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3,99

sur 1942 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Terrienne je suis, Terrienne je resterai ! Surtout après avoir lu le beau roman de Jean-Claude Mourlevat !

Celui-ci nous fait « goûter » à un univers complètement aseptisé, sans odeur, sans relief, sans musique, sans sentiments. Enfin, « goûter » serait plutôt un mot inadéquat, puisque dans ce monde, le plaisir n'existe pas. Les habitants y meurent, littéralement, d'ennui aux alentours de cinquante ans : ils s'asseyent, se laissent glisser, se laissent mourir. Ils ne respirent pas, non plus, et de leur cage thoracique creuse ne peut s'échapper qu'une voix métallique.

C'est dans cet univers cauchemardesque, accessible par une certaine route cachée au détour d'un carrefour, qu'Anne va s'aventurer : sa soeur a été capturée par un de ses habitants en mission sur la Terre pour servir de « compagne » à un Grand. Elle découvrira heureusement que tous ces gens ne sont pas pareils...

Je recommande ce roman à tous ceux qui se plaignent de la vie que nous menons, du bruit, de la saleté, des chiens qui aboient, des voisins qui se disputent, de la pluie, du froid, de.., de..., de....
Je recommande particulièrement ce roman aux ados qui trainent leur ennui sur les bancs de l'école, qui s'enferment dans leur chambre, qui râlent sur tout, et je suis absolument certaine que cette lecture leur fera aimer la vie, leur fera goûter à tout ce qu'elle offre.
Ils se rendront compte, comme moi, que vivre est une chose merveilleuse, que voir, sentir, entendre, goûter, aimer, détester, se disputer, se réconcilier, s'émouvoir, trembler, rire et pleurer, naître et vieillir nous rend profondément humains et nous relie les uns aux autres.

« Vous ne respirerez plus jamais de la même manière », est-il dit sur la quatrième de couverture. Je peux vous garantir que c'est tout à fait vrai !
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Un lieu-dit. Un carrefour. A droite, une petite route de campagne qui se perd dans la brume, et au-delà, si l'on continue son chemin, l'hôtel « Légende » : la porte de « l'ailleurs » qui s'entrouvre, et le paysage soudainement avalé, remplacé par un autre…

Le monde qu'on y découvre est oppressant. Un monde propre, immaculé. Un ciel figé. Un silence qui va au-delà du mortel. Un monde sans couleurs, sans odeurs, et sans rondeurs : tout y est droit, net, carré, et d'un gris terne… Un monde tellement étouffant que l'on peine à y respirer ! D'ailleurs, ses habitants, propres, parfaits, pétrifiés, désincarnés, interchangeables, commutables, permutables, et jetables, ne respirent plus...
Le rêve pour l'apprenti dictateur et son homme nouveau. Remarquez ! Ce n'est pas dans ce monde qu'on se choperait le covid19… Pour eux, la Terre n'est d'ailleurs qu'un monde de légende absolument repoussant, bruyant, infernal, infecté et grouillant de virus…

Pour essayer de retrouver sa soeur Gabrielle, disparue corps et âme, Anne Collodi va entrer dans ce monde avec son iPod, ses baskets, son nez qui coule et ses idées toutes faîtes. Dans cette enquête périlleuse, elle sera aidée et soutenue par des hommes et des femmes des deux mondes, des marginaux, des fureteurs, des amputés du coeur.
Anne va y mettre un brin de tous les diables, et c'est très bien ainsi.

Quel beau roman. Vif, alerte, captivant… On découvre en même temps que les personnages cet environnement tellement angoissant… On aurait fait les mêmes erreurs qu'eux, on aurait eu les mêmes appréhensions…

Décidément ! la pureté et la perfection sont bien d'une tristesse sans nom…






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S'asseoir peu importe où et quand : et attendre qu'on vienne vous chercher pour vous débarrasser du fardeau de vivre. Cela se passe ainsi dans la société que nous présente Jean-Claude Mourlevat dans Terrienne. l'ennui, le désespoir, le désoeuvrement d'une vie aseptisée, morne et programmée, sans illusions, imprévus, uniforme tel la ligne d'un encéphalogramme plat. Ça, c'est la vie des gens de là-bas ! Enfin, des petites gens ordinaires...

