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sur 280 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le prix Nobel récompense annuellement, depuis 1901, un écrivain ayant rendu de grands services à l'humanité grâce à une oeuvre littéraire qui, selon le testament du chimiste suédois Alfred Nobel, « a fait la preuve d'un puissant idéal .
Il est sans doute vain d'essayer de chercher, pour un auteur donné ce qui a pu convaincre les jurés, en ne lisant qu'un seul ouvrage. Et ce n'est pas Trop de bonheur qui me livrera les clefs de ce Nobel 2013.
Chaque nouvelle est centré sur un personnage qui à travers une singularité physique ou contextuelle devient le centre d'un récit. Peu de repères temporels, une situation géographique imprécise : est-ce cela qui les prive d'une réalité crédible ? Difficile en tout cas de s'y attacher, d'autant que la longueur de chaque nouvelle (une trentaine de page), n'y incite guère. Les chutes ne permettent pas non plus de s'étonner et ainsi de mémoriser l'intrigue. Quant à la dernière, qui donne le titre au recueil, j'ai carrément eu du mal à la terminer : récit alourdi par des divagations oniriques de l'héroïne, qui sont autant de prétexte pour rétablir la vérité de l'histoire de cette mathématicienne, répétitions, phrases sans harmonie :

(« il avait eu le sentiment d'être ignoré. Lui qui n'était pas habitué à être ignoré, qu'il ne s'était probablement jamais trouvé dans un salon, ou une réception, depuis qu'il était devenu adulte, où ç'avait été le cas. Tel n'avait pas été le cas à Paris d'ailleurs. »).
Doit-on incriminer la traduction?


Le plaisir n'a donc pas été au rendez-vous : mauvais choix, ou encore une fois nécessité d'aborder l'ensemble d'une oeuvre, pour comprendre la nomination. Il semble d'autre part que les thèmes abordés et les engagements politiques soient plus important pour être élu, que la valeur littéraire proprement dite
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Je partage l'avis de Kittiwake. En 2013, Alice Munro (canadienne, anglophone) a reçu le prix Nobel littéraire mais je suis restée perplexe face à la distribution de ce prix pour le titre : Trop de bonheur. Comme Kittiwake le dit, le Nobel récompense l'ensemble des oeuvres d'un auteur mais pour une première approche avec Alice Munro. C'est un flop pour moi. Revenons au problème de ce livre. S'agit-il d'un problème de traduction ? Probablement, ce qui empêche le lecteur d'y adhérer. de plus, les nouvelles sont très brouillonnes. Par ailleurs, j'ai lu l'article du Point paru le 23 octobre 2013. Et je n'ai pas retrouvé ces éléments cités qui permettaient cette belle récompense. le chroniqueur parle d'un nouveau style clair. Il en est rien. La première nouvelle intitulée « Dimension » reste très confuse, lente à démarrer mais intéressante vu le sujet. Après, je suis d'accord avec celui-ci sur une phrase dite dans son article : « le réalisme psychologique ».En effet, le lecteur ressent cette approche mais le style est torpillé par le style des traducteurs. Est-ce qu'Alice Munro utilise un dialecte anglais qui rend difficile la traduction ? Ou le cas inverse…Tout est possible. Revenons aux autres nouvelles, la deuxième intitulée « Fiction » ne présente aucun intérêt. Je l'ai même stoppée pour passer à la suivante : « Wenlock Edge » qui remonte le niveau à deux points de vue : rédactionnel et scénaristique. La suivante : « Trous profonds » a atteint les degrés de l'insipidité. J'ai abandonné ma lecture en cours de route. La nouvelle « Radicaux libres » amène au lecteur une certaine fraîcheur dans le scénario ainsi qu'un cross-over intéressant. Ce qui m'a redonné un regain d'énergie pour continuer ce bouquin… Mais les suivantes sont dans la même veine que Fiction.Seule la dernière intitulée « Trop de bonheur », titre également du livre relève d'un meilleur niveau mais reste très confuse. Et même, celle-ci semble être une pâle copie par rapport au chef d'oeuvre « Anna Karénine » de Tolstoï. Je pense que cette nouvelle mériterait d'être retravaillée. Dans l'ensemble, je n'ai pas pris de plaisir à lire ce livre…Il m'a fallu quelques mois pour le terminer.
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Les nouvelles ne sont pas mon genre de prédilection et ce n'est pas ce recueil d'@Alice Munro qui va me réconcilier avec le genre. A vrai dire je me suis profondément ennuyé tout au long de la lecture et il m'a fallu beaucoup d'opiniâtreté pour finir le livre.

