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Jacqueline Huet (Traducteur)Jean-Pierre Carasso (Traducteur)
EAN : 9782757819456
416 pages
Points (19/08/2010)
3.14/5   99 notes
Résumé :
Quitter l'Écosse pour gagner la terre de toutes les promesses : c'est le rêve de la famille Laidlaw qui abandonne la vallée pauvre d'Ettrick et son existence étriquée pour rejoindre les plaines du Canada. Là, ils devront reconstruire leur univers, travailler dur, s'intégrer et s'inventer une nouvelle identité. Deux siècles plus tard, Alice Munro se lance sur les traces de ses ancêtres.

« Et cette nuit de l'an 1818 nous avons perdu l'Écosse de vue. »>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,14

sur 99 notes
« Que je sache, mes ancêtres, génération après génération, furent des bergers d'Ettrick. » (p. 17) Pour reconstituer l'histoire de sa famille, Alice Munro remonte à ses ancêtres écossais et retrace toute la généalogie jusqu'aux dernières branches de l'arbre familial. On suit ainsi ceux qui ont quitté l'Écosse pour le Canada et ceux qui pensaient faire fortune en achetant de la terre outre-Atlantique. « À l'exception du journal de Walter et des lettres, l'histoire est tout entière de mon invention. » (p. 105)

Rapidement, le texte se centre sur Alice et ses parents, son enfance un peu douloureuse, sa jeunesse et son mariage. Alice Munro dévoile un peu d'elle et de son être intime en évoquant des souvenirs plus ou moins importants. « Ce n'était pas que j'aie renoncé à la passion. La passion, au contraire, entière, destructrice même, était ce que je recherchais. Exigence et soumission. Je n'excluais pas une certaine forme de brutalité, mais sans confusion, sans duplicité, sans surprise ni humiliation d'une nature sordide. Je pouvais attendre, et ce qui m'était dû me viendrait, quand je serais épanouie. » (p. 269)

Ce texte est difficile à classer tant il emprunte à un certain nombre de genres différents. Roman des origines, biographie, autobiographie, essai historique, récit social, du côté de Castle Rock ne se laisse pas facilement appréhender. Pourtant, pour fascinant et foisonnant qu'il soit, ce texte m'a un peu déçue. Peut-être parce que j'en attendais beaucoup et sûrement parce que la généalogie de cette famille est bien difficile à suivre. J'ai commencé à raccrocher les wagons vers la page 160 quand le père et la mère de l'auteure entrent en scène.

Cette biographie/autobiographie regorge d'anecdotes et d'instants choisis qui, pris à part, sont plutôt plaisants à lire, mais qui forment difficilement un tout. Au sortir de cette lecture où je me suis vaguement ennuyée, il ne me reste pas grand-chose, si ce n'est le sentiment d'être passée du coq à l'âne. Peut-être peut-on voir dans ce texte un recueil de miscellanées, mais c'est un genre qui m'a rarement séduite. Autre point gênant, j'ai eu beaucoup de difficultés à comprendre l'histoire de la mère d'Alice Munro, tantôt absente, tantôt présente, tantôt gravement malade…

