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EAN : 9781091416369
La Grande Ourse (03/06/2015)
2.74/5   37 notes
Résumé :
Watertown. Banlieue de Boston, novembre 2013. Un retraité sans histoire est retrouvé dans son pick-up sauvagement assassiné. L'enquête est confiée au shérif McCarthy, pugnace, humaniste, déterminé. Au même moment, Franck, jeune détective dandy, décadent et cocaïnomane, double sombre du shérif, mène l'enquête en parallèle, parcourant la ville en quête de sensations nouvelles. Un mafieux de renom, un jeune musicien ambitieux, un romancier vulgaire, des flics besogneux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Une histoire abracadabrante, des détails très glauques, une ambiance glaçante, un vocabulaire recherché et percutant, des personnages haut en couleurs, des paysages américains, une trame difficile à suivre, un style unique...
Voilà la patte de Quentin Mouron.
Cet auteur ne laisse jamais indifférent. Soit on aime. Soit on déteste. Moi j'aime ce qui dérange, ce qui secoue, ce qui me sort de ma zone de confort.
Tous gouttes de sang et un nuage de coke est mon troisième roman de cet auteur et à chaque fois, je ressors perplexe de ma lecture, balançant entre "j'adore" et "je reste sur ma faim". Et j'en redemande à chaque fois !
J'adore parce que c'est délicieusement choquant et passablement délirant. Je reste sur ma faim parce que l'histoire s'est un peu trop vite terminée à mon goût et que je me suis embrouillée les pinceaux entre les différents personnages à certains moments dans l'histoire.
Au final : c'est un bon livre dérangeant à souhaits !
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Bouche bée! je suis restée bouche bée ...
Ce roman tel un O.V.N.I m'a laissée pantoise .
Je vous laisse lire la 4è de couverture pour découvrir les grandes lignes de l'histoire qui vous attend. Si je parle de grandes lignes vous aurez compris que ce sont toutes les autres qui comptent, le plus souvent blanches mais parfois rouges.
Quentin Mouron est un tout jeune auteur. Il manie la langue avec virtuosité, mêlant des influences diverses et variées, Dostoyevski entre autres, il sait entrainer son lecteur dans un tourbillon de pensées , le lecteur en sort un peu groggy , perdu par moment mais intrigué au plus haut point.
Une expérience livresque surprenante et déroutante même si le tableau de la société bostonienne brossé par l'auteur laisse un arrière-goût amer et désespéré.
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En ce qui concerne les polars, je ne crois pas être quelqu’un de difficile…

Rien que sur les six derniers mois, quatre Thilliez, deux Commère, le dernier Vargas… Bon je ne dirais pas que tous sont des chefs-d’œuvre, mais en général quand je rentre dans un polar, j’ai du mal à en sortir. Ca me le fait pas que pour les polars d’ailleurs... avec ma femme c’est pareil.

D’ailleurs je me pose une question : ce livre est-il vraiment un polar ?
Allez hop, un p’tit coup de Littré.
Tiens d’ailleurs, aucune critique du Littré sur Babelio. Allez, qui s’y colle ? Et après lecture in extenso, siouplaît, pas d’excuse à la mords-moi-l’nœud du genre « Je suis pas allé au bout, c’était pas intéressant » ou « De toute façon on m’a raconté la fin ».

Donc un p’tit coup de Littré. Edition 2006 pour moi. Alors :

Polar : n.m. [polaR] (abrév. de policier) Fam. Roman ou, plus rare aujourd’hui, film policier. Lire des polars dans le métro.

« Lire des polars dans le métro » Tiens, y aurait pas une contrepèterie là ? Je cherche… Avec molards bien sûr, mais le pétro je crois pas que ça existe… Tant pis, si quelqu’un trouve… Ce serait marrant si le Littré était plein de contrepèteries.

Bon alors du coup je tourne la page (du Littré) et je regarde « policier » tant que j’y suis. Des fois que j’y trouverais une contrepèterie…
Et donc je trouve : Roman, film policier, dont l’intrigue est fondée sur une affaire criminelle.

