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Citations sur Pain, éducation, liberté (34)

[...] la Grèce entière n'est plus qu'un débris.
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- Papa, tu pourrais venir au bureau? dit Katérina.
- Qu'est-ce qui se passe?
- Rien, je voudrais seulement qu'on discute.
Cela ne me rassure pas du tout : "je voudrais qu'on discute", de nos jours, peut annoncer une caresse, mais aussi une gifle ou même un coup de poing dans le ventre.
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- Comment les choisissez-vous ? demande Katerina à Pavlos
- En principe, nous prenons les vieux. Quand un lit est libre, l'un de nous fait le tour des parcs et des entrées d'immeubles dans les quartiers défavorisés. Quand il voit quelqu'un qui dépasse les soixante ans, il leur propose d'habiter ici. La plupart ne se le font pas dire deux fois. Ces gens avaient une retraite minuscule qui s'est changée en retraite de misère. Nous leur donnons un toit et ils gardent leurs sous pour leurs menues dépenses, un café, des médicaments. Deux fois par mois, Médecins du monde vient les examiner et distribuer les médicaments qu'ils ne peuvent pas se payer.
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Dans la hiérarchie ecclésiastique on commence diacre et l’on termine évêque, et dans celle de Polytechnique on a démarré simple révolutionnaire pour finir entrepreneur, professeur ou dirigeant syndical, en montant les échelons plus vite que dans l’Église.

(Points, p. 201)
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- Pain, éducation, liberté. Notre liberté à nous, c'est celle d'émigrer.
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- Ecoute commissaire. J'ai rejoins les communistes parce qu'ils se battaient pour une société plus humaine. Ils l'ont cherchée pendant soixante-dix ans, mais en cherchant les hommes ils ont perdu les chiffres et ont sombré. Maintenant je vis dans une société qui cherche les chiffres et perd les hommes. Elle va sombrer elle aussi. Quand tu as une grande entreprise et qu'elle sombre, qu'est-ce que tu fais ? Tu sauves ce que tu peux et tu recommences avec une petite boutique. C'est ce que je fais là.
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Dis du mal de ton toit, il s’écroulera sur toi.
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- Ici Polytechnique. Ici Polytechnique. La radio des étudiants en lutte, des Grecs en lutte pour la liberté.
- Pain, éducation, liberté. Nous n’avons pas d’éducation.
- Tous avec toi ! Recommençons Polytechnique !
- Les Colonels sont toujours là !
- Nos Colonels à nous, c’est la Troïka !
- Non, non, non. Non au Mémorandum.
p. 140
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- Croyez-vous vraiment qu’il existe encore en Grèce des citoyens qui font confiance aux hommes politiques, monsieur le ministre ? demande le commentateur sans dissimuler son ironie.
- Je veux le croire, déclare le ministre, l’air important.
Adriani elle-même, qui d’habitude regarde la télévision plus pour commenter que pour s’informer, ne relève même pas. Que dire ? Elle éteint le poste. p. 78
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- Je sors du Conseil des ministres, d'où mon retard, dit-il.
Puis, d'un ton solennel :
- Messieurs, le Conseil des ministres a décidé la suspension des paiements pendant trois mois.
Silence. Il guette nos réactions. Mais quelle réaction attendre d'hommes frappés d'apoplexie, qui ne peuvent même pas remuer le petit doigt ? Les coupes répétées dans les salaires et les retraites n'étaient que le prélude, et voici la grande attaque.
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