Pourtant sur le papier c'était bien alléchant, elle a inspiré @Amodovar pour son film Julieta que j'ai beaucoup aimé, premier Prix Nobel de littérature canadien souvent comparé à @Anton Tchekov, un écrivain que j'aime beaucoup.

« Alice Munro est appréciée pour son art subtil de la nouvelle, empreint d'un style clair et de réalisme psychologique » écrivait le comité Nobel.

Et bien la mayonnaise n'a pas du tout prise même si la nouvelle sur Nita m'a plu et que la dernière nouvelle intitulée «  trop de bonheur  » qui évoque Sofia Kowalevski, mathématicienne qui vécut à la fin du XIXème siècle, alors que l'Université de Berlin était interdite aux femmes, est très originalement construite.

Une grande déception.

Challenge Multi-défis
Challenge Atout-Prix
Challenge Nobel
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Livre lu en Audio book (heureusement) Merci aux éditions AUDIOLIB
Ce recueil de nouvelles,ces brefs fragments de vie,ces histoires sur les rapports humains,compliqués,teintés d'amertume,aux accents résolument pessimistes,ces situations imprécises,ces quêtes d'un improbable et inatteignable bonheur,m'ont laissés un sentiment de malaise,une morosité récurrente ,une pernicieuse tristesse après la lecture de chaque nouvelle.
Ces récits inattendus,un brin cruels,ces histoires de femmes et d'illusions perdues ne m'ont guère conquise car je pense m'être fourvoyer dans mon choix, sans doute abusée par le titre je préfère en effet les aventures résolument optimistes et je dois avouer que si ce n'était la qualité de conteuse de Amira Casar et l' excellence de son interprétation ,je ne serais pas allée au bout de cette lecture .
Avec mes excuses Mme Munro ,votre style ne m'a ni touchée,ni emportée ...
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Poussif, de la littérature facile, très américaine, du roman de gare avec quelques idées certes, mais lisse et sans intérêt. j'ai lu deux fois la première nouvelle en pensant que j'avais dû rater quelque chose!! Un prix Nobel quand même.... Mais non. Quel ennui ennui ennui ennui ennui (Babelio veut 255 caractères) profond...
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Il a fallu que je me replonge dans les notes prises au cours de ma lecture pour me remémorer ce recueil dont seuls deux ou trois textes ont laissé quelques traces... je l'ai pourtant terminé il y a moins d'une semaine. Mais j'avoue avoir eu du mal à me sentir impliquée dans ses histoires, que j'ai trouvé... comment dire... "désincarnées" est sans doute le terme qui convient. L'écriture d'Alice Munro est certes d'une fluidité qui la rend agréable, simple sans être simpliste, mais manque pour moi d'intensité...

La thématique de ses nouvelles, mettant majoritairement en scène des héroïnes, avait pourtant tout pour me plaire. L'auteure vient assombrir la routine de vies ordinaires d'une anicroche ou d'une déchirure, plaçant ses personnages dans des situations qui les laissent à nu, contraints de composer avec les ressources qu'ils tirent alors -ou pas- d'eux-mêmes.

Confrontés à la vieillesse ou à la maladie, à la folie ou au deuil, parfois avec une extrême violence, victimes de la solitude, de la trahison, du mensonge, ils réagissent de manière souvent surprenante, Alice Munro prenant le lecteur à contre-pied. La quête d'un sens à leur vie, de la possibilité de se réaliser ou de se reconstruire en accord avec eux-mêmes, ignore les sentiers battus et les routes toutes tracées, fait fi des attentes d'autrui, est un combat enfin, contre la mesquinerie de l'existence qu'on voudrait leur imposer.

D'autres thématiques fort intéressantes sont abordées au travers de divers textes du recueil, comme celle de la relativité qu'induit le passage du temps sur la manière dont on considère les événements, permettant le pardon et la résilience, ou encore celle du nécessaire détachement de certains liens, notamment familiaux, pour atteindre son propre accomplissement.

L'ensