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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vous avez toujours tripé sur la Route 66, rêvé d'enfourcher votre Harley,
votre tondeuse à gazon ou votre motobécane pour tracer le bitume à la conquête de l'Ouest et du rêve Américain mais en réfléchissant, vous trouvez que ce n'est pas très original. Alors pourquoi ne pas jeter votre dévolu sur une route bis, la sublime route 1 qui longe toute la cote Est, vue sur le Pacifique garantie !
Michel Moutot vous fait revivre  la naissance de cette autre route mythique. Construite dans les années 30, elle relie San Francisco à Los Angeles. Et je peux vous dire sans trop en dévoiler que sa construction n'a pas été du gâteau. Son bouquin commence sur les chapeaux de roue. du haut du rocher de Big Sur, avec une vue  panoramique plongeante sur l'océan pacifique,  Hyrum Rock, un Mormon polygame marmonne qu'il n'a pas du tout envie que cette satanée route traverse son havre de paix. Mais des hommes et des engins de construction, emmenés par Wilbur Tremblay, un tout jeune ingénieur,  s'approchent à pas de géant. le choc risque d'être terrible...
A travers  Route one, Michel Moutot a réussi à nous retracer l'Amérique des années 30, celle des chantiers titanesques mais aussi de la Grande dépression à la Steinbeck en n'oubliant pas d'y inclure la main mise de la mafia. Méfiant au départ du trajet qui aurait pu être tape à l'oeil, je me suis finalement laissé guider par la plume fluide de Michel Moulot. le spectacle en valait la peine. Au final, Route one, c'est un bon road trip.
Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions du Seuil pour la découverte.
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C'est une vue célèbre, dont aucune série ou film se déroulant en Californie ne se prive : cette route qui suit les escarpements rocheux au ras de la côte. C'était un projet ambitieux, au temps des grands travaux dans une Amérique sûre de son fait, ignorant encore la catastrophe imminente qui allait ébranler une économie fragile.
Il n'en reste pas moins que ce chantier a vu le jour, provoquant des drames, des pertes humaines liées à l'absence d'anticipation des dangers. Les propriétaires de terrain sur le trajet n'ont pas non plus le choix. Malgré tout la coalition des Rock, une famille mormone, lutte par tous les moyens pour protéger son pré carré, et pour cause, la mine d'or qu'elle y exploite discrètement risque fort de disparaitre avec les travaux.

On suit en parallèle, ou tout au moins en décalé, le destin du jeune Wilbur Tremblay, orphelin brillant que son adoption par un couple aimant a tiré d'affaire. C'est un ingénieur doué et c'est à lui que l'on doit l'achèvement de cette route.


La construction du roman est très décousue, on passe d'une époque à l'autre sans grand logique, il faut donc un peu de temps pour se repérer, et remettre les personnages dans leur contexte. Je ne vois pas l'utilité d'un tel procédé, hormis celle une tendance qui se généralise. Ce n'est pas le plus confortable pour le lecteur.

L'histoire n'en est pas moins passionnante, pour ce qu'elle raconte des vies de pionniers et des aléas du développement des Etats -Unis. Las Vegas n'est qu'un petit village qui vit déjà des revenus des tripots et de la prostitution, faisant fi des lois de prohibition. La mafia oeuvre avec beaucoup de persuasion.


Hormis la construction du roman déroutante, j'ai vraiment beaucoup aimé cette tranche d'histoire américaine.

Merci à Babelio et aux éditions du Seuil

320 pages Seuil 6 mai 2022
Masse critique babelio
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Différents personnages, différentes époques.
Un trait d'union : un long ruban d'asphalte, la fameuse Route One qui borde la côte pacifique des États-Unis.
Une route que vous ne pouvez pas ne pas connaître tant elle est présente dans de nombreuses scènes de films, balcon vertigineux et magnifique surplombant l'océan.

Quarante-deux courts chapitres pour conter une grande épopée : un chantier colossal par la taille, par la durée, par les difficultés rencontrées, par le nombre de personnes impliquées.
Je retrouve ce qui m'avait tant plu dans Ciel d'acier : la capacité de l'auteur à mêler habilement Histoire et fiction. Route One met en scène de nombreux personnages, réels ou sortis de l'imagination de Michel Moutot, le tout dans une cohabitation très crédible.

Embarquer sur la Route one, c'est découvrir une histoire d'hommes ambitieux, prêts à affronter tous les dangers et surmonter toutes les difficultés d'un chantier titanesque, à une époque où les moyens techniques étaient bien pauvres.
C'est aussi suivre sur plusieurs générations une famille de mormons, voir les conséquences du krach de 1929 et croiser un instant Al Capone.