Bon, je suis renseigné, Trois gouttes de sang et un nuage de coke est bien un polar.

En un sens ça me rassure, je me disais il y a quelques temps, c’est bizarre, tous les polars que je lis, je les trouve captivants, bien pensés, parfois même bien écrits, je dois pas avoir d’esprit critique…

Et finalement, si, j’en ai, parce que là… comment dire… je me suis un poil emmerdé tout de même. Pas tout le temps non plus mais…

Alors, que je vous explique un peu.

Au début, ça démarre bien, comme souvent dans un polar, on rentre vite dans le vif du sujet.
Présentation des personnages principaux : McCarthy, shérif d’une petite ville de la grande banlieue de Boston, et Franck, détective privé de passage dans la ville, élégant, décalé, cocaïnomane… étrange pour tout dire. On en apprendra de plus en plus à propos de Frank, tout au long du livre. Avec en fin de compte, je trouve, l’impression de ne pas avoir fait le tour du personnage. Comme s’il nous avait manqué des éléments, comme si l’auteur avait oublié de nous faire part de certaines choses.

Et bien sûr le crime : un retraité de 70 ans, retrouvé égorgé et les yeux crevés dans son pick-up, sans mobile apparent.

A priori tout est là pour une bonne histoire, il y a plusieurs pistes, des personnages secondaires intéressants, la mafia et la drogue qui s’en mêlent…

Mais la mayonnaise ne prend pas. Le récit est comme entrecoupé de digressions, non sans rapport avec l’histoire, mais n’y apportant à mon sens pas grand-chose. Digressions de Franck ? Ou de l’auteur lui-même ? La frontière n’est pas claire… Digressions sur le genre humain et sa fatuité. Digressions sur l’art et les musées.

Et une fois le livre refermé, une impression de frustration. Certaines questions concernant l’enquête sont restées sans réponse. Comme par exemple,
Il peut rester des zones d’ombre, tout ne se doit pas d’être tiré au clair, mais cet élément, quand il surgit, est présenté comme un nouvel indice, comme un tournant de l’enquête. Et on a finalement l’impression que l’auteur a oublié de l’exploiter par la suite, de lui donner une explication qui cadre avec le reste et nous mène au dénouement.

J’ai été déçu par ce livre mais Quentin Mouron est un jeune auteur, qui a assurément de bonnes idées et le temps de progresser. A voir dans quelques années…

Merci à Babelio et aux éditions de La Grande Ourse d'organiser et de participer à Masse Critique.
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C'est avec une très grande surprise que je lis mes mails en apprenant le résultat de la masse critique spéciale fiction et non fiction de Babelio, j'ai donc reçu Trois gouttes de sang et un nuage de coke.
Je viens tout juste de le finir, ce livre se lit rapidement même si j'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire au début.
Mais avant de parler de l'histoire parlons du livre en général, j'ai beaucoup aimé la couverture, en plus du résumé en quatrième de couverture, c'est elle qui m'a incité dans mon choix pour la masse critique. Elle est assez sobre mais l'image annonce tout de suite la couleur concernant l'histoire du livre.
Par contre, je trouve qu'au niveau de l'écriture les pages sont écrites en blocs, et malheureusement ça aide pas beaucoup pour rentrer dans l'histoire.
Est-ce un choix de l'éditeur ou de l'auteur ?
Je ne sais pas, mais j'aime bien lire des livre quand c'est plus aéré, quand il y a des paragraphe. Heureusement que les dialogues cassent ces blocs qui se suivent pages après pages.
Mais bon ce n'est qu'une histoire de goûts, certains aiment, d'autres moins.
Passons à l'histoire, en lisant le résumé, on s'attend à un polars assez noir, je m'attendais à plus de description de scènes de crimes, d'un peu plus de détails sur l'enquête.
A la lecture des premiers chapitres, plusieurs personnages apparaissent, il faut planter le décors.
Tout commence par le meurtre d'un homme retrouvé dans son pickup dans un quartier de la ville de Boston, et on se rend vite compte que l'histoire va tourner autour des deux personnages principaux :
McCarthy et Franck.
Le premier est un flic bon sous tous rapports, avec sa petite vie tranquille avec sa famille.
Le deuxième, est particulier (c'est la manière dont je l'ai ressenti). C'est un détective privé, cocaïnomane, et toujours accompagné de sa 300C noire.
Mais, on a du mal à le cerner, on se demande ce qu'il fait là, on a l'impression qu'il est comme un cheveux sur la soupe. Au fil des chapitres, on découvre l'univers pathétique dans lequel il vit ce qui rend ce personnage atypique. On a envie de le suivre dans le moindre de ses faits et gestes, savoir ce qu'il va faire et pourquoi il va le faire. On veut le suivre dans son investigation, savoir comment est ce qu'il va parvenir à ses fins.
Sans dévoiler l'histoire de ce livre, j'ai un sentiment d'inachevé, de frustration, car l'intrigue est vraiment très intéressante mais pour arriver au dénouement plusieurs éléments sont dévoilés sans être approfondis. Il nous manque des réponses, donc on se pose beaucoup de questions.
Encore une réaction sans doute voulue intentionnellement de la part de l'auteur...mais ce n'est que mon point de vue.
Il y a une chose très intéressante dans cet oeuvre, c'est la place de la culture.
Notamment par les diverses citations révélés avec leurs auteurs au début du roman ou précédant divers chapitres, mais aussi avec les lectures effectuées par le personnage de Franck, à travers la réception chez monsieur et madame le Carré et bien sûr la visite du musée des Beaux-Arts de Boston avec le flûtiste, Lyllian.
J'aurai aimé en savoir plus sur les personnages de Lance le Carré, Ernest Caron et même Franck. Et en savoir d'avantage sur leur histoire, car elle est à peine racontée. Enfin, c'est mon ressenti, c'est pour cela que j'ai un sentiment de frustration.
Je ne connaissais pas l'auteur, Quentin Mouron, mais ça m'a rendue curieuse de lire ses autres livres.
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La nouvelle édition de L'Histoire de la Littérature en Suisse Romande publiée sous la direction de Roger Francillon contient désormais un chapitre consacré au polar romand, ceci grâce à l'expertise avisée de Giuseppe Merrone. Puis s'il faut s'éloigner de nos régions et s'ouvrir au monde, je ne saurais que trop conseiller le Dictionnaire des Littératures Policières, rédigé sous le contrôle expert de Claude Mesplède permettant ainsi de se familiariser avec un genre littéraire extrêmement vaste qui ne supporte guère les assertions généralistes de Quentin Mouron (https://www.youtube.com/watch?v=D4oq2fLh7ZI), jeune auteur suisse romand inspiré, faisant état d'une absence de style due, entre autre, à la piètre qualité des traductions. Mais qu'à cela ne tienne, avec Trois Gouttes de Sang et un Nuage de Coke et L'Age de l'Héroïne, ce romancier prometteur et ambitieux aspire à relever le niveau avec deux polars narrant les tribulations d'un jeune dandy désenchanté, féru d'ouvrages anciens et exerçant la profession de détective privé.

A Watertown, obscure banlieue de Boston, on découvre, dans son pick-up, le corps mutilé d'un retraité sans histoire. En charge de l'enquête, le shérif McCarthy va tout mettre en oeuvre pour découvrir l'auteur de ce meurtre odieux. Il croisera sur son chemin Franck, un jeune détective dandy qui entretient son spleen à grands coups de lignes de cocaïne. Un jeune homme désabusé, un shérif en proie aux doutes existentiels, les deux hommes vont mener leurs investigation en parallèle. Il faut dire que les démarches de Frank manquent parfois d'une certaine ligne déontologique.

