AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 235 notes
Au milieu du 19ème siècle, Mercator, Nicholas et Michael Fleming ont hérité d'un baleiner à la mort de leur père, le Freedom. Ils appartiennent à une famille de chasseurs de baleines de l'île de Nantucket. Un violent incendie du port de l'île les met dans une situation difficile. Ne pouvant rembourser des dettes, Mercator convainc ses frères de former un équipage et de partir chercher de l'or en Californie. le voyage dure six mois, par le cap Horn, New-York, Valparaiso. Hélas, ils découvrent qu'ils ne sont pas les seuls à rêver de faire fortune avec l'or des rivières ! Mercator comprend vite qu'il peut faire fortune avec le commerce du bois, surtout des grands séquoias.

Michel Moutot nous offre un roman de mer et d'aventures qui commence par une chasse à la baleine et se poursuit par la carrière d'un capitaine qui sent comment tourne le vent et trouve la fortune dans le commerce du bois.
Les rebondissements sont nombreux, avec des risques de faillites ou e naufrage, des tempêtes, des brigands, des conflits entre frères, des pirates, des indiens Miwocks, de fortes relations d'amitié, une grande histoire d'amour, un port boueux en construction, la grandeur des forêts de séquoias. Sans oublier Mercator Flemming, ce petit capitaine qui va devenir un héros riche et puissant.

Le roman est captivant, Michel Moutot sait y faire pour entraîner le lecteur dans les pas d'un Mercator visionnaire, pour adopter sa démarche d'homme participant à la construction d'un nouveau monde, pour nous faire vivre chaque scène comme si on y était. C'est un grand et beau livre, bien écrit, respectant l'histoire.

Un siècle et demi plus tard, le lecteur sait ce qu'ont produit la soif de l'or, les chasses mercantiles à la baleine, les forêts exploitées jusqu'à leur destruction, les rivières polluées, les tribus indiennes asservies ou massacrées. le monde nouveau de Mercator avait son revers qu'il ne connaissait pas.
Que ceci n'empêche aucun lecteur de se plonger dans ce grand et beau roman d'aventures !

Prix Relay des voyageurs Lecteurs 2018
Lien : https://lecturesdereves.word..
Commenter  J’apprécie          21
Magnifique page turner qui nous plonge dans l'Amérique du Nord du 19e siècle quand la Californie est rattachée aux Etats Unis (1848). La ruée vers l'or débute et réunis les assoiffés de fortune, les bandits, les filles de joies, les nobles en disgrâce, les entrepreneurs ruinés... San Francisco se développe très rapidement. Mercator Flemming, l'ancien baleinier du Nantucket, se lance dans le commerce du bois et y construit un empire.
Commenter  J’apprécie          30
Des baleines de Nantucket aux mines d'or de San Francisco, Michel Moutot nous transporte dans une Amérique en construction. La voyage est au coeur du roman que ce soit en bateau à travers le passage du détroit de Magellan ou à cheval dans les montagnes et forêts de séquoias. L'aventure rebondit à chaque coup de hache pour obtenir des destins antagonistes et touchants.
Lecture très appréciable pas forcément rapide car il faut profiter des paysages et se vivre l'expérience avec les personnages.
Commenter  J’apprécie          20
Michel Moutot nous embarque auprès des audacieux baleiniers de Nantucket à la recherche de l'ambre gris avant de nous entrainer dans leur participation à la fièvreuse ruée vers l'or qui initia la construction de San Francisco et de la Californie. Roman très documenté, "Séquoias" laisse un peu de côté la psychologie et les nuances des personnages pour privilégier le côté historique de leurs pérégrinations. On ne lui en tiendra pas rigueur tant il s'illustre par son écriture virevoltante et son rythme endiablé dans le genre peu prisé des romans d'aventures.
Commenter  J’apprécie          50
Un auteur qui me tentait bien depuis un moment mais que je ne priorisais pas, toujours un peu influencée par les romans "à la une" du rremoment. Parfois (voire souvent) à tort.

Car ce livre est une pépite ! Sans mauvais jeu de mots, puisqu'il est effectivement question de ruée vers l'or de la Californie entre le milieu et la fin du IXXème siècle.
Une véritable roman d'aventure, ambitieux, abouti et passionnant.

Les frères Fleming, issus d'une famille de baleiniers, décident de tenter leur chance dans cet El Dorado dont tout le monde parle.