Du côté de Castle Rock est donc une lecture en demi-teinte et je ne suis pas certaine d'avoir envie de m'aventurer encore du côté d'Alice Munro.
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Bon, moi, si on m'avait demandé mon avis, j'aurais plutôt donné le prix Nobel à Joyce Carol Oates, mais, bizarrement, on ne m'a rien demandé...:-(
Ce livre n'est pas franc du collier, ça m'énerve.
Dans l'avant propos, Alice Munro nous explique la gestation du texte.En gros, réalité et fiction. Va savoir ce qui est vrai et ce qui est faux, gros curieux de lecteur. Déjà, quand on m'accueille comme ça, ça me refroidit...Je veux savoir ce qu'on est vrai et ce qui est faux. Ou alors on dit " roman", et on écrit le Comte de Monte-Cristo, ou Les Chutes. Un truc sérieux, puissant, et sans ambiguïté.
Là, on patauge, enfin, plus ou moins, parce que la dame est facétieuse. Elle raconte l'histoire de ses ancêtres. Elle nous décrit une superbe traversée de l'Écosse au Québec, on s'attache aux personnages , le patriarche, la petite tuberculeuse, l'enfant, les frères et soeurs Laidlaw...et puis a la fin " A l'exception du journal de Walter et des lettres, l'histoire est toute entière de mon invention" Arghhh ! Peste ! Et moi qui y croyais je me retrouve bien bête !
Bon, après, on se méfie, on s'intéresse moins. Quelques histoires encore d'ancêtres, et on arrive au coeur du livre, la narratrice, sa vie, son oeuvre. Là encore, jeux de cache-cache subtils. Papa élevait des renards argentés pour les écorcher - j'aurais aimé que ce soit faux, mais c'est vrai. Heureusement il fait faillite ...enfance pauvre - mais pas Zola, hein. le caractère de la petite apparait par bribes, au travers de recits romancés, comme annoncé. Jusqu'à quel point ? Mystère. Les gens mystérieux, c'est énervant, surtout quand ils écrivent pour être lus...Non ?
La petite est déjà une peste, elle ne s'en cache pas, elle en a l'air très contente. Vilaine avec maman qui est malade( maman dont on ne saura quasi rien, ni sur elle, ni sur sa famille, ni sur les sentiments réciproques entre elle et sa fille. C'est important, pourtant. Mais non, gros curieux de lecteur, tu ne sauras rien...Peste ! ) Vilaine avec sa petite voisine, vilaine avec la dame qui l'emploie, orgueilleuse, arrogante, égocentrique. Tout cela en petites touches, il faut le dire, fort subtiles.
Le thème du livre : la narratrice se rapproche de son passé par l'écriture en même temps qu'il sort de sa vie réelle pour n'être plus qu'une sorte de rêve lointain. Bon. C'est pas non plus l'invention de l'eau chaude...Et ces ellipses ! Ces ellipses insupportables ! Un gros chapitre sur les preparatifs de son premier mariage et puis...boum, chapitre suivant, une quinzaine d'annees plus tard, on comprend que c'est fini ...mais pourquoi, pourquoi, raconte ! -tu n'en sauras rien grosse curieuse !- Peste !
Bref, je l'ai lu, c'est bien écrit, c'est pas le livre du siècle, et qu'est-ce qu'elle est énervante !!!!
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Choisi pour le Club des Lectrices, ce roman fut une belle occasion de découvrir cette auteur nouvellement nobelisée, que je ne connaissais pas avant que le comité Nobel ne mette son oeuvre en lumière.

Du côté de Castle Rock occupe apparemment une place à part dans cette oeuvre, puisque c'est le seul roman : au fil des ans, Alice Munro s'est en effet spécialisée dans la nouvelle, genre délicat et méconnu.

Ici, elle a récupéré des nouvelles précédemment écrites qui se rapportent à des sujets plus intimes : son passé, ses ancêtres qui ont émigré de l'Écosse au Canada au début du 20e siècle. Pour l'histoire de ces derniers, elle s'est servie des quelques bribes de connaissances transmises dans sa famille ou présentes dans des publications locales. Et puis, faisant oeuvre de romancière, elle a imaginé ce qui a pu leur arriver, comment ils ont pu vivre leur situation de pionniers, comment ils se sont peu à peu intégrés à ce pays neuf.

Elle explique sa démarche dans l'avant-propos de ce livre : "Elle (la démarche) était plus proche de ce qu'on fait quand on rédige ses mémoires – j'y explorais une vie, la mienne, mais pas d'une manière aussi austère ni avec un respect rigoureux des faits. C'était moi-même que je plaçais au centre et j'écrivais au sujet de ce moi, le scrutant avec toute l'attention possible."

C'est pourquoi ce texte est totalement atypique : la première partie correspond aux nouvelles éparses sur sa famille; la seconde partie est l'équivalent de ses mémoires, dans lesquelles elle décortique ce qui a été sa vie, son enfance.

Ce "roman" n'est donc qu'une moitié d'autobiographie, en partie fictive. Mais cette part fictive permet à l'auteur de mieux comprendre ses ancêtres, de mieux se comprendre elle-même. Et finalement, qu'importe si tout n'est pas vrai ? Ce qui est essentiel, c'est l'émotion mise dans ces lignes, une émotion transmise directement au lecteur par un art de conter maîtrisé et original.

J'ai pu aussi en effet apprécier la qualité de l'écriture de cette grande dame, pleine de poésie, qui est si adéquate pour exprimer la beauté de la campagne canadienne et les gestes les plus anodins de chacun – une qualité que j'attribue souvent aux nouvellistes.

Du point de vue du contenu même, nous découvrons une manière de vivre intéressante, inscrite dans l'histoire du pays, où la lecture occupe une place aussi importante que la culture de la terre pour ces paysans qui furent éduqués selon les préceptes de John Knox dont le but était qu'ils puissent lire la Bible. Pourtant, génération après génération, l'aspect religieux recule, et ne reste que le goût de l'étude et de la littérature.