A n'en pas douter, Quentin Mouron tient son pari en nous livrant un texte au style aussi affirmé qu'enflammé. Les phrases sont belles, ciselées avec soin et régulièrement agrémentées du mot précis, parfois un brin désuet donnant à l'ensemble cette belle sensation de maîtrise linguistique. Pourtant le verbe soyeux, la phrase racée ne sauraient masquer longuement cette indigence de taille qu'est l'absence totale d'intrigue que l'on perçoit très rapidement au fur et à mesure de la progression d'un roman dissonant et décousu. Car Trois Gouttes de Sang et un Nuage de Coke débute véritablement comme un roman policier avec un crime à résoudre par un duo d'enquêteurs menant leurs diverses investigations. Mais loin de vouloir exploser les codes du genre, Quentin Mouron s'en désintéresse totalement pour se lancer dans une diatribe sociale extrêmement convenue, virant parfois à la farce, comme cette confrontation entre Franck et le célèbre auteur de polars James Ellsor. C'est d'ailleurs probablement au travers du portrait peu flatteur de ce romancier grossier, aux manières frustres, que l'on perçoit toute la considération que l'auteur porte pour le genre policier. Dès lors, on pourrait estimer que Quentin Mouron s'oriente vers le roman noir, type social. Mais il n'en est rien car les thématiques exposées n'entrent aucunement dans une logique visant à alimenter le crime ou l'intrigue d'une histoire échevelée. Ainsi le lecteur est rapidement désorienté comme livré aux réflexions d'un auteur qui ne parvient plus à se dissimuler derrière ses personnages, donnant cette impression confuse de faire face à un être protéiforme qui endosserait les différentes personnalités de protagonistes totalement désincarnés. L'art et la critique, l'obsolescence programmée d'une vie morose et le clivage social des différentes castes composant une société seront autant de thèmes évoqués dans une série d'analyses sociétales aussi pompeuses que prétentieuses.

Avec cet étrange enquêteur dandy, on pense bien évidemment au chevalier Dupin, personnage récurrent des contes d'Edgar Allan Poe lui-même natif de Boston, ville dans laquelle se déroule une partie du récit de Quentin Mouron. Force est de constater qu'il s'agit de références bien trop pesantes, mettant davantage en exergue cette indigence narrative à laquelle le lecteur est confronté. On se tournera dès lors vers le second opus de Quentin Mouron, L'Age de l'Héroïne où l'on retrouve pour la seconde fois notre détective privé atypique.

Brad Medley a du souci à se faire. Il n'a jamais récupéré la drogue livrée par les mexicains. Un manque à gagner considérable qui risque de plomber sa petite entreprise et de le conduire rapidement du côté du cimetière. Il charge donc Franck de récupérer la marchandise qui aurait disparue lors d'un échange dans la région de Tonopah, un trou paumé du Nevada. Il y rencontrera Léah, un jeune serveuse farouche qui officie au Jenny's Dinners, un routier miteux où viennent échoir quelques âmes brisées. Une rencontre qui ravive l'intérêt de Franck pour le genre humain. Mais il y a la cargaison d'héroïne qu'il faut retrouver rapidement.

Dans L'Age de l'Héroïne, on retrouve immédiatement la qualité d'écriture de Quentin Mouron. Les phrases sont plus courtes, plus incisives, mais le style est puissant et flamboyant. Néanmoins, L'auteur renonce toujours à cette envie de nous raconter une histoire et se contente du service minimum avec une intrigue archi convenue. On a la sensation de lire des chutes de plusieurs textes inachevés que l'on aurait rassemblés tant bien que mal pour fournir un roman bancal. C'est d'autant plus regrettable que l'ouvrage n'est pas exempt de quelques belles scènes originales à l'instar de la rencontre entre Franck et une libraire allemande, spécialisée dans les livres anciens et dont le funeste destin laissait présager quelques bons moments de lecture. Puis sans crier gare, de Berlin, on se retrouve dans ce trou perdu du Nevada pour passer en revue quelques personnages stéréotypés qui ne présentent aucun intérêt à l'exception de Léah, cette jeune serveuse mystérieuse. Malgré ce beau personnage qui aurait mérité davantage de développement, le récit s'enlise dans une tragique banalité qui, rapidement, ne présente plus aucun intérêt hormis peut-être ce constat cruel que le polar n'est pas à la portée de tous les écrivains, aussi talentueux soient-ils.