Car pour l'élite de ce monde-là, il n'en va pas de même. La distraction suprême est de franchir l'interdit, briser le tabou ultime :

La main posée sur une poitrine aux abois : un souffle par procuration.
La capsule verte croquée pour tout oublier : un salut par nécessité.
Le sel des larmes bues au bord des yeux : une saveur inconnue sur la langue.
Le ventre arrondi par le viol et la contrainte : une condamnation à mort sur le champ.

Parce que dans ce monde-là, univers parallèle en marge de notre bonne vieille terre, on ne pleure ni ne rit, ne respire ni ne soupire, n'enfante ni ne jouit. Les sensations corporelles sont une aberration, écoeurantes à vomir. Seuls quelques hybrides mâles, sont autorisés à avoir accès à cette sensorialité. Leur fonction est toute trouvée dans cette société :

Et au milieu de tout cela : soeur Anne, qui se débat et s'accroche aux traces laissées par Gabrielle, son aînée perdue dans ce monde de fous. Elle sera aidée dans cette quête par un vieil écrivain en désespérance, une réceptionniste, sympathisante terrienne et... je vous laisse découvrir la suite.

J'ai ressentie cette angoisse, cette crainte distillées par l'auteur et j'avoue avoir eu le coeur serré d'émotions à la fin :

Si c'est l'action effrénée qui vous pousse, vous motive dans le choix de vos lectures, Terrienne ne sera pas une évidence pour vous, ni un premier choix. Et pourtant, je ne peux que vous encourager à le lire. Tout au long de ce livre, court une tension qui ne nous fait le lâcher qu'à la lecture du dernier mot … Pour mieux repartir de nouveau !
Lien : http://page39.eklablog.com/t..
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J'avais beaucoup aimé les précédents livres de Jean-Claude Mourlevat mais celui-là m'a paru meilleur que les précédents, plus abouti. Difficile d'oublier les protagonistes de cette histoire. Et le monde parallèle dans lequel pénètre Anne pour rechercher sa soeur, s'il est effrayant, n'est malheureusement pas, par certains aspects et l'évolution que l'on peut craindre, éloigné du nôtre. En cela, ce livre apporte beaucoup. Terrienne nous montre la face noire que notre monde pourrait prendre et nous crie de préserver notre monde d'en aimer le moindre brin d'herbe, le moindre souffle, de préserver la vie et sa magnifique variété !.
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Aussitôt entre les mains, aussitôt commencé. Et surtout, aussitôt lu. C'est simple, impossible de m'arrêter avant la fin. le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce roman est "fascinant".

Pas tant pour l'histoire, ni "l'autre côté" crée par Jean-Claude Mourlevat,mais bien pour ses personnages et surtout son style. Il ne se passe rien, et pourtant on est captivés, et on ne peut s'empêcher de tourner les pages encore et encore. Car oui, il faut le dire : il n'y pas d'action - pas de courses poursuites à travers la ville à 3h du matin, de combats entre gentils et méchants... rien de tout ça. Juste Anne, qui se retrouve dans un "autre côté" inconnu où elle espère retrouver sa soeur.

D'abord seule, Anne a fini, par y trouver des alliés (je dirais même des amis) prêts à risquer leur vie pour elle et sa soeur. Elle est une étrangère pour eux - terrienne diraient certains, contagieuse et dangereuse diraient d'autres. le résumé parle d'un "ailleurs dépourvu d'humanité" mais je ne vois pas les choses comme ça. Pour moi, c'est juste une forme différente d'humanité - ils ont des émotions et ressentent les choses comme nous, ils se refusent juste à mettre un nom dessus.

