Ce petit gout salé d'aventures et de grands chemins, les crêpes des Parfumeurs...
Il fallait lire bien sûr, mais cours de français oblige, il fallait aussi préparer la venue de Jean-Claude Mourlevat dans notre petit collège. A cette époque, la suite de "La Rivière à l'envers" n'étais pas encore publiée mais j'entends encore Madame B. nous expliquer que l'auteur avait écrit l'histoire du point de vue de Hannah, qu'elle n'était pas encore sortie et que ce serait un beau cadeau à faire à Jean-Claude Mourlevat que d'écrire nous aussi le récit des aventures de la jeune fille, par petits groupes, un chapitre chacun.
Nous nous étions lancés dans ce projet avec coeur, je crois, et le jour de la rencontre est l'un de mes beaux souvenirs de collégienne. Ce jour-là, je m'étais promis de lire le deuxième opus de "La Rivière à l'Envers". Je n'ai pas tenu ma promesse. Si en fait, mais avec vingt-deux ans de retard...
Les années ont passé et j'ai toujours gardé le souvenir tendre, aux contours de plus en plus flous de Tomek, de Hannah et des Parfumeurs. Et puis, il y a peu, j'ai appris que Jean-Claude Mourlevat serait présent à la fête du livre qu'organise ma ville. C'est ainsi que j'ai pris rendez-vous avec cet auteur qui mérite bien tout le bien qu'on dit de lui, ces personnages et la collégienne que j'étais et que je me suis offert l'intégral de "La Rivière à l'Envers".

Je l'ai dévoré en deux coups de cuillère à pot, avec autant de plaisir que j'en aurais eu à déguster un pot de confiture de fraises. C'est avec joie que j'ai retrouvé Tomek, son petit village, ses rêves d'aventures. Mes souvenirs n'étaient pas aussi précis que je ne le croyais de prime abord et j'ai redécouvert son histoire. Ainsi, si je me souvenais fort bien des Parfumeurs mangeurs de crêpes, j'avais oublié le personnage de Marie, si lumineux, si bienveillant et qui sans le vouloir ni en avoir l'air nous donne une très belle leçon sur la vie et la mort, le deuil surtout. J'avais oublié la passerine (alors que!), le voyage en mer et le panda, Hicham…
En revanche, je me souvenais bien du caractère de Tomek déchiré entre sa tranquillité et son rêve d'ailleurs qui m'a d'ailleurs fortement rappelé un certain Bilbo... Je me souvenais bien également de l'histoire d'amour lumineuse qui parcourt le livre et de l'évidence qui frôle Hannah et Tomek dans la petite épicerie aux mille tiroirs.
L'espace de quelques pages, je suis redevenue une enfant et chaque péripétie, chaque trouvaille, chaque invention m'a saisie et réjouie; je me suis laissée allée au plaisir simple de m'extraire de mon monde pour un pays imaginaire où tout est possible, surtout la fantaisie! Mention spéciale pour les "mots qui réveillent" et les arbres-écureuils.
Et puis, il y a ce que je n'avais pas perçu autrefois: la poésie incroyable qui découle de l'écriture de Mourlevat, sa sensibilité et sa fantaisie, la gravité des thèmes abordés et leur profondeur!
La seconde partie de la rivière, celle qui concerne Hannah fut une totale découverte et je l'ai lu avec d'autant plus de curiosité que la partie consacrée à Tomek joue sur le mystère qui entoure la jeune fille. Racontée à la première personne par le personnage, cette seconde partie est tout aussi belle, poétique et délectable que la première. Pour autant, je l'ai trouvé très différente: plus grave, plus sombre et le personnage de Hannah m'a semble plus complexe que celui de Tomek. Les aventures vécues par la jeune fille sont toutes nimbées de mélancolie, de son enfance auprès d'un père pris de folie douce à son séjour dans le désert auprès d'un futur qui s'évapore en passant par son improbable trajet jusqu'à Ban Baïtan en compagnie d'une sorte de Gavroche et d'un Don Quichotte qui voudrait mourir ou par son escale dans un royaume de conte de fées pleurant à chaude larmes sa princesse disparue et donnent une profondeur insoupçonnée ce voyage initiatique qui la place sur le chemin de Tomek, plus doux, plus naïf.
Et que dire du dernier paragraphe, de celui qui referme le livre, qui constitue sans doute une des plus belles déclarations au monde de la littérature en même temps que d'une ode au désert?
"La Rivière à l'envers" est un récit initiatique, un voyage envoutant qui, comme tous les contes, peut ravir le coeur des petits comme celui des grands, plus profond qu'on ne pourrait le croire. Fantaisiste, poétique, complexe aussi et souvent mélancolique, ses deux moitiés bien différentes se complètent pourtant et forment un même océan dans lequel il faut plonger sans hésiter.