Un style allié à une absence d'intrigue. Avec les deux romans de Quentin Mouron le lecteur aura la désagréable sensation d'avoir fait l'acquisition de deux belles boîtes savamment travaillées ne contenant que du vide. Tout ça pour ça. Dommage.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Vous êtes en train de vous foutre de ma gueule ? demande l'homme à la canadienne.
- Pas le moins du monde ! Je vous trouve seulement...
- Quoi ?
- Extraordinaire ! s'exclame Franck. J'ai côtoyé des millionnaires névrotiques, des mafieux cauteleux, des assassins psychopathes. J'ai personnellement retourné une demi-tonne d'ordures ! J'ai mis mon nez dans des affaires sanglantes, piquantes...Et je suis moi-même un drôle de numéro ! Pour autant, vous êtes mon premier voleur de petits pois surgelés !
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Franck songe à sa propre adolescence. Il ne sortait pas. Il restait toute la journée dans sa chambre, en banlieue de Phoenix, entouré d'ouvriers besogneux qui buvaient avec autant d'application qu'ils en mettaient pour travailler ou pour se reproduire. Chez eux, se détruire était un acte sérieux, mesuré, précis.
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C'est ce que les noctambules nomment communément la "descente". Ils disent parfois, pour illustrer cet état, qu'ils se sont "fracassés contre le sol". Ils s'étaient esquivés... Ils se retrouvent. Ils avaient souhaité l'infinitif... Ils se conjuguent. La tête entre les mains. Les craquements. Tout leur corps qui manque de céder. Certains ricanent encore : les nerfs. D'autres pleurent et veulent mourir. D'autres encore se surmontent, se révoltent : il y a plus ? Donnez ! Donnez ! Hey ! Aboule ! Une prolongation ? Hé ! Un peu ? Non : c'est le matin.
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- Il y a deux putains de tyrannies dans l’écriture…
- Les éditeurs ? Propose le détective sans trop y penser et en regardant ailleurs.
- Non, mon pote, ceux-là font du pognon, c’est clair, c’est net, c’est tout. Je te parle de pire, de la vraie tyrannie, du fascisme authentique : les lecteurs ! Ouais ! Surpris ?
- Pas tellement…
- Vous ne vous figurez pas le nombre de faces de gland qui s’apportent à mes séances de signature pour m’expliquer comment j’aurais dû écrire mon livre, comment je dois écrire les prochains et comment je suis censé être, moi, humainement.
- La deuxième tyrannie, c’est la critique.
- Ceux-là sont des chiens enragés, pour qui vous n’êtes jamais assez bien, pour qui vous n’avez jamais donné assez de preuves. C’est leur grande obsession, la preuve ! Ils attendent quelque chose de vous, vous comprenez ? Alors vous devez leur prouver que vous pouvez répondre à ces attentes. Et ils ont la morgue des types qui ont tout lu, tout entendu, vu tout le monde passer.
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Au Canada, une grand-mère de cent-un ans s'est fait surprendre en train de planquer de l'hero dans sa tasse de café. Quand les flics sont arrivés, elle les as regardés avec un sourire malicieux qui disait : J'ai atteint un âge où vous ne pouvez plus rien contre moi. On me les as toutes faites!
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Videos de Quentin Mouron (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Quentin Mouron
Quentin Mouron - Vesoul le 7 janvier 2015 - Editions Olivier Morattel Quentin Mouron interviewé pour son livre "Vesoul le 7 janvier 2015" aux éditions OLIVIER MORATTEL , au Salon du livre de Genève à Palexpo avec le Club du Livre https://www.club-livre.ch