Terrienne c'est l'histoire de Anne, 17 ans, arrivée bien malgré elle de "l'autre côté". Elle n'a pas de pouvoirs, de dons ou peu importe le nom que vous donnez à ça, et pourtant, elle n'en est pas moins une fille exceptionnelle. Sa plus grande force : sa capacité à garder la tête sur les épaules. Même dans les pires moments, elle arrive à garder son calme et à réfléchir. S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est de prendre les mauvaises décisions. Mais bizarrement, elle ne prend pas pour autant toujours les bonnes décisions. Disons juste qu'elle prend les décisions qu'il faut, au moment qu'il faut.

Terrienne est à l'opposé de tous les romans fantastiques YA qu'on trouve en ce moment dans les rayons, et c'est ce qui le rend si particulier. J'aurais voulu vous parler de "l'autre côté" plus en détail, des alliés de Anne, de Estrellas et d'un tas d'autres choses encore, mais cela serait beaucoup trop spoiler et vous gâcherait tout le merveilleux de l'histoire. Jean-Claude Mourlevat nous distille les informations au compte-goutte, et ne cesse de nous surprendre.

Son style, si poétique et épuré, quant à lui, nous transporte de bout en bout et nous fait passer par une jolie palettes d'émotions : d'abord curieux, on est ensuite intrigués par l'histoire et cet autre "côté" pour finir par angoisser, pleurer, rire avec ces personnages si attachants qu'on en viendrait presque à regretter qu'ils n'existent pas réellement.

Terrienne fait partie de ces livres qu'il faut avoir lu au moins une fois, et de préférence jusqu'à la fin. Je ne suis habituellement pas du genre à dire "Vous devez absolument lire ce livre" mais cette fois je le ferais car Terrienne mérite vraiment ces avis dithyrambiques qu'on trouve partout. Vous pourrez accrocher ou pas, mais en tout cas vous serez "marqués" par lui : Terrienne faisant partie de ces romans qui ne laissent personne indifférent et auquel on repense encore des semaines plus tard...
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Moi qui au toujours été traumatisée par la mort depuis toute petite, je ressors de cette lecture un peu apaisée à ce sujet mais ce n'est pas l'essentiel de ce roman...quoique ! Qu'est-ce que vivre si il n'y a pas la mort par la suite ? Mais bref, commençons pas le commencement :

Anne Collodi ne voyait pas d'un très bon oeil le mariage de sa soeur Gabrielle, non pas parce qu'elle n'était pas heureuse pour elle mais parce qu'elle trouvait bizarre celui qui allait devenir son époux, et encore bizarre est un mot trop faible pour qualifier ce dernier. Comme Anne aurait voulue se tromper mais suite à la disparition des nouveaux époux et de tous les amis du marié le lendemain du mariage peut laisser penser que quelque chose de dramatique s'est produit et c'est bel et bien le cas. Aussi, lorsque notre héroïne entend à la radio un appel à l'aide hachée de sa soeur aînée, elle sait qu'elle ne s'était pas trompée et qu'il lui revient, à elle et à elle seule, de la retrouver. C'est en faisant de l'auto-stop qu'Anne rencontrera Etienne Virgil, un auteur d'un certain âge à qui elle demandera toujours de la laisser non pas là où elle voudra se rendre mais à 3,5 kms exactement de l'endroit indiqué. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce dernier n'aurait pas pu s'y rendre...car pour cela, il faut être conscient du danger et accepter de passer "de l'autre côté" ? L'autre côté de quoi ? Mystère mais toujours est-il qu'à cet endroit-là, les choses n'existent pas ou du moins existent-elles en partie mais n'ont pas du tout la même signification qu'ici. Il y est interdit par exemple pour une personne comme Anne de chanter, de crier, de courir, de pleurer, d'être triste ou joyeuse...et même de respirer !

