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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Première rencontre avec Alice Munro, cette femme alerte et malicieuse dont l'œil aiguisé nous promène autour de Toronto dans le Canada d'après guerre. C'est une écrivaine déjà âgée qui écrit et, phénomène moult fois constaté, ce sont les très anciens souvenirs qui remontent le plus facilement à la surface, ceux qui furent imprimés de façon indélébile alors que la mémoire avait encore si peu servi, qu'elle était encore toute neuve pourrait-on dire.

Ce recueil, qu'elle a annoncé être son dernier, regroupe quatorze nouvelles, dix présentées comme des fictions et les quatre dernières comme autobiographiques. Seules " Vue Sur le Lac " et " Dolly " font intervenir des personnages principaux de l'âge de l'écrivaine (environ 80 ans au moment de l'écriture de ce livre). Toutes les autres se passent peu après ou pendant la seconde guerre mondiale, vue du côté de l'arrière-pays canadien, ou bien encore vers la fin des années 1960.

Alice Munro y développe une perception très féminine et une étonnante acuité à sonder l'intériorité de ses personnages dans les petits riens de la vie. Il y a toujours un œil sagace et non dénué d'humour ou de dérision. Elle choisit délibérément de donner à ressentir et non à calibrer un scénario parfait, d'où, peut-être, un certain sentiment de queue de poisson, parfois, à la fin des nouvelles.

Ceci n'a rien de surprenant eu égard à son projet littéraire : traiter de gens simples et les regarder évoluer dans la vie, avec ses remous, ses passes calmes et ses coups de grisou, de temps en temps. Il n'y a pas de finalité, comme pour la vie, rien que la vie.

Une belle découverte en tout cas de mon point de vue, une façon bien à elle de mener le déroulé de ses nouvelles, preuve s'il en était besoin que l'on n'a pas encore exploré toutes les possibilités de ce genre narratif que l'on croit bien connaître. Intéressant, en somme, peut-être pas captivant, mais ce n'est que mon avis, rien que l'avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Des chroniques de la vie ordinaire, des intrigues très ténues, des personnages falots, englués dans des situations déprimantes dans des temps souvent indéfinis, au fin fond du Canada. Chaque nouvelle est écrite dans une tonalité légèrement différente, mais rarement gaie, mon attention s'est vraiment réveillée avec la neuvième nouvelle (vue sur le lac) parce qu'on y sent un petit hiatus, et surtout la dixième (Dolly).
Ces petits riens, ces tranches de vie sans relief auraient peut-être eu besoin d'un style (ou d'une traduction) un peu plus relevé, qui réveille l'attention du lecteur.
Les 4 derniers textes sont intéressants parce qu'autobiographiques, et révèlent quelques traits de la jeunesse de l'auteure.
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Quatorze nouvelles parues en 2014 dans les Editions de l'Olivier. Cette romancière canadienne obtint le Prix Nobel de Littérature en 2013 et à cette époque, je n'avais lu d'elle que Fugitives, un recueil de nouvelles également. Depuis rien, jusqu'à ce que je tombe sur celui-ci. Ce sont des nouvelles assez déconcertantes qui parlent de la vie de tous les jours. La première Jusqu'au Japon raconte une infidélité féminine qui aurait pu tourner au tragique si Greta, la mère, n'avait pas retrouvé sa fille, la petite Katy, endormie entre deux wagons. Pour la deuxième nouvelle, la jeune prof, Vivi, fraîchement arrivée au sana d'Amundsen (qui donne le titre de ce récit) se fait « entuber » par le séduisant Dr Fox. L'école de la vie ! La troisième nouvelle ne m'a pas plu. Aucun intérêt personnellement. La quatrième nouvelle : La Gravière est digne d'un roman de Stephen King. C'est tragique et horrible à la fois de conter en si peu de mots le triste sort de la petite Caro. La cinquième nouvelle Havre est assez insipide. Pareil pour la sixième, Fierté. La septième nouvelle, Corrie, est une histoire de chantage assez curieuse. La huitième nouvelle, Train, parle d'un fugitif, Jackson, qui revient de la guerre et ne s'arrête pas à la gare où l'attend sa promise. La neuvième nouvelle, Vue sur le lac, parle d'une femme âgée, Nancy, atteinte d'Alzheimer, et c'est très bien narré. Dans la dixième nouvelle, Dolly, la narratrice, poétesse de soixante-et-onze ans, rencontre par hasard Dolly, le premier grand amour de son mari, Franklyn. Tout d'abord, elle réagit mal en s'enfuyant et se réfugiant dans un motel pour quelques jours... Les quatre oeuvres suivantes sont plus de l'autofiction. Oeil, Nuit, Voix et Rien que la vie sont des prolongements d'elle-même, de cette brillante romancière canadienne et si je ne trouve pas le récit aussi abouti que dans les précédentes nouvelles, cela permet de la connaître un peu mieux dans ses pensées sombres et secrètes. Intéressant !
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14 nouvelles , livre mélancolique les héroïnes subissent...
Narration dense mais le livre m'a laissée triste et inquiète
Atmosphère froide de ce beau Canada
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Un recueil de treize nouvelles dans lesquelles l'auteur met en scène des moment charnière de l' existence, ces instants de non-retour qui influent sur nos vies. Il s'agit d'histoires de femmes, des gens simples, souvent des histoires d'amour qui finissent mal, ou bien; des histoires de tragédies familiales, la reproduction inéluctable des schémas parentaux, le passage des ans...
Alice Munro a une perception très féminine; à partir de traits simplement décrits, se dégagent les éléments de l'intériorité de ses personnages. C'est souvent très émouvant mais avec aussi des traits d'humour ou de dérision.
A travers divers fragments d'existences, Alice Munro sait traiter avec modestie tous ces petits riens de la vie. C'est très fort et chargé d'une émotion intense.
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C est mon deuxieme ou troisieme recueils de cette dame.. En plus je crois que c est la seule Canadienne a avoir obtenue un prix littéraire,, Je ne suis pas decue Mais tres surprises ces fin de bouquins sont tres étranges., Dans celui ci le train je ne comprenais pas j ai due relire a partir de l hopital assez que je me suis demandé si il manquait des pages.... Souvent on dirait que le récit est captivant et la tout a coup il faut le terminer et on prend un raccourcie..Mon impression
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