Nestor Burma, tome 13 : Les rats de Montsouris (BD)

Nestor Burma est contacté le même jour par deux clients qui veulent le rencontrer dans le 14e. L'un est victime d'un chantage et aimerait trouver le corbeau, l'autre voudrait de l'aide pour une affaire rapportant plusieurs millions. les deux affaires semblent liées.

L'atmosphère de ce Paris des années 50 est bien rendue. On se promène dans les rues de la capitale sous le soleil. On découvre les troquets, le quartier chic rue du Douanier et celui moins chic rue Blottière et bien sur Montsouris et ses réservoirs d'eau dont les truites sont les garantes de bonne qualité.
En dehors de cette ambiance réussie, je n'ai pas trouvé l'enquête policière des plus palpitante. Seul Nestor Burma arrive à lier les éléments et il faut attendre ses récapitulatifs pour comprendre vraiment les tenants et aboutissants.
les dessins façon Tardi font bien le travail.

Nouvelle adaptation de Léo Malet. Cette fois-ci, Nestor Burma va arpenter le 14ème arrondissement de Paris dans le cadre d'une double enquête au départ. Nouvelle adaptation d'après l'univers graphique de Tardi avec un scénario de Moynot et des dessins de Ravard.


Au cours de son enquête, Burma va croiser un ancien partenaire de Stalag, une ancien procureur réputé pour sa fermeté mais aussi des femmes rousses dont il semble raffoler. L'enquête se déroule dans le petit périmètre du 14ème arrondissement que les auteurs nous font découvrir sous différents aspects.

Comme dans chaque roman de Malet, les pièces du puzzles prennent progressivement place, s'articulent entre elles, le maître mot étant les déductions que Burma peut faire grâce à son sens de l'observation aiguisé. Parfois on revient en arrière pour découvrir l'indice laissé mais ignoré lors d'une première lecture.

Ce n'est pas l'histoire la plus aboutie de Nestor Burma et dans le cadre "d'après l'univers graphique de Tardi", c'est l'épisode auquel j'ai le moins adhéré tant pour la graphisme que pour la mise en couleurs. Un point positif : les vues de Paris sont toujours parfaite et dans l'esprit de Malet et de Tardi.

Ce fut une lecture tranquille qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. L'intérêt est de voir comment des dessinateurs actuels peuvent s'emparer de l'univers graphique de Tardi, s'en inspirer tout en y mettant sa patte. Après avoir lu les tomes 11, 12 et 13 de la collection, je peux dire que tous les dessinateurs ne reprennent pas l'intégralité des codes de Tardi. Pour le moment, c'est Ravard qui m'a le moins convaincu.

Nestor Burma enquête sur une affaire assez louche de chantage quand le maître-chanteur, un ancien ami à lui, est assassiné...
Bof bof bof … Si l'atmosphère du Paris des années 50 est merveilleusement rendue et que les planches sont belles, l'histoire m'a vraiment ennuyée : il ne se passe pas grand chose dans les 30 premières pages qui restent assez obscures, puis les révélations se précipitent nous éclairant mieux sur les ressorts de l'intrigue. Trop tard pour moi qui n'ai plus réussi à m'intéresser à l'histoire...

Challenge multi-défis 2021

Les fans de Léo Malet et de "Nestor Burma" son détective ne seront pas déçus. Pour cette adaptation, nous retrouvons Emmanuel Moynot au scénar et François Ravard pour les dessins de l'univers graphique imaginé par Tardi.
Ont retrouve avant tout cette atmosphère si particulière, du polar à la française ou action et déduction sont maitre mot. L'enquête se déroule dans des décors Parisien du 14ème arrondissement.
Moynot joue avec ces personnages nous croisons quelques connaissances, et une très bonne intrigue à tiroirs qui nous tiens jusqu'au dénouement. Les dialogues sont excellents, l'argot y est omniprésent et sonnent juste, avec ce langage typiques des années cinquante.
François Ravard s'adapte et réussit son entrée et se place en digne héritier de Tardi. Son dessin est parfait, le style et la mise en page sont là, les décors, le dynamisme, du très bon travail. Les planches sous les catacombes de la dernière partie du livre, sont superbes. Philippe de la Fuente assure Les couleurs avec beaucoup de maîtrises.
Oui...cet adaptation est très réussies et ravira les lecteurs de bon polar à l'ancienne, comme ont les aiment...

Le dessin solide de Moynot propose une nouvelle aventure de notre Nestor chéri. Cette fois ci, un ex copain Ferrand, appelle Nestor, Il a une affaire à lui proposer. Il y en a pour des millions mais les explications sont assez limitées.
En paralléle, Nestor accepte une filature pour le compte d'un procureur à la retraite. Très vite la filature et la fameuse affaire vont se rejoindre.
Toujours plaisant avec une jolie reconstitution des années 40/50.