Quentin Mouron est un écrivain canado-suisse de langue française né à Lausanne le 29 juillet 1989 (30 ans). Il est le fils de l'Artiste Peintre Didier Mouron
En mars 2013, Quentin Mouron reçoit pour son premier roman le prix Alpes-Jura, décerné à Paris par le jury de l'Association des écrivains de langue française (A.D.E.L.F). Il est également invité à Paris, le 1er juin 2013, pour prendre part aux Nuits de la Poésie. En septembre paraît son troisième roman, La Combustion humaine; la charge satirique – à l'encontre du milieu littéraire suisse, mais aussi des médias et des réseaux sociaux – lui vaut plusieurs inimités parmi les écrivains et journalistes romands, tandis que la critique et le public estime généralement que La Combustion humaine est son meilleur ouvrage.
En 2015, Quentin Mouron publie Trois gouttes de sang et un nuage de coke, aux éditions de la Grande Ourse (Paris). le livre connaît un bon succès critique et fait l'objet d'une sortie en poche, aux Éditions 10/18 [archive], ainsi que des traductions en anglais (Bitter Lemon Press [archive], 2017) et en allemand (Bilgerverlag [archive], 2017). En 2016, Quentin Mouron publie l'Age de l'héroïne, aux éditions de la Grande Ourse.
"Début janvier. Un jeune cadre prend le narrateur en auto-stop. Ils roulent jusqu'à Vesoul, en Haute-Saône. Rapidement, les événements s'enchaînent : les deux hommes sympathisent, se découvrent une même envie d'adhérer au monde. Ils fréquentent tour à tour un salon du livre, un festival des sexualités, un congrès entrepreneurial. A la manière de Bouvard et de Pécuchet modernes, ils s'enthousiasment pour les discours et les pratiques les plus contradictoires. A leur insu, ils inventorient les ridicules de notre temps, ils cartographient l'époque. Ils se passionnent tantôt pour la littérature locale, tantôt pour le voguing – danse née dans l'underground new-yorkais des années 70 – tantôt pour la poésie sonore, tantôt pour les plats cuisinés à base de sorgho – qui a récemment remplacé le chia dans la catégorie des graines tendances. Les deux personnages sont nomades. Ils évoquent ces picaros du seizième siècle, avides de dévorer le monde, prêts à tout risquer pour un moment de plaisir."
Oeuvres Au point d'effusion des égouts, La Chaux-de-Fonds, Suisse, Olivier Morattel Éditeur, 2011, 144 p., préfacé par Pierre Yves Lador (ISBN 978-2-9700701-5-3)1 Notre-Dame-de-la-Merci, La Chaux-de-Fonds, Suisse, Olivier Morattel Éditeur, 2012, 120 p. (ISBN 978-2-9700701-7-7)2 La Combustion humaine, La Chaux-de-Fonds, Suisse, Olivier Morattel Éditeur, 2013, 113 p. (ISBN 978-2-9700825-5-2)3 Trois gouttes de sang et un nuage de coke, Paris, France, La Grande Ourse Édition, 2015, 224 p. (ISBN 9791091416368)4 L'Âge de l'héroïne, Paris, France, La Grande Ourse Édition, 2016, 134 p. (ISBN 9791091416467)5 Trois gouttes de sang et un nuage de coke (Édition poche), Paris, France, Éditions 10/18 [archive], 2016, 224 p. (ISBN 9782264067913) Notre-Dame-de-la-Merci (Traduction allemande), Zurich, Suisse, Bilgerverlag [archive], 2016, 96 p. (ISBN 978-3-03762-058-8)6 Three drops of blood and a cloud of cocaine (Traduction anglaise), Londres, Grande-Bretagne, Bitter Lemon Press [archive], 2017, 260 p. (ISBN 9781908524836)7 Drei Tropfen Blut und eine Wolke Kokain (Tra
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