Embarquer sur la Route one, c'est voir un petit clin d'oeil à John Irving et son immense L'oeuvre de Dieu, la part du Diable.

Embarquer sur la Route one, c'est vivre un petit morceau de l'histoire des États-Unis, et c'est avant tout un grand plaisir de lecture.

Un grand merci à Babelio pour cette Masse critique privilégiée et aux Éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre qui, après le passionnant Ciel d'acier me donne envie de découvrir les romans de Michel Moutot que je n'ai pas encore lus.
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Côte du Pacifique.
Au début du XXème siècle se construit la route One qui va relier San Francisco à Los Angeles.
Elle sera terminée en juin 1937
Des hommes, des machines révolutionnaires partent à l'assaut des falaises abruptes.
Rien n'est facile, tout est risqué, même et surtout la vie des hommes qui sont venus de tout le pays espérant trouver du travail..
Tout est démesuré.
La tâche semble impossible.
Un jeune ingénieur mène les travaux.
Il aura affaire à un richissime propriétaire qui refuse qu'on traverse ses terres, un mormon obstiné et redoutable.
La mafia s'en mêlera aussi.
Quelle belle surprise que ce livre !
J'avoue qu'un livre sur la construction de ponts et de routes ne me branchait guère au départ.
Or c'était sans compter sur le talent de Michel Moutot, auteur dont j'ignorais l'existence.
Son écriture est claire, efficace.
Il réussit à intéresser en romançant l'histoire, et en remontant à 1847 pour situer ses personnages.
Les sauts dans le temps ne facilitent pas la lecture et demandent une certaine concentration, mais le résultat est absolument brillant.
Une page d'histoire passionnante, des paysages époustouflants.
On assiste à la fin d'une manière de vivre et à l'émergence de tous les possibles, avec un réalisme incroyable.
Tout est visuel dans ce roman, les lieux, les personnages, les situations.
Une superbe réussite.
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Cette lecture je l'ai faite grâce à une masse critique privilégiée de mon cher Babelio.

Merci à l'équipe de Babelio et aux éditions Seuil.

De Michel Moutot, j'avais déjà lu "Ciel d'acier" qui comme dans "Route One" s'attachait à nous présenter les hommes qui ont été des bâtisseurs.

Dans "Ciel d'acier" se sont des grattes ciel et dans le second, des routes, ponts, barrages et autres constructions. Avec essentiellement, la Route One au bord de l'océan pacifique.

Michel Moutot est journaliste et en on ressent immédiatement cette touche journalistique dans ses écrits.

Il décrit parfaitement les étapes de la construction de cette route et de toutes les autres constructions que le progrès exige.

J'ai apprécié découvrir la vie des bâtisseurs à cette époque là, c'est très réaliste et on est presque dans le documentaire, on apprend plein de choses (les premières pelleteuses, les casques, les différents outils, les conditions de travail, la misère et l'exploitation... )

Michel Moutot, nous invite aussi, à observer les Mormons dans le ranch de Big Sur et nous informe ainsi sur les installations de cette communauté à l'ouest des USA et sur les différentes pratiques de celle-ci.

Miche Moutot fait là, un véritable travail d'historien comme pour "Ciel d'acier " et j'imagine d'ailleurs ces autres livres.

Mais voilà, il m'a manqué un souffle aventureux que la jaquette me laissait présager "L'aventure au bout de la route". Oui, pour ma part j'ai apprécié cette lecture mais je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages qui pourtant avaient de forts potentiels.

Michel Moutot n'a pas creusé assez, selon moi, ses différents personnages. Il a rendu certain passage très, trop distanciés. Certaines scènes méritaient plus de sentiments ... La mort de la mère de Wilbur, son premier amour ...

J'aurais adoré que la personnalité de Wilbur se développe davantage dans tous ces impressions et sentiments. Qu'il soit au coeur du chantier, mais aussi de sa vie d'homme et de fils.

Si l'auteur semble enfin s'autoriser à un peu plus de "romanesque" dans le livre, j'ai trouvé vraiment dommage que ça n'arrive que vraiment trop tard (au dernier tiers du livre).

Dommage vraiment les différents personnages auraient gagné en profondeur en étant directement en lien beaucoup plus tôt.

Wilbur avait un haut potentiel aventureux et sentimental qui aurait pu allègrement s'insérer dans une belle description historique de tous les bâtisseurs de cette Route One et de ce farwest du 20ème siècle.

Alors non, je ne suis pas adepte des trucs à l'eau de rose, gnangnan hein, mais juste que les personnages évoluent dans leurs petites histoires au sein de la grande Histoire. Il manquait un tout petit supplément d'âmes aux personnages. Dommage.

Je ne suis jamais allée aux USA mais il est certain que l'ouest des états unis est pour moi La destination rêvée.

Merci à l'auteur de m'avoir propulsé dans le temps sur cette fameuse mythique côte ouest et de m'avoir fait vivre cette conquête de l'ouest finale

et merci encore à Babelio pour ce sympathique cadeau !



Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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« Devant le tracé de la route One entre Monterey et San Luis Obispo sur un plan de trois mètres de long déplié sur une table de travail, l'entrepreneur décrit avec exaltation "l'oeuvre pionnière" que son entreprise a l'honneur de mener à bien, "le point final à l'histoire de la conquête de l'Ouest", "un balcon sur l'océan unique au monde", "la plus belle route d'Amérique" que des automobilistes viendront parcourir de tout le pays, et au-delà. Les paysages sont extraordinaires, c'est un privilège de faire partie des hommes qui vont les révéler au monde. Il ne dissimule pas les difficultés de la tâche, au premier rang desquelles les risques d'éboulement et les glissements de terrain. »
Michel Moutot, déjà remarqué pour l'excellent Ciel d'acier, semble bien parti pour devenir le chantre des épopées liées aux grandes infrastructures. Ici, il nous raconte la construction du dernier tronçon de la route One, le plus compliqué et le plus périlleux, dans le comté de Big Sur, de 1931 à 1936. Mais son histoire démarre en 1847 ce qui va lui permettre de faire défiler un siècle d'histoire américaine.
Nous sommes plongés dans la ruée vers l'or. Nous suivons la fuite des Mormons persécutés à l'Est et qui vont fonder leur terre promise près du Grand Lac Salé. Plus tard, c'est la création de Las Vegas, la Grande dépression des années 30, et les mafias chinoises ou italiennes (Al Capone, depuis sa geôle d'Alcatraz, y joue son rôle).
le jeune ingénieur chargé du chantier va trouver l'amour mais aussi, sur sa route, un rancher farouchement opposé à ce qu'elle traverse ses terres. L'affrontement, feutré et sournois au début finira mal. On est à l'Ouest, encore sauvage, presque vierge où le rêve américain distribue bien inégalement la fortune. Beaucoup n'y trouvent que sueur, larmes et sang. C'est très plaisant à lire même si, petit bémol, les personnages sont un peu caricaturaux. L'ingénieur est un gentil très gentil et le rancher est un méchant très méchant. Mais c'est dans l'air du temps (le nôtre) et ne nuit pas vraiment à l'intérêt de ce roman très documenté.
En conclusion, donnons la parole au Guide du Routard : « S'étendant sur un peu plus de 1 000 km entre Dana Point et Leggett, la California State Route One fait partie du club très sélect des plus belles routes du monde. »
Un excellent roman et une très efficace invitation au voyage.
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Ce roman m'a fait penser à Manhattan Transfer de John Dos Passos, pas n'importe quoi en somme!
Une multitude de personnages se partagent la scène sur deux époques différentes, mais le personnage principal semble être cette route en construction dans les années 30, en Californie, la fameuse route One avec vue sur l'océan.
D'un côté, en 1848, Moses Rock, jeune Mormon, s'installe à Big Sur avec ses deux épouses et découvre une mine d'or qu'il garde secrète.
De l'autre, près d'un siècle plus tard, Wilbur, jeune orphelin devenu ingénieur, participe à la construction de Route One qui permettra de joindre la Californie au Canada, en passant par la maison que Moses Rock a laissé en héritage.
Par cette route mythique traverse tout un pan de l'histoire californienne ou plus largement américaine. Moutot est clairement à l'aise et avec cette histoire et avec la description technique, ce que j'ai beaucoup apprécié ici. En revanche, on s'attache peu aux personnages que le récit déshumanise, et les dialogues souvent maladroits n'aident pas.
Ca reste une belle et intéressante approche de ces deux époques pour celles et ceux qui, comme moi, sont fascinés par L Histoire américaine.


Commenter  J’apprécie          230
La route one c'est celle qui longe la côte californienne qui relie en gros Los Abgeles à San Francisco. Une route quasi inconcevable vu le terrain si l'on n'a pas de bons ingénieurs, des machines et de de la main d'oeuvre . La main d'oeuvre on en trouve , c'est pendant la grande dépression que le chantier est lancé, le travail est rare, la main d'oeuvre abondante, sans compter l'aide gratuite des prisonniers qui viennent ainsi gagner quelques remises de peine. Pour autant c'est un chantier pharaonique , avec ponts en tout genre, dynamite et paysage modifié pour toujours. La modernité en quelque sorte mais il y en a un qui n'apprécie pas la modernité c'est Hyrum Rock, mormon prospère qui redoute l'arrivée de l'état qui va fourrer son nez dans ses affaires et notamment sur sa polygamie...

