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Kostas Charitos tome 1 sur 14

Pierre Comberousse (Traducteur)
EAN : 9782253171614
350 pages
Le Livre de Poche (01/12/2000)
3.79/5   21 notes
Résumé :
Athènes, aujourd'hui. A l'ombre du Parthénon, une série de meurtres, tous plus sanglants, défraye la chronique. Pure coïncidence, règlements de compte organisés, ou complot? Commence une affaire d'Etat, ou presque. La capitale grecque serait-elle devenue la plaque tournante de trafics internationaux?
Tiré de sa quiétude, le commissaire Charitos doit momentanément renoncer à ses 2 passions, le dictionnaire et les souvlakis. Il va lui falloir plonger dans un un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pourquoi pas un peu de Méditerranée pour changer des polars nordiques ?

Pourquoi pas un petit tour à Athènes ? On n'y trouve pas que du soleil et de la pollution, mais aussi une intrigue policière bien tricotée, qui commence par des meurtres d'immigrants albanais et se poursuit dans le milieu des journalistes de la télévision.

Une écriture qu'on dévore aisément, avec un peu d'humour, une description de la société et du monde des médias, un peu de corruption et de relations internationales, des antipathies et bons sentiments.

Dans ce premier ouvrage de Markaris, le commissaire Charitos n'est pas en très bons termes avec son épouse et son ton méprisant envers elle m'a cependant un peu agacée. le héros deviendra plus agréable dans les romans suivants, peut-être vaut-il mieux ne pas commencer par celui-là si votre fibre féministe est chatouilleuse.

Malgré ce bémol, c'est un très bon moment dans la capitale grecque et je suis impatiente d'y retourner !
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Dans une pauvre maison, un couple d'Albanais sont retrouvés morts. Et le présummé coupable est également un Albanais. Pour la police grecque d'Athènes, ça ressemble bigrement à un règlement de compte entre compatriotes, à une histoire inutilement compliquée que n'importe qui se serait dépêché à boucler. Mais c'était sans compter sur l'inspecteur Kostas Charitos, chez qui le sens du devoir et de la justice l'emporte sur tout. C'est le début du Journal de la nuit.

C'est le premier roman de Petros Markaris qui met en vedette ce fameux inspecteur. (Malheureusement pour moi, j'ai lu sa série l'envers !) Déjà, on peut constater ses traits qui resteront inchangés : sa manie de consulter le dictionnaire, qui lui permet de faire le ménage dans ses idées et d'aller à l'essentiel, mais surtout sa persistance sans tenir compte des qu'en-dira-t-on. Quitte à se mettre à dos ses supérieurs !

Alors que l'enquête piétine, une journaliste-vedette de la télévision déclare qu'elle a trouvé des informations capitales qu'elle promet de révéler au bulletin de fin de soirée. Mais voilà que ladite journaliste est retrouvée morte assassinée avant sa révélation choc. Coïncidence ? Plus on avance dans l'histoire, plus on réalise qu'on n'a pas affaire à un simple règlement de compte, que l'enjeu devient toujours plus important. Crime organisé ? Complot ? Affaire d'État ? Tout y passe.

Avec le Journal de la nuit, on apprend beaucoup sur le système judiciaire grec. J'ai été estomacqué de constater tout le pouvoir que les élus et, à travers eux, mêmes les non-élus peuvent exercer sur le déroulement d'une enquête. Je comprends que des politiciens puissent exiger des résultats, choisir les dirigeants des corps policiers mais de là à intervenir directement, allant jusqu'à dicter quelles pistes privilégier, qui ne pas interroger ou même considérer comme suspect, ouf !

