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Wyndham et Banerjee tome 4 sur 4

Fanchita Gonzalez-Batlle (Traducteur)
EAN : 9791034907250
416 pages
Liana Lévi (02/02/2023)
4.17/5   32 notes
Résumé :
Venu se désintoxiquer de son addiction à l’opium dans un ashram au cœur de l’Assam, le capitaine Wyndham ne pensait pas, entre deux tisanes infâmes, prendre précisément des vacances. Cependant il ne pouvait imaginer qu’en ce mois de février 1922, à l’autre bout de la planète, un fantôme surgi d’un lointain passé londonien reviendrait le hanter. Un de ces sales types croisés du temps où, jeune policier à Scotland Yard, il faisait ses premières armes dans les quartier... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'apprécie de plus en plus cette série. Sa localisation en Inde dans les années 1920 y est bien sûr pour quelque chose mais l'auteur sait intégrer une enquête de police dans cette base.

Peu après les événements dus à la visite du Prince de Galles et les violences pendant les manifestations, Banerjee est allé dans sa famille, se mettre à l'écart des reproches qui lui sont faits de travailler pour la police anglaise. le capitaine Windham séjourne dans un ashram pour se désintoxiquer de l'opium qui l'a mené au bord du gouffre. L'enfer est sur Terre !

La vision d'un homme qu'il croyait mort l'amène à se remémorer les événements dramatiques du début de sa carrière de policier à Londres.

Les chapitres alternent entre 1905 et 1922 et j'ai beaucoup aimé cette incursion dans la vie personnelle du capitaine Windham, personnage assez énigmatique et renfermé, meurtri tout autant par la guerre que dans sa vie personnelle.

L'enquête policière est bien présente et menée par le sergent Banerjee qui le rejoint dans l'Assam. Leur amitié choque les anglais et l'auteur explique très bien la situation et ce qu'il en pense par le biais de Windham.

L'analyse des personnages et des réalités historiques est très finement faite et nous permet d'en apprendre sur la vie dans l'empire britannique finissant ! Les descriptions donnent réellement l'impression d'être immergé dans le paysage et dans l'ambiance toujours glauque et pleine de violence sous-jacente.

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Sa dépendance à l'opium devenant de plus en plus invalidante, le capitaine Wyndham, notre policier anglais expatrié en Inde préféré, se retire dans un ashram, à des miles de Calcuta dans le massif montagneux de l'Assam.

Un ermitage isolé, loin de toute agitation humaine est un lieu idéal pour une cure de désintoxication et pourtant c'est dans ce coin perdu que Sam Wyndham est rattrapé par son passé londonien.

Alors qu'il n'était encore qu'un jeune agent de police dans le West-End, il a laissé s'échapper un meurtrier et n'a pas pu empêché la mort d'un innocent, une affaire qu'il n'a jamais réussi à classer.

Whitechapel district de Tower Hamlets, Londres 1905, montagnes de l'Assam, extrémité Est de l'Inde 1922, deux lieux et deux époque
Formidable atmosphère de Londres au début du vingtième siècle.

Le quartier de Whitechapel, un quartier populaire près du port de la capitale avec ses arrivages de migrants qui n'ont pas assez d'argent pour aller plus loin. Irlandais, polonais, juifs venus de tous les pays poussée par la famine et les exterminations, débarquent plein d'un espoir qui se fracasse dans ce quartier pauvre et insalubre.

s pour deux meurtres inexpliqués qui se retrouvent inextricablement liés.Comme à son habitude, Abir Mukherjee s'empare de la trame classique du bon vieux polar English pour pour nous plonger dans L Histoire la Grande-Bretagne et de son passé colonial.

Racisme, antisémitisme, patriarcat, grand banditisme, entre la puanteur des bas quartiers de Londres et la touffeur de l'Inde, Samuel Wyndham et son fidèle lieutenant Satyendra Banerjee vont avoir fort à faire pour percer le mystère d'une enquête que n'aurait pas renier Dame Agatha Christie.

Un fond historique passionnant, des héros récurrents attachants et cet humour détaché que l'on aime tant « le soleil rouge de l'Assam » est encore une fois un très bon roman, d'Abir Mukherjee.