D'un autre côté, par son histoire, qui s'étend des années 1950 – son enfance – aux années 1980, la narratrice dresse un panorama de l'évolution de cette société campagnarde : une société traditionnelle où chacun épiait tout le monde, où les moments d'intimité n'existaient pas, où la notion de loisirs est peu présente et l'idée de week-end inexistante. Et pourtant, c'est à son époque que cette société traditionnelle passe à la modernité : lors d'un travail sur une île de riches, elle découvre le tennis, le golf, l'oisiveté, l'électricité à toute heure, etc. Toutes choses qui commencent à peine à arriver dans des chaumières au lino usé et aux casseroles cabossées.

Avec finesse et intelligence, Alice Munro a produit un roman atypique qui m'a séduite et intéressée et qui est à conseiller pour découvrir l'oeuvre de cette nouvelliste.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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J'ai essayé, j'ai pris sur moi, j'ai fait des efforts pour m'accrocher à ce livre, mais en vain.
Entre Alice Munro et moi, le courant n'est pas passé.
Je me suis énormément ennuyée à lire cette biographie/autobiographie de la vie et de la famille de l'auteur.
Tout d'abord, la première moitié du livre s'attache à ses ancêtres et à leur départ d'Ecosse au 18ème siècle.
J'avoue que cela ne m'a pas franchement intéressée, je me demandais l'intérêt de remonter aussi loin, mais le pompon fut décroché lorsque je lus : "A l'exception du journal de Walter et des lettres, l'histoire est tout entière de mon invention.".
Là, j'ai eu envie d'envoyer promener le livre au milieu de la pièce et je m'y suis totalement (ou presque) désintéressée.
S'il y a bien une chose que je n'apprécie pas, c'est de faire des efforts pour entrer dans un livre et une histoire et découvrir qu'en fait tout cela ne relève que de la pure imagination.
Néanmoins, j'avais quelques raisons pour ne pas m'arrêter à la moitié du livre, j'ai donc continué ma lecture mais en diagonale, je le reconnais.
J'ai aussi été dérangée par le ton abrupt et exempt de tout sentiment utilisé parfois par Alice Munro.
Ainsi, lorsqu'elle parle de la rencontre entre son père et sa mère, cela donne : "Dans les renards elle ne vit aucun lien romanesque avec la vie sauvage; mais bien une industrie nouvelle, la possibilité de richesses. Elle avait quelques économies qui permettraient d'acheter une terre où tout cela pourrait commencer pour de bon. Elle devint ma mère.".
Manque total de romantisme, réalité trop abrupte, ça m'a fait tout drôle de lire une telle phrase, limite j'ai pensé qu'elle ne devait pas beaucoup aimer sa mère pour en parler de façon aussi matérialiste et détachée.
Je ne peux pas dire non plus que ce récit soit totalement bon à jeter aux orties, il est constitué de petites histoires qui assemblées les unes aux autres forment un tout incohérent et maladroitement construit, avec des va et vient entre différentes époques qui m'ont quelque peu perdue, outre l'arbre généalogique dans lequel je n'ai jamais réussi à me retrouver.
J'ai toutefois apprécié quelques unes de ces historiettes mais je n'ai jamais réussi à trouver le fil conducteur.
A certains passages, Alice Munro se livre un peu plus au lecteur et je n'ai pu m'empêcher de relever une certaine forme de poésie dans ses mots, en tout cas un style intéressant qui donne lieu à quelques belles phrases : "Je méprisais l'idée tout entière de s'instrumenter soi-même ainsi, de se rendre dépendant de la réaction d'autrui, d'user de la flatterie avec tant d'adresse et de naturel qu'on ne voyait même plus que c'était de la flatterie. Et tout cela pour de l'argent. [...] Je croyais - ou pensais croire - qu'il fallait travailler dur, avoir de la fierté, se moquer d'être pauvre et même nourrir un subtil sentiment de supériorité pour ceux qui avaient la vie facile.".
Je n'ai pu qu'entrapercevoir entre les lignes la personnalités de l'auteur : "La passion, au contraire, entière, destructrice même, était ce que je recherchais. Exigence et soumission. Je n'excluais pas une certaine forme de brutalité, mais sans confusion, sans duplicité, sans surprise ni humiliation d'une nature sordide. Je pouvais attendre, et tout ce qui m'était dû me viendrait, quand je serais épanouie.", dommage j'attendais autre chose de ce récit : apprendre des choses que l'auteur, découvrir un contexte historique avec la construction du Canada, un style de vie.
Au final, il n'y a pas eu grand chose à part de l'ennui et une lecture fastidieuse.