Bref, déjà dans sa toute première expérience comme écrivain de roman policier, Markaris démontre qu'il est capable de mener habilement une affaire et d'en faire grossir l'enjeu exponentiellement de façon crédible. Tout en y ajoutant un peu d'humour et en égratignant au passage les milieux des médias et de la politique. Et sans doute aussi de la police. C'est une vraie critique sociale !
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Voici enfin un bon polar comme je les aime. Commencé un soir et que je n'ai pu lâcher le lendemain, tellement j'étais avide de connaître la fin. Et jusqu'au bout, l'auteur parvient à nous tenir en haleine. Sans hémoglobine ni scène de violence. Et en nous faisant découvrir les recoins de la vie à Athènes. Une belle réussite.
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Tout commence avec le meurtre d'un couple d'Albanais dans un quartier populaire d'Athènes. La routine pour le commissaire Charitos et son équipe. Une routine mise à mal par la question d'une journaliste. Et cela intrigue le commissaire et va l'orienter sur d'autres pistes. Il y aura d'autres meurtres, la pression des médias, de la hiérarchie et pour couronner le tout, une vie familiale agitée, qui vont bousculer Charitos qui n'est pas d'un naturel patient.

Ce roman, publié dans la collection du "Livre de poche" et non en "Points Seuil", est le premier tome des enquêtes du commissaire Charitos. Petros Markaris brouille à plaisir les pistes, brosse avec talent une galerie de personnages pittoresques, sait installer une atmosphère et dévoile quelques pans de la capitale grecque. Tous ces ingrédients savamment dosés donnent un livre captivant que j'ai lu d'une traite. de tous les livres Petros Markaris, "Journal de la nuit" est assurément mon préféré.
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Très bon polar aux accents méditerranéens.
L'intrigue est contemporaine et bien particulière à la Grèce, le style alerte et incisif, l'enquête bien menée avec son lot de rebondissements, les personnages humains et attachants.
Une bonne surprise
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le premier temps de la vie de famille c’est la joie de vivre ensemble. Le second, c’est l’enfant. Le troisième, le plus long, ce sont les vengeances. Quand on en est là, on sait qu’on est arrivé au bout et que rien ne peut changer. Votre enfant va bientôt suivre son chemin et, vous, vous rentrez chez vous le soir en sachant que vous attendent votre femme, le dîner et les vengeances.
(JC Lattès p. 28-29)
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Le policier qui a arrêté de cogner est comme un fumeur qui a arrêté la cigarette. Même si la raison te dit que tu as bien fait d’arrêter, tu meurs d’envie intérieurement d’envoyer quelques gnons, comme l’ancien fumeur qui se languit pour une clope.

(JC Lattès, p. 77)
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- Pourquoi donc m'aides-tu, Lambros? lui dis-je brusquement.
Quelle peut être sa réponse? Par amitié? Par affection? Par reconnaissance?
- Quand tu ne peux plus croire en rien, tu crois en la police, me répondit-il plein d'amertume. Vous êtes le fond. J'ai touché le fond et nous nous sommes rencontrés, c'est tout.
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Voilà comment sont tous les anciens hommes de gauche. Ils se figurent que nous, les policiers, nous tuons le pauvre monde et pavoisons ensuite. Et quand ils rencontrent quelqu’un qui n’est pas dans la norme, ils s’étonnent et sont aussi contents que s’ils l’avaient fait entrer au parti.
(JC Lattès, p. 265)
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Au fil des ans, je me suis fixé une règle invariable : ne jamais prendre les papiers que l'on me donne. D'ordinaire, ce sont des directives, des interdictions, des restrictions, bref : tout ce qui peut m'exaspérer. C'est pourquoi je les laisse tomber sur mon bureau, attendant pour les lire d'être psychologiquement prêt.
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Vidéo de Pétros Márkaris
Pétros Márkaris - Liquidations à la grecque .À l'occasion du Festival International Quai du Polar, Pétros Márkaris vous présente "Liquidations à la grecque" aux éditions Seuil. Traduit du grec par Michel Volkovitch. Lauréat du prix le Point du Polar européen 2013. http://www.mollat.com/livres/petros-m%C3%A1rkaris-liquidations-grecque-9782021053517.html Notes de Musique : "Morning Emerges From Night" by Ergo Phizmiz (http://www.ergophizmiz.net)
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