Un ouvrage captivant qui me faisait de l'oeil depuis un certain temps à la bibliothèque et que je vais restituer à regret...mais me restera ce souvenir angoissant mais absolument bouleversant et attirant de cette prodigieuse lecture . Bref, vous l'aurez compris : un ouvrage que je ne peux que vous recommander !
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Avec très peu d'action, mais une grande qualité d'écriture, voici un roman étonnant. Il est question de rencontres improbables, d'univers différents, de différences entres les mondes et entre les gens, d'émotion aussi, même si les émotions manquent cruellement dans le monde aseptisé et déprimant où Anne va chercher sa soeur. J'ai plongé sans réserve dans cette histoire, c'est un très beau roman.
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Un roman qui ne manque pas de souffle ! Et pourtant...

Sur Terre la vie est si belle, avec tout son vacarme, son désordre. Parce qu'elle vibre aussi au bruissement des feuilles, au refrain d'une chanson, à l'odeur d'un bon petit plat, aux éclats d'un rire, à la pensée libre, aux couleurs multiples... aux larmes salées.

Anne en allant chercher sa soeur disparue dans un monde inconnu, qui ne vibre pas, qui ne respire pas, propre et sans odeur, va comprendre la chance qu'elle a d'être une Terrienne.

Cet autre monde, où même les étoiles ne scintillent pas, est comme une enveloppe sèche, où des hommes et des femmes existent mais ne vivent pas.
Un monde qui fait frémir. Un monde métallique, froid et sans âme.

Anne embarque dans son aventure un vieux monsieur, un écrivain un peu perdu, en panne d'inspiration.
Je me suis dit : et si nous étions dans le roman de cet écrivain de science fiction. Un écrivain qui s'éclipse pour laisser la place à son héroïne. Un écrivain fantastique.

Sur Terre, Anne recueille dans le creux de sa main un merveilleux scarabée vert.

"Elle gardait sa paume ouverte et le vert du scarabée irradiait au milieu de tout le sombre que faisaient ses vêtements, le tableau de bord et le sac de voyage.
- On en trouve sur le sarcophage de Toutankhamon, dit-elle.
- Ah...
- Ils sont le symbole de l'éternel retour.
- Vraiment ?
- Oui, du soleil qui revient, qui échappe aux ombres de la nuit, chaque matin, et qui remonte dans le ciel. "

Un symbole d'espoir, ce petit scarabée vert, pour sortir sa soeur de cet enfer où elle ne peut survivre qu'en avalant chaque jour une petite pilule verte. Un monde où les gens meurent d'ennui, alors qu'ils ont éradiqué les maladies et les accidents. Ils ont aussi éradiqué l'amour et les sentiments, faute de souffle pour la vie.
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Vous avez dit littérature jeunesse ? Certes, cette histoire est accessible pour un jeune public mais bon sang quelle claque !

Je remercie tous les membres du club lecture imaginaire et tout particulièrement Dixie qui a proposé ce livre.

J'ai vraiment eu un mal fou à lâcher ce livre et laisser repartir Anne, Gabrielle et Bran. Je ne cite ici que les personnages principaux même si les personnages secondaires qu'ils soient alliés ou non sont brossés avec un génie du détail qui frise la perfection. A lire ce livre, on passe par tout un panel d'émotions : on trépigne, on pleure, on rit, on sourit, on pleure à nouveau, on frisonne, le coeur joue les cavalcades, on soupire de soulagement, on sourit pour terminer sur un ultime frisson. Un peu à l'image d'une histoire où l'on croyait tout danger écarté et où un oeil gigantesque s'ouvre derrière vous juste avant le fondu au noir et vous emplit de sa présence menaçante.

