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Critique de Folfaerie


Muir, un aimable vagabond qui parcourait inlassablement son pays pour se repaître des beautés de la nature, connaît depuis quelques temps les honneurs de l'édition française. Outre « un été dans la Sierra », ses souvenirs d'enfance (édités chez José Corti) et le présent ouvrage, on peut encore trouver son voyage en Alaska édité chez Payot. Ce n'est pas moi qui irai me plaindre de ce (durable ?) engouement pour ce respecté et estimable écologiste à qui l'on doit la création des premiers parcs nationaux américains.
Outre le fait d'être un botaniste éclairé, John Muir est aussi un grand écrivain, et pour preuve, ses descriptions de plantes et d'arbres ont le pouvoir de captiver le lecteur ignorant du monde végétal, tant elles sont empreintes de poésie et de lyrisme. Au fil de ses pérégrinations dans un pays qui panse encore ses plaies (la nation sort tout juste de la guerre fratricide qui a opposé le Nord au Sud), Muir nous permet de faire des rencontres, parfois singulières mais toujours riches d'enseignements, car il s'efforce le plus souvent possible de faire halte chez « l'habitant », et lorsque cela est impossible, un cimetière fait aussi bien l'affaire, surtout s'il se situe à Savannah…
Un naturaliste américain qui se mettrait en tête de refaire, aujourd'hui, le parcours de John Muir aurait certainement bien du mal à retrouver les lieux enchanteurs évoqués par l'auteur, tant les milieux naturels ont souffert de l'appétit insatiable de l'homme. Ne nous reste que la prose d'un passionné qui savait communiquer sa ferveur et son enthousiasme pour les beautés de la nature.
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