Depuis cinquante ans, Fiona et Grant forment un couple uni et amoureux. Mais Fiona est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Son mari la place en établissement. Elle perd peu à peu l'esprit et ne le reconnaît même plus. Son état semble toutefois s'améliorer alors qu'elle transfère vers un autre convalescent l'amour que la maladie ne lui permet plus de porter à son mari.
Cette nouvelle déchirante de la romancière canadienne
Alice Munro a été portée à l'écran en 2006 par Sarah Polley. Julie Christie, l'héroïne sublime de Docteur Jivago, y jouait le rôle de Fiona. Sans pathos ni cliché, l'inexorable déclin de la vieillesse y était pudiquement décrit. Comment vit-on Alzheimer en couple ? faut-il en rire ou en pleurer ? où est l'amour si on l'oublie ? que peut faire l'autre ? que doit-il faire ?
Un film français, "Ceux qui restent" posait les mêmes questions à travers le portrait de Vincent Lindon et d'Emmanuelle Devos, dont les conjoints étaient plongés dans le coma
D'où vient que les films sur la vieillesse sont si bouleversants ? de ce qu'on sait leur dénouement inéluctable ? de ce qu'ils annoncent l'un de nos possibles futurs ? de ce qu'ils nous forcent à accepter l'inacceptable ?
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