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Critique de BurjBabil
Mon premier contact fût la surprise. Je ne connaissais pas cet « Elmet » ou « Elfed », royaume celtique de Bretagne du nord (Ve siècle - VIIe siècle) fondé par des Brigantes. Les habitants s'y nommaient Loides, terme qui serait à l'origine des noms de villes comme Leeds. Mais cela n'a pas d'importance pour cette histoire qui se déroule dans une Angleterre très contemporaine, avec ses problèmes sociaux bien de chez nous, bien d'actualité.
L'immersion est en effet totale et sans retenue dans cet univers particulier articulé autour des trois personnages principaux : le père qui cherche à éduquer ses enfants « autrement », et le duo Fille-Garçon dont on devine assez rapidement les problèmes auxquels ils vont être soumis.
J'ai pensé aussitôt à quelques romans français récents de bonne facture (Comme « La vraie vie » d'Adeline Dieudonné bien qu'elle soit Belge) qui finalement explorent le même thème : celui de la marginalité sociale et des liens forts entre individus d'une même fratrie.
On se croirait presque dans un film de Kenneth Loach.
Ici, l'accent est mis sur quelque chose qui s'apparente au survivalisme, à une forme de communion avec la Terre sans l'aspect écologique, mais purement pratique. Il faut vivre avec la nature autour, s'en servir sans volonté de détruire ou d'exploiter. La survie, simplement.
Le narrateur est le plus jeune des trois personnages centraux, le plus marginal dans la marginalité, le plus apte à écrire mais moins à se défendre contre la violence des acteurs de ce monde impitoyable. Sa soeur est sans doute la véritable héroïne de ce roman, image féminine de son père institué en modèle vivant. Taiseuse comme lui, obstinée comme lui, elle est l'acmé de la partie finale du drame.
C'est fort bien écrit/traduit dans une langue qui correspond parfaitement à l'ambiance du livre : sec, sans fioritures mais avec suffisamment de détails pour que les images, importantes se gravent profondément.
J'ai juste eu un peu de mal avec le dénouement, qui, de mon point de vue, n'est pas complètement à la hauteur de l'ensemble.
Alors quand j'ai appris que c'était un premier roman . . . J'attends la suite.
L'immersion est en effet totale et sans retenue dans cet univers particulier articulé autour des trois personnages principaux : le père qui cherche à éduquer ses enfants « autrement », et le duo Fille-Garçon dont on devine assez rapidement les problèmes auxquels ils vont être soumis.
J'ai pensé aussitôt à quelques romans français récents de bonne facture (Comme « La vraie vie » d'Adeline Dieudonné bien qu'elle soit Belge) qui finalement explorent le même thème : celui de la marginalité sociale et des liens forts entre individus d'une même fratrie.
On se croirait presque dans un film de Kenneth Loach.
Ici, l'accent est mis sur quelque chose qui s'apparente au survivalisme, à une forme de communion avec la Terre sans l'aspect écologique, mais purement pratique. Il faut vivre avec la nature autour, s'en servir sans volonté de détruire ou d'exploiter. La survie, simplement.
Le narrateur est le plus jeune des trois personnages centraux, le plus marginal dans la marginalité, le plus apte à écrire mais moins à se défendre contre la violence des acteurs de ce monde impitoyable. Sa soeur est sans doute la véritable héroïne de ce roman, image féminine de son père institué en modèle vivant. Taiseuse comme lui, obstinée comme lui, elle est l'acmé de la partie finale du drame.
C'est fort bien écrit/traduit dans une langue qui correspond parfaitement à l'ambiance du livre : sec, sans fioritures mais avec suffisamment de détails pour que les images, importantes se gravent profondément.
J'ai juste eu un peu de mal avec le dénouement, qui, de mon point de vue, n'est pas complètement à la hauteur de l'ensemble.
Alors quand j'ai appris que c'était un premier roman . . . J'attends la suite.