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Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Et à la dernière minute, quelques heures avant de rencontrer Abir Mukherjee, je mets enfin les derniers mots à ma critique de « le soleil rouge de l'Assam », son dernier opus traduit en français. J'ai lu les quatre tomes des aventures de Sam wyndham et Sat, euh Satyendra, pardon, Banerjee. Les deux héros de cette série sont policiers en Inde dans les années vingt, juste après la première guerre mondiale. Sam est anglais, ancien de Scotland Yard, et rescapé des tranchées. Sat, qu'on va peu voir dans le soleil rouge de l'Assam, est un jeune bengali, de bonne famille et très bien éduqué. Les deux hommes sont amis… autant que peuvent l'être un indien et un anglais en 1920. Au début du roman, chacun part de son côté; Sat en « congés » dans sa famille et Sam en désintox. En effet au cours des épisodes précédents on a pu voir Sam tomber dans une addiction de plus en plus forte à l'opium. Il part donc dans un ashram (aux méthodes radicales!!!). Un peu avant d'arriver sur place, il croit apercevoir une figure de son passé quand il était un jeune policier à Londres. A partir de ce moment, Sam va, entre deux traitements, revivre une de ses enquêtes londoniennes, et parallèlement il devra en mener une dans la petite ville proche de son ashram. du coup on en apprend un peu plus sur Sam et sa vie avant Calcutta. On va aussi apprendre deux trois choses sur Sat (Satyen). J'ai bien aimé ce quatrième opus. Sam se montre dans toute sa fragilité, et Satyendra est un peu plus offensif et dit enfin ce qu'il pense. L'amitié entre les deux hommes prend une autre qualité après cette enquête et on a hâte de les retrouver dans une nouvelle aventure (parce qu'il y en aura d'autres hein??).
L'autre intérêt du récit c'est l'aspect historique. On connaît un peu l'histoire de l'indépendance de l'Inde avec le mahatma Gandhi et Nerhu. Mais juste la dernière période. Dans les quatre romans de la série, on découvre les racines du mal: l'attitude des anglais envers les autochtones, la lutte incessante des indiens pour leur indépendance, les premiers pas de Gandhi… l'histoire est vraiment étroitement mêlée à chacune des enquêtes de Sam et Sat. On comprend au fil des romans comment on en arrivera au départ des anglais. En bref, j'adore cette série. L'écriture est fluide, c'est souvent assez drôle, à l'anglaise, et on s'attache drôlement aux personnages. J'aime plonger avec Sam et Sat dans les rues de Calcutta ou dans les forêts de l'Assam, et j'espère pouvoir le faire encore longtemps.
Au fait, je remercie Babelio et les éditions Liana Levi pour m'avoir envoyé « le soleil rouge de l'Assam » et « avec la permission de Gandhi » que j'ai dévorés l'un et l'autre avec autant de plaisir et je me réjouis de rencontrer Abir Mukherjee demain🥳.
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Lors de la venue à Paris d'Abir Mukherjee le 7 Février 2023, nous avons été quelques "chanceux" à pouvoir participer à une très intéressante discussion au sujet de ses quatre romans policiers, dans un anglais très clair, avec une expression vivante, précise et beaucoup d'humour.
Il a évoqué sa double culture avec laquelle il est très à l'aise et il dit avoir créé son duo de policiers, l'un anglais, l'autre indien pour exprimer les facettes de cette double culture. Il se sent parfois proche des réactions de Sam et parfois de celles de Surren.
Quant au roman policier, c'est pour lui le moyen de faire passer des idées sérieuses sans rebuter le lecteur.
L'action des 4 romans publiés en français se situe à Calcutta et sa région entre 1919 et 1922.
Le capitaine Sam Wyndham, officier de police à Scotland Yard a survécu à la guerre de 14/18, après une blessure qui le rend dépendant à la drogue. Il est désormais seul, après la perte de sa femme, ce qui lui fait accepter la proposition d'un ancien supérieur de le rejoindre à Calcutta comme chef enquêteur dans la police locale. Il ne connaît pas le pays.
Il arrive à Calcutta quand émergent les mouvements indépendantistes en Inde. Il y a les mouvements classiques, attaques de trains ou de banques pour acheter des armes, mais aussi les mouvements non-violents de Gandhi, prônant le boycott économique des produits anglais. On apprend aussi qu'il existait une connexion entre les mouvements de libération irlandais et indiens, sous couvert de négociations textiles.
Bien qu'appartenant à la police de l'occupant, Sam développe une certaine indépendance d'esprit par rapport à la société coloniale de l'époque, surtout lorsqu'il se trouve en butte à la guerre d'influences que mènent les divers corps de l'administration britannique. Ces luttes intestines sont étouffées pour éviter des scandales qui affaibliraient la présence anglaise. Il y a chez les Anglais la peur palpable d'une révolte des masses qui, si elle se produisait, anéantirait la minorité blanche.
L'auteur donne l'exemple des événements d'Amritsar et de la visite du Prince de Galles à Calcutta. Dans les deux cas, les Anglais font profil bas par peur de réactions de la foule.
il est donc nécessaire de maintenir une distance avec les "natives" limités aux emplois de base et gardés sous tutelle par un jeu de fausse supériorité morale. Tout cela pour le bénéfice de gros industriels écossais installés à Calcutta.
S'il est un policier efficace, Sam se démarque par une attitude sociale inhabituelle, en particulier vis à vis de son subordonné direct, un Indien, Surrendranath Bannerjee. Ce jeune homme issu d'une famille locale importante, parle un anglais impeccable, est un bon enquêteur très intelligent et inventif, mais sous estimé jusqu'ici du fait de son origine. Sam collabore avec lui comme il l'aurait fait en Angleterre, puis remarquant ses qualités et sa connaissance du terrain, il lui laisse prendre de plus en plus d'initiatives et ils se lient d'amitié. Ils ont en commun des divergences avec leur milieu d'origine et une large zone de compréhension (excluant le whisky et les rapports avec les femmes !). Quand Sam apprend que Surren est en froid avec sa famille plutôt pro-Gandhi, du fait de son emploi de policier au service de l'occupant, Sam lui offre de partager son logis, faisant fi des commentaires.
la position de Surren se confirme au fil des enquêtes, mais, lors de la dernière, il confie à Sam les doutes qu'il ressent sur sa collaboration avec les Anglais. A suivre....
Sam peut aussi s'afficher avec une métisse, bien traiter un conducteur de rickshaw et même éprouver de la sympathie pour un indépendantiste, qu'il n'hésitera pas à mettre hors jeu en tant que policier.
Frôler le danger fait partie de son métier mais cela s'applique aussi à sa dépendance à la drogue. A Calcutta, il fréquente les fumeries d'opium clandestines, au risque de briser sa carrière. Cacher son addiction est de plus en plus difficile, malgré l'étonnante acuité dont il fait preuve dans la solution de ses enquêtes. Il doit donc se résoudre à entreprendre une cure de désintoxication dans un ashram de l'Assam.
C'est Sam lui-même qui raconte ses aventures, avec toujours une pointe d'humour pour "faire passer" des sujets parfois sensibles ou tout simplement faire des remarques sur le quotidien, la chaleur du pays, la médiocrité du relationnel ou de la nourriture dans une pension de famille pour expatriés.

