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EAN : 9782844787781
354 pages
Cheminements (04/05/2009)
4/5   2 notes
Résumé :

moins une biographie. Ce n est pas un récit, ni un recueil de poésie. Ce n est pas un livre profond. Aucunement un livre léger. Le jardin sans Rose est un mixage de ces ingrédients superbes. C est une aventure humaine extraordinaire et contemporaine commune à tout homme, à toute femme qui a la chance d arriver en pleine forme à la gare Retraite. Le terminus pour certains. La gare de départ pour Louis. Parce que nous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce n'est pas mon préféré des Moutard . Une lecture qui m'a énervée. Un Louis que je ne supporte pas. Une écriture un peu trop scolaire à mon goût : l'auteur est un élève appliqué. D'excellents passages descriptifs, de belles comparaisons. Je pense au cornet de glace, au pain, au cycliste... J'ai perçu, au début, de la colère entre les mots qui va évoluer en une attendrissante douceur à la fin. Vivement un autre Moutard ! Car un Moutard ne se ressemble jamais...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Comme le cornet glacé...Ce que désormais je nomme le syndrome de Miko...
D'abord ôter l'opercule cartonné collant du cône glacé. Se lécher les doigts et attaquer la croûte. Brune, bosselée avec ses pépites saillantes de noisettes pilées, cette écorce de chocolat craque sous la langue et énerve le palais. Le nec plus ultra! Cela semble bien parti. La preuve en est que dessous se cache la glace crémeuse et fondante, brillante entre les veines de cacao qui l'irriguent de ses ruisseaux délicats. Le top! Un bien joli prodrome! En avant pour le voyage! A moi la volupté! Ou, définitivement oui, l'enfance de Louis a été comme une douce promesse.
Et soudain, sans prévenir, vulgairement presque : le cornet.
Le cornet et son insipide gaufrette. Un tube vide, vide et mou, mou et mouillé, plein d'air et de rien si ce n'est de regrets. On se dit que cela va passer. On se rassure, le cornet ne peut être vide jusqu'au bout. Alors on avale sans mâcher, sans goûter, sentiment bizarre dénué d'envie. On passe la moitié. Rien. Un goût de papier mâché. Rien. On arrive aux trois quarts. Toujours rien malgré les espoirs. Alors on met son oeil dans le trou, pour voir jusqu'où va le néant. Au fond, c'est tout noir. Puis la langue y passe, une langue que l'on rend fine et longue, une langue de colibri. Rien à faire, c'est du vol, du vol de bonheur, du vol du plaisir, du vol de colibri : du surplace...
[...]
Cach tout au fond du fond du mini-cône retant, dans l'extrême pointe, le nectar chocolaté mélangé aux effluves de vanille surgit. Un diamant de cacao amer et long en bouche. Fondu, sublimé, consolidé, il s'était figé là le coquin, juste dans la pointe. Et il attaque les dents. Et il submerge l'intérieur des joues. Et il titille les papilles. Et dir qu'on avait failli jeter le reste. On avait failli écourter, abréger puisque tout était joué d'avance. Ah! Le suprême caao! Ah! La sublime vanille! La fêve, et la gousse son amante, pour quelques secondes de plaisir. Des secondes de volupté qui vous font accepter le cartonné, oublié le mou, le mouillé, le décevant, le vain, le rien...l'antécédent...
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Louis, qui a gardé gravé dans son esprit les interminables jambes dorées de Brigitte, deux baguettes à la mie tendre et serrée, écarquille les yeux à la vue des deux pains courts et blancs qui apparaissent au travers des présentoires. Jeanne est à Brigitte ce que le croûton à soupe est au pain de mie. Le reste de sa silhouette, dès qu'elle se découvre, le conforte dans son jugement. En matière de viennoiserie, Jeanne présente de sérieux atouts : deux miches imposantes et laborieusement soutenues reposant sur une brioche des plus rebondies. Quant aux fesses, le boulanger de la vie n'a pa lésiné sur la levure...
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