On m'avait vanté ce roman que j'ai donc lu. J'ai été déçue. L'idée originale d'une rivière à l'envers est séduisante, mais le récit initiatique, qui emmène très loin, il est vrai, ne m'a pas apporté la magie que je recherchais. Ou alors, je suis passée à côté.

Quelle duologie. Quelle histoire. Quelle aventure... Que je l'ai aimé, ce récit. Je l'ai finis le sourire aux lèvres mais surtout, l'émotion aux bords des yeux. Que c'était doux, poétique et jolie. Mais aussi dangereux, il faut le dire, nos personnages principaux vont en vivre, des péripéties!

Je ne sais pas encore si c'est un coup de coeur. « La rivière à l'envers » m'a conquise, certes, mais n'étant pas le public cible, peut-être qu'il me manquait un petit je-ne-sais-quoi. Néanmoins, j'ai plus qu'adoré la façon d'écrire de l'auteur Jean-Claude Mourlevat. C'est la première fois que je le lis, mais certainement pas la dernière. Sa plume est délicieusement agréable à lire.

• J'ai lu l'intégrale de cette histoire, je pensais avoir préféré le tome 1 sur le voyage de Tomek, mais après avoir tourné la dernière page du tome 2 raconté par Hannah, je ne sais pas, je ne sais plus lequel des deux j'ai préféré... Ce qui est certain, c'est que j'ai passé un très bon moment de lecture. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Les pages défilent toutes seules, les chapitres s'enchaînent facilement, rapidement. Je pensais au début, à tord, que le tome 2 serait la suite mais non : nous avons les deux visions du voyage, des deux enfants. le premier tome est rédigé à la troisième personne du singulier, et le second est à la première personne, comme si Hannah racontait son (très long) voyage à Tomek. Mon seul regret? Ne pas avoir de nouvelles d'eux... Un troisième tome, aurait fait des heureux ! Également, la fin peut-être, m'a semblé trop facilitée. Mais je n'oublie pas que pour des enfants, c'est parfait.

• Je ne peux donc, que vous recommander cette jolie duologie jeunesse, un premier pas vers l'imaginaire pour les plus jeunes, mais pas que. Je suis persuadée que cette petite pépite plaira à beaucoup d'adultes (ce qui est même déjà le cas !). de mon côté, vous l'aurez compris, ces deux bouquins m'ont charmés. :-)

La rivière à l'envers est la quête fabuleuse de deux enfants. Elle les mènera à la rencontre de personnages hauts en couleur, sympathiques et généreux.
Ce périple est vécu et raconté à travers les yeux différents des deux enfants.
Un petit bijou de la littérature de jeunesse!

Petit retour de dix ans en arrière.
Cette petite madeleine de Proust m'a encore une fois ravie. Ces deux aventures autour de la rivière qui coule à l'envers sont tellement enrichissantes de leçon de vie.
La plume de Jean-Claude Mourlevat est très captivante et vous plonge dans cet univers onirique rempli de surprises et de magie.
Tomek et Hannah sont très attachants de par leur naïveté et les émotions qu'ils nous transmettent. Les personnages secondaires le sont tout autant. J'aurai aimé m'attarder dans certains des endroits que les personnages ont découvert.
L'histoire est remplie de petites leçons de vie qui se découvrent à tout age, certaines, plus faciles, viendront toucher les plus jeunes mais les plus complexes toucheront les plus grands avec plus de finesse, amenant à la réflexion.
J'ai presque envie de relire ce livre dans 10-15 ans juste pour voir si ce duo pourrait m'apprendre encore de nouvelles choses !

Au début, je devais lire la première partie pour mon cours de français mais, après l'avoir fini, j'ai voulu lire la suite ! L'histoire est vraiment formidable et elle est exactement dans le genre de roman que j'écris et je trouve qu'il y a un petit style Alice au pays des merveilles. En tout cas moi j'ai adoré ce best seller, numéro 1 des ventes (surtout des profs de français).
Je vous le recommande vraiment c'est une histoire fantastique : )

C'est la nouvelle édition de PKJ qui m'a convaincue de me lancer dans cette lecture. Je connaissais l'auteur, qui ne le connaît pas? J'en apprécie la douceur de ses récits pour enfants qui nous plongent dans des bulles de bien-être. J'y ai retrouvé ça dans celui-ci. Un cocon où il fait bon se lover. Des personnages bienveillants, accueillants, aidants qui aide le récit à se dérouler comme sur des roulettes. Ca fait tellement de bien.
J'avais entendu qu'il fallait attendre entre les deux tomes pour éviter les répétition et finalement j'ai préféré enchaîner les deux tomes et je ne suis pas du tout d'accord, les deux tomes sont totalement complémentaires. Pas du tout rébarbatifs puisque les passages où les deux personnages sont réunis ne sont pas relatés dans le deuxième tome.
En tous les cas je recommande chaudement. Si vous avez des neveux, des nièces, des petits cousins ou cousines à gâter en cette fin d'année n'hésitez pas, c'est le cadeau idéal!!