Autre intérêt de la lecture : chaque roman traite d'un aspect social différent du pays, néanmoins lié à la présence anglaise.

Le cinquième roman "The Shadows of Men" vient de sortir en Anglais.
A vos dictionnaires !!!!







Lien : https://jep.seg@sfr.fr
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Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre.
Du plaisir à me plonger dans ce quatrième tome pour retrouver le capitaine Wyndham imbibé d'opium dont la dépendance était flagrante dans le 3ième de la série. Et là, nous sommes en 1922, Gandhi appelle à des manifestations pacifiques, les Anglais sont tout puissants, même s'il y a un frémissement de changement dans le personnage de Sat, le collègue Indien de Wyndham, qui peu à peu prend de l'assurance dans ses fonctions et dans sa légitimité de policier Indien.
Sam entreprend une cure de désintoxication dans un ashram dans la région de l'Assam. Cure très dure puisqu'elle consiste à nettoyer le corps de l'opium en le faisant vomir jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Mais dès son arrivée, il croise une personne fortuitement qui le ramène dans ses souvenirs, en 1905, alors qu'il avait 20 ans et commençait sa carrière à Londres, dans les quartiers où se mêlent les trafiquants en tout genre. le livre se scinde alors en deux époques qui vont bien sûr se rejoindre en la personne mystérieusement surgie du passé.
En 1905, Wyndham avait une belle maitresse, Bessie, mais pour plaire à sa famille, il l'a laissé tomber et quand il la retrouve morte, il ne peut qu'agir. Mais l'époque est difficile et comme dit l'auteur, rejoint hélas, l'époque actuelle, dans ce qu'elle a de plus glauque, c'est-à-dire le racisme pur et dur. Si actuellement, c'est pour les migrants, en 1905, c'était contre les juifs. L'ambiance est lourde, faite de misère, de suspicion. C'est très bien décrit ici. En France, on avait l'affaire Dreyfus.
Ce n'est pas un page turner, c'est un roman policier de facture classique mais avec comme dans les autres tomes, le charme des atmosphères d'époque, en Inde ou à Londres. L'auteur prend le temps d'avancer pas à pas dans l'intrigue et du coup, on s'attache aux personnages, on les visualise bien et c'est agréable. Un bon moment de lecture de distraction intéressante.

