Quatorze nouvelles parues en 2014 dans les Editions de l'Olivier. Cette romancière canadienne obtint le
Prix Nobel de Littérature en 2013 et à cette époque, je n'avais lu d'elle que
Fugitives, un recueil de nouvelles également. Depuis rien, jusqu'à ce que je tombe sur celui-ci. Ce sont des nouvelles assez déconcertantes qui parlent de la vie de tous les jours. La première Jusqu'au Japon raconte une infidélité féminine qui aurait pu tourner au tragique si Greta, la mère, n'avait pas retrouvé sa fille, la petite Katy, endormie entre deux wagons. Pour la deuxième nouvelle, la jeune prof, Vivi, fraîchement arrivée au sana d'Amundsen (qui donne le titre de ce récit) se fait « entuber » par le séduisant Dr Fox. L'école de la vie ! La troisième nouvelle ne m'a pas plu. Aucun intérêt personnellement. La quatrième nouvelle : La Gravière est digne d'un roman de
Stephen King. C'est tragique et horrible à la fois de conter en si peu de mots le triste sort de la petite Caro. La cinquième nouvelle Havre est assez insipide. Pareil pour la sixième, Fierté. La septième nouvelle, Corrie, est une histoire de chantage assez curieuse. La huitième nouvelle, Train, parle d'un fugitif, Jackson, qui revient de la guerre et ne s'arrête pas à la gare où l'attend sa promise. La neuvième nouvelle, Vue sur le lac, parle d'une femme âgée, Nancy, atteinte d'Alzheimer, et c'est très bien narré. Dans la dixième nouvelle, Dolly, la narratrice, poétesse de soixante-et-onze ans, rencontre par hasard Dolly, le premier grand amour de son mari, Franklyn. Tout d'abord, elle réagit mal en s'enfuyant et se réfugiant dans un motel pour quelques jours... Les quatre oeuvres suivantes sont plus de l'autofiction. Oeil, Nuit, Voix et
Rien que la vie sont des prolongements d'elle-même, de cette brillante romancière canadienne et si je ne trouve pas le récit aussi abouti que dans les précédentes nouvelles, cela permet de la connaître un peu mieux dans ses pensées sombres et secrètes. Intéressant !