Entre la traversée des océans, l'arrivée en te hostile, les choix à faire, c'est toute une galerie de personnages qui gravitent autour de Mercador, le pilier du roman.

Très dépaysant mais aussi trés enrichissant, ce magnifique roman vous transporte un siècle et demi en arrière sans jamais le moindre ennui, à la découverte d'une periode de la construction des États-Unis captivante.

A travers la destinée bien remplie de ses personnages, l'auteur parvient à mêler les petites histoires à la grande Histoire avec brio.

L'immersion est totale, tant en mer qu'au milieu des forêts de Séquoias géants et ce roman se vit autant qu'il se lit !
Commenter  J’apprécie          70
Grosse déception compte tenu des récompenses attribuées à ce livre et des critiques dithyrambiques que j'ai pu lire. C'est un ouvrage trop didactique: on sent que l'auteur a bien bossé et il veut le faire savoir. Il gave son lecteur de toute la terminologie de la marine à voile (sauf qu'il a laissé passer le mot "corde", proscrit à bord), des techniques de pêche au cachalot, de l'histoire de Nantucket, de San Francisco, de la Ruée vers l'or ...
le récit est plein de péripéties (vous ne risquez pas de vous ennuyer, d'une certaine façon) et en même temps déroutant car leur manque de liens avec l'intrigue centrale est parfois flagrant: des événements sont racontés sans pouvoir être raccrochés au schéma narratif (le viol de Mercator, enfant), certaines digressions sont parfaitement inutiles; d'un autre côté l'auteur fait un black out complet sur le destin de certains protagonistes ... Ce qui m'a gênée aussi c'est qu'il fait la part belle aux clichés.
Mais la plus grande faiblesse du livre ce sont les dialogues: creux, naïfs, sans profondeurs, avec des formulations tellement anachroniques qu'on lève les yeux au ciel en soupirant.
Quant au titre ...
Si vous voulez du dépaysement, voyager au long cours et apprendre des trucs et que vous n'êtes pas plus exigeant, ce livre est pour vous !
Commenter  J’apprécie          10
La ruée vers l'or, vous connaissez ? Les chasseurs de baleines, la création de la ville de San Francisco ?
Eh bien ce roman va vous faire découvrir tout cela. Alors accrochez-vous au bastingage, car ce n'est pas pour les poules mouillées. Vous allez défier des monstres marins, survivre à plusieurs incendies, passer l'équateur et même le tant redouté Cap Horn. Vous allez découvrir le San Francisco à ses débuts : imaginez un village portuaire pauvre envahi par des gens du monde entier. Mais pas vraiment des saints. Des crève-la-faim pour qui c'est le voyage de la dernière chance, des naïfs bernés par des escrocs sans scrupule, des femmes de petite vertue qui tente d'apporter un peu de froufrous dans ce monde trop rude, des jeunes avec des dents qui rayent le fond des rivières, des anciens bagnards en fuite, des indiens, des mexicains, des chinois, des français. Parce qu'au beau milieu du XIXème siècle, c'est LE lieu où il faut être.
Et la richesse n'est pas forcément pour ceux qui sondent le fond des rivières, mais pour ceux qui apportent tous les services à côté : le bois, l'hôtel, une bibliothèque, du métal. Tout ce qui a permis à ce tout petit point sur le globe de prendre un essort exponentiel en quelques années.
Alors oui, c'est une sacrée aventure à laquelle vous allez participer. Avec pour capitaine, Mercator. Astucieux et résolut, honnête et entrepreneur.

Il m'a manqué un peu plus de dévoppement du caractère de Mercator. Il reste assez (trop) mystérieux. Ce qui le rend moins humain. On comprend moins ce qui le fait avancer.
Mais cela reste un sacré beau voyage.