En cela, cette histoire m'a beaucoup fait penser à Neverwhere de Gaiman, l'intrusion dans un univers réel d'une porte pour ailleurs.
Le côté déshumanisé aussi, déroutant de réalisme froid, le monde aseptisé de Campagne, Lorfalen et surtout Estrellas qui laisse planer une menace en cas de perte de notre humanité.
Le style de Mourlevat est précis et pourtant très empathique. Les scènes sont parfois brutales et laisse le coeur au bord des lèvres de trop d'émotions et pourtant j'ai éprouvé la curiosité, l'envie irrépressible de continuer dans cette fuite en avant, ce retour en arrière, pour retrouver cette respiration, ces sensations profondément humaines, dont on mesure la préciosité une fois la dernière page tournée.

Une apnée comme symbole d'une hymne à la vie. Ne vous asseyez pas et lisez le !
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Etienne est un vieil homme un peu déprimé en ce moment. Il est écrivain et il sent bien que sa plume n'est plus aussi bonne qu'avant. Son dernier livre, qui sortira bientôt, est complètement nul, il ne l'a fait publié qu'à cause du cirage de pompes de son agent et autres personnes de son entourage professionnel.

Il voit une jeune fille qui fait du stop, elle a l'air d'avoir le même âge que sa petite fille, il la prend donc, et elle lui dit qu'elle va à Campagne, à quelques kilomètres d'ici.

Il la trouve tout de suite étrange, elle ne parle que de choses assez personnelles, presque intimes. Elle est franche dans ces questions, et à un moment, il pense même qu'elle a peut-être un petit retard mental.

Après l'avoir recroisée quelques jours plus tard, il se prend à la trouver attachante, et espère la revoir un autre jour, faisant du stop.

Sa prochaine rencontre avec elle va se dérouler d'une façon extraordinaire ... à travers sa radio ! Après avoir entendu un appel au secours via les ondes de sa radio, il se dirige vers Campagne, et va entrer dans un monde dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence, un monde où les émotions n'existent pas, où le goût n'est présent nulle part, où des choses naturelles comme rire, pleurer, transpirer, ne se fait pas.

C'est dans ce monde qu'Anne se rend depuis quelques temps, pour retrouver sa soeur qui a disparu du jour au lendemain.

Cet univers parallèle où personne ne respire cache bien des horreurs, mais au milieu de tout ce fade, ce blanc, cette absence de naturel, on peut encore trouver des perles qui brillent doucement dans le crépuscule.



Ce livre est tout simplement sublime.

L'écriture, d'une fluidité incroyable, nous emporte réellement dès les premières pages et plaçant immédiatement les personnages dans nos coeurs.

Dès le début, nous nous interrogeons. Déjà, sur le chemin que va prendre cette histoire, ensuite, sur ce qui est arrivé à la soeur d'Anne, pour au final, se ronger les sangs au sujet d'Etienne et d'Anne.

Il m'est arrivé de suffoquer littéralement pendant ma lecture, tellement ce manque de tant de choses que décrit l'écrivain est étouffant, invivable.

Ce livre m'a fait prendre conscience de mon propre souffle, de ma vie en tant qu'humaine, de la chance que l'on a de pouvoir faire tant de choses, et d'éprouver des centaines de sentiments.



La beauté incroyable de ce livre, c'est qu'il est fait de contrastes.

Dans ce monde si froid, la chaleur nous éclabousse merveilleusement.

Dans cet univers aseptisé et blanc, la moindre couleur nous saute aux yeux avec délice.

Dans ce récit où l'on pourrait croire que tout est mort, c'est une véritable ôde à la vie que l'on découvre.

Pendant ma lecture, j'ai eu peur, j'ai espéré, j'ai frissonné et j'ai pleuré, de tristesse comme de bonheur, de reconnaissance, presque.



Je vais éviter de trop m'étaler, je ne veux surtout pas trop en dire, pour que vous puissiez au mieux vous faire votre idée lors de la lecture, mais j'ai juste envie de terminer en disant un grand merci à Jean-Claude Mourlevat qui, dans ces temps de doute et de peur, nous fait aimer la vie, et la terre sur laquelle nous vivons.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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