"Du côté de Castle Rock" n'a pas su trouver un écho en moi et me séduire, se résumant à une rencontre littéraire ratée au cours de laquelle je me suis longuement ennuyée à tel point que je n'ai même pas envie de lire un autre livre d'Alice Munro.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Un livre d'Alice Munro qui n'est pas un livre de nouvelles. Quoique. Il s'agit en fait d'une sorte de projet autobiographique. En commençant l'histoire avec les ancêtres. Répertoriés, venus d'Ecosse. Donc nous nous rendons d'abord en Ecosse. Puis nous traversons l'Atlantique avec ceux qui sont partis dans le Nouveau Monde. Puis nous les voyons y vivre et s'installer. Enfin certains d'entre eux. Et à certains moments. Alice Munro braque le projecteur sur certains protagonistes, à un moment choisi, généralement court, pendant lequel nous le suivons de très près, puis elle passe à quelqu'un d'autre. A un moment dans le futur, avec un nouvel personnage central. La moitié est réelle, provient de l'état civil, de faits avérés, de lettres, journaux. L'autre moitié, celle qui concerne l'intime, le subjectif, le vécu vient de l'imagination de l'écrivain. Puis nous arrivons aux parents de l'auteur et à elle-même. Avec le même procédé qui consiste à saisir un instant, à le décrire en détails avant de passer à un autre moment, parfois loin dans le temps. Nous saisissons ainsi des moments forts d'une vie, des moments clés. Cela fait pratiquement du livre une sorte de recueils de nouvelles, mais qui raconteraient dans leur discontinuité la continuité d'une lignée et d'une vie.

C'est très prenant, original, et très authentique. J'avoue quand même préférer les nouvelles d'Alice Munro à ce livre, aussi réussi soit-il. Mais en quelque sorte contraire à l'art naturel de l'auteur. Même si par un artifice brillant elle contourne ce qui n'est dans sa nature.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
« Ce n’était pas que j’aie renoncé à la passion. La passion, au contraire, entière, destructrice même, était ce que je recherchais. Exigence et soumission. Je n’excluais pas une certaine forme de brutalité, mais sans confusion, sans duplicité, sans surprise ni humiliation d’une nature sordide. Je pouvais attendre, et ce qui m’était dû me viendrait, quand je serais épanouie. » (p. 269)
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P408 - "On se laisse prendre au piège. Cela se produit surtout quand on est vieux, quand l'avenir personnel se referme et qu'on ne peut imaginer - parfois, qu'on ne peut croire - à l'avenir des enfants de nos enfants. On ne résiste pas à aller fourrager dans le passé, triant minutieusement des indices peu fiables, établissant des liens entre des noms épars, des dates et des anecdotes discutables, se raccrochant à des fils s'obstinant à être rattachés à des morts, et par conséquent à la vie."
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Je méprisais l'idée tout entière de s'instrumenter soi-même ainsi, de se rendre dépendant de la réaction d'autrui, d'user de la flatterie avec tant d'adresse et de naturel qu'on ne voyait même plus que c'était de la flatterie. Et tout cela pour de l'argent. [...] Je croyais - ou pensais croire - qu'il fallait travailler dur, avoir de la fierté, se moquer d'être pauvre et même nourrir un subtil sentiment de supériorité pour ceux qui avaient la vie facile.
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Mais il y a toujours plus que le vif plaisir de reconnaître et d'identifier. Il y a le fait de ces doùmaines distincts, chacun avec son histoire et sa raison, les cultures auxquelles ils se prêtent le mieux, ses arbres et ses plantes - les chênes et les pins, par exemple, poussant sur le sable, et les cèdres et les lilas épars sur le calcaire - chacun avec son expression particulière, son effet sur l'imagination. Le fait de ces petites régions, tapies à l'aise dans une existence qu'on ne soupçonne pas, semblables et dissemblables comme peuvent l'être les rejetons d'une même portée, dans un paysage qui est d'ordinaire négligé, ou vite classé comme morne mosaïque agricole. C'est ce fait que l'on chérit.
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Elle sait que le moment viendra où il se détournera d'elle comme ses frères l'ont fait, où il aura honte de son lien avec elle. Elle se dit que cela arrivera, mais comme tous les amoureux, elle ne peut y croire.
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Anne Alvaro est actrice de théâtre et de cinéma. Elle a joué dans des pièces mises en scène par Georges Lavaudant, Claude Guerre ou Hubert Colas. Au cinéma dans le film Danton d'Andrzej Wajda en 1981, et dans quatre films de Raoul Ruiz. En 1999, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour son rôle dans le film d'Agnès Jaoui, le Goût des autres et une seconde fois en 2010 pour le personnage de Louisa dans le Bruit des glaçons de Bertrand Blier.
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