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critiques presse (4)
Liberation
20 mars 2023
Le Soleil rouge de l’Assam (Liana Levi) est un grand, un très grand polar. A l’aide d’une intrigue très habilement ficelée, ce fils d’immigrés indiens grandi en Ecosse nous raconte l’Inde coloniale des années 1920, à un moment où l’emprise britannique sur le pays commence à être contestée, tout en nous transportant par flash-back dans les quartiers miséreux de Londres au début du siècle dernier.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesEchos
03 mars 2023
Les deux périodes et les deux ambiances sont décrites avec force détails et finissent par se rejoindre dans quelques caractéristiques que l'auteur dénonce : xénophobie, compromission du système avec les puissants, difficulté à s'émanciper pour ceux qui ne font pas partie de la caste dominante.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
27 février 2023
Abir Mukherjee explore les deux visages de l’Inde sous domination britannique.
Lire la critique sur le site : Telerama
Marianne_
20 février 2023
Quand, en 1922, le capitaine Sam Wyndham prend la décision de soigner son addiction à l’opium dans un ashram de l’Assam, loin de Calcutta, où il officie comme policier, il n’imagine guère ce qui l’attend : une cure de désintox éprouvante, un cadavre au fond d’un ravin, mais aussi, soudainement, la rencontre avec un visage surgi du passé.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Alors qu'à l'évidence, les ennuis sont le plus souvent provoqués par des gens qui vous ressemblent et non par ceux qui sont différents. Peut-être est-ce pour cela que j'avais toujours été du coté du perdant. Certains me qualifiaient d'opposant. Je me trouvais simplement correct. Je jugeais donc écœurant qu'Harmsworth puisse vouloir faire de moi un complice pour répandre ses demi-vérités et ses informations déformées.

En même temps une part de moi était flattée qu'un journaliste me juge digne d'attention, et l'idée de voir mon nom dans les journaux me faisait frissonner de plaisir. Je n'en suis pas fier quand j'y repense, mais j'étais jeune. Et stupide.»
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On dit que l’esprit humain cherche à trouver un sens au chaos. Ce serait bien plus facile de le mettre sur le compte du destin ou des dieux que de faire face à la réalité : l’univers est un endroit sans pitié où il arrive de mauvaises choses à de braves gens parce qu’il n’y a pas de bonnes raisons pour qu’elles n’arrivent pas.
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Je ne savais que penser de ma conversation avec Harmsworth. Toute ma vie j'ai été un outsider, certainement depuis le jour où ma mère est morte et où mon père m'a expédié au pensionnat. Je n'ai jamais compris ce qui conduit le fort à opprimer le faible, ni le besoin que beaucoup éprouvent de harceler ceux qui sont différents d'eux. C'était peut-être seulement plus facile : reprocher à quelqu'un d'autre, quelqu'un de différent, toutes les merdes qui vous tombaient dessus.
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En fait, c’était pire avant leur arrivé. Mais les gens ne veulent pas l’entendre. C’est plus facile de rendre quelqu’un d’autre responsable de vos difficultés que de vous regarder dans la glace et voir la poutre dans votre œil. Et les torchons comme La Gazette sont ravis de fournir les cibles. Diviser pour mieux régner.
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Avant les Juifs étaient venus les Irlandais pour échapper à la famine, et avant eux les Huguenots fuyant les guerres de religion. Il y a toujours eu quelqu'un pour fuir quelque chose et venir là sans rien parce qu'il n'avait pas le choix, et parce qu'une vie de manque vaut mieux que pas de vie du tout.
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Videos de Abir Mukherjee (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Abir Mukherjee
Abir Mukherjee vous présente son ouvrage "Le soleil rouge de l'Assam" aux éditions Liana Levi.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2676888/abir-mukherjee-le-soleil-rouge-de-l-assam
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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