Si l'on ajoute à ça la mafia et Al Capone, les triades de la pègre chinoise , les particularités mormones, un amour naissant on a de quoi avoir un beau et dense roman ce qui est la cas.
Un peu moins enthousiasmée que pour Ciel d'acier, j'ai mis un peu de temps à rentrer dans le récit à cause du choix fait de ces petits chapitres correspondant à différentes périodes et personnages , procédé dont je ne suis pas la plus grande fan mais une fois dans l'histoire j'ai apprécié.

Je remercie les éditions du Seuil et Masse critique pour l'envoi de ce livre.
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Si vous voulez faire une escapade sur la mythique route One qui relie le Nord de San Francisco au Sud de Los Angeles, parcourir les fabuleux paysages qui bordent l'océan pacifique, observer la houle qui déferle sur les côtes rocheuses, la faune qui peuple les forêts de cyprès et de séquoïas géants, aller à la rencontre des bandes d'otaries et d'éléphants de mer qui flânent sur les rochers et les pontons, alors vous devez lire Route One de Michel Moutot.
Celui-ci vous entraîne, par un savant jeu de courts chapitres couvrant une période d'une centaine d'années, entre le milieu du XIXème siècle et les années 30, à partager les aventures croisées d'une famille de mormons polygames, installés dans un endroit reculé de Big Sur, et d'un jeune ingénieur en génie civil qui, après bien des péripéties, avec son père notamment, à Las Vegas, est chargé de la construction pharaonique de cette fameuse route qui doit passer sur le terrain des ranchers mormons. Ces derniers feront tout pour éviter que cette entreprise soit menée à bien.
Le contexte historique, ainsi que la situation géographique de cette intrigue permettent à Michel Moutot, journaliste à l'AFP, d'évoquer de nombreux pans de l'histoire de l'Ouest américain, de la ruée vers l'or à la crise de 29, des triades chinoises à la mafia d'al Capone emprisonné à Alcatraz, en passant par l'histoire des mormons, et par les travaux de construction des barrages et des ponts en Californie et dans le Nevada.
Le tout est plaisant à lire et extrêmement documenté, presque trop par moments. Il s'agit d'un roman d'aventures, d'une fresque historico-sociale instructive qui dresse un panorama exhaustif de cette région de la baie de San Francisco et de Big Sur. le seul petit bémol concerne le fait que l'auteur laisse peu de place à l'intériorité des personnages.
Je remercie Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir fait découvrir cet écrivain.

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Il y a deux ans, je m'étais régalée avec la lecture de Séquoias. Aujourd'hui, je me suis tout autant délectée de Route One. Eh oui ! J'ai à nouveau été séduite par les talents de conteur de Michel Moutot.

Cette fois, il fait habilement revivre une époque fascinante de l'histoire des Etats-Unis, celle des années 30 et de sa course aux grands travaux et à la mécanisation. Quoi de plus normal pour illustrer cette Amérique en marche que de nous envoyer à nouveau dans le grand Ouest pendant la construction de la fameuse Route One qui longe toute la côte du Pacifique.

Pour mieux dresser le portrait de cette Amérique avide de modernité, Michel Moutot multiplie et entrecroise les époques et les récits. Ça demande un peu d'attention mais c'est un moyen choc de se rendre compte de l'inexorable colonisation des espaces sauvages et de son affreux carnage à coup de dynamite et de bulldozers.

Nous assistons à l'arrivée des premières machines de chantier à vapeur, à la construction du barrage sur le Colorado, à la naissance de Las Vegas, au développement des villes de la Côte : San Francisco, Monterey, Carmel et à l'installation des Mormons sur la côte Ouest et à Salt Lake City. Mais c'est aussi l'occasion pour Michel Moutot d'évoquer la grande dépression et de décrire le désespoir de ceux qui ont tout perdu.

Toute cette ambiance, il nous la fait revivre à travers le destin de deux personnages au caractère bien trempé : d'un côté, le rancher mormon qui voit d'un mauvais oeil arriver cette Route One sur ses terres et de l'autre, le jeune ingénieur des travaux publics avide de participer au futur de l'Amérique.

J'ai retrouvé avec plaisir tout ce qui m'attire chez Moutot : sa capacité à décrire la nature sauvage, à m'emmener dans une époque et à m'apprendre l'Histoire sans avoir l'air d'y toucher.

Merci Michel Moutot pour tous ces tableaux vivants que vous laissez dans ma tête.
Merci à Babelio et aux Editions du Seuil pour leur confiance.


Lien : https://belettedusud.wixsite..
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