Alors faut-il le lire ? Oui. Attention aux embruns, det à la poussière...Qui sait, peut-être poussière d'or...
Commenter  J’apprécie          170
Il y a quelques mois, Michel Moutot m'avait emmené pêcher le saumon dans son dernier roman, America. Dans Séquoias, c'est à la chasse qu'il m'a invité.
On est quand même resté dans l'eau, je vous préviens, parce que là, c'est la baleine qu'on a traquée.
Et si la pêche fut mémorable dans ma précédente lecture, que dire de cette chasse. Je n'étais pas très fier quand je suis monté pour la première fois sur une baleinière avec Mercator Flemming, le héros de ce roman, tout juste une douzaine d'années au compteur et déjà dans le grand bain.
Moutot vous dit tout, la navigation, la traque, la mise à mort, la découpe, le spermaceti, l'ambre gris (là, si vous voulez savoir de quoi je parle, je ne vous laisse pas d'autre solution que de lire ce bouquin).
Bien sûr, aujourd'hui, le massacre de ces animaux marins doit être condamné. C'est assez ! (Oui, j'ose).
En 1832 sur l'île de Nantucket (État du Massachusetts), quand commence ce récit, des familles entières vivaient du commerce de ce que l'on récupérait sur ces cétacés. C'est l'économie de toute une région qui dépendait de ce secteur.
Michel Moutot est un de ces écrivains qui vous entraînent dans des épopées magistrales, un de ces conteurs d'aventures avec un grand A.
Parce que son héros, on va le suivre sur plusieurs décennies, parce qu'il n'y a pas que les baleines, parce que bientôt la ruée vers l'or va créer l'euphorie et la folie, parce que l'El dorado, va conduire des hommes à construire des villes, parce que ces villes vont connaître la prospérité, l'ivresse et la décadence parfois, la violence souvent.
Mercator va risquer sa vie et celles de ceux qui l'accompagnent le jour où il pense avoir tout perdu.
Il va embarquer ses frères pour un voyage qui sera peut-être sans retour.
Il comprend bien vite son intérêt, ce qu'il doit entreprendre et les rêves qu'il doit abandonner.
Même si je n'aime pas comparer, ce livre peut rappeler, toutes proportions gardées, le Moby Dick d'Herman Melville, moi il m'a fait penser à Mille chevaux-vapeurs d'Antonin Varenne que j'avais adoré, lui aussi.
Embarquez. Soyez prêt à affronter les éléments, les océans déchaînés, les monstres marins, les rigueurs de l'hiver, la violence des hommes. N'oubliez pas vos outils, pioches,  pelles, tamis, batées ou, selon le camp que vous choisirez, celui des rêveurs ou celui des constructeurs, munissez-vous de haches et de scies, parce que ce roman, c'est aussi une histoire d'arbre et pas n'importe lequel, un géant... le séquoia, bien sûr.
Ce qui me plaît, dans ce roman, c'est que l'auteur nous fait vivre chaque scène au plus près, il détaille tout, on est dans l'action, on réussi vraiment à rentrer dans l'histoire.
Un vrai grand roman d'aventures, l'évasion est totale et que c'est bon à notre époque.



 
Commenter  J’apprécie          290
Un bon roman d'aventure qui se dévore du début à la fin. J'ai appris énormément de choses sur les baleiniers et la fondation de San Francisco. Il est vrai que certains passages, dont celui sur les Français, n'ont pas grand intérêt, et que les derniers chapitres contemporains sont moins bons, mais on passe quand même un bon moment de lecture. Un livre idéal pour des vacances!
Commenter  J’apprécie          00
J'ai lu ce livre au programme d'un de mes clubs de lecture.D'ailleurs, il n'aurait certainement pas rencontré ma route.Cela est censé être un récit d'aventures liée à la ruée vers l'or à San Francisco.
Étrangement, au départ nous avons à faire à trois frères baleiniers qui abandonnent leur pêche pour s'engager dans cette ruée.
Long voyage de 6 mois en mer où il ne se passe rien à part une effroyable pêche au cachalot et les affres d'un océan déchaîné au Cap Horn.
Sans transition, ce livre se transforme en un western spaghetti où tous les clichés éculés sont permis: les méchants indiens, les mercenaires, le saloon bordel...
San Francisco apparaît comme un village boueux qui poussera comme une ville champignon.
Notre héros, ironie du sort ou pas fini manger par une ourse.

Que d'aventures pour combler 500 pages...
Enfin, il y a toujours un plus comme dans la lecture la plus insipide.
Il y a quelques mois, j'ai entendu le comédien Montalembert lire de façon théâtralisée un passage de Moby Dick, ce fut une révélation.
Séquoias m'a fait repenser à ce désir très fort de lire ce chef d'oeuvre de Melville.
Comme quoi, un livre en amène toujours un autre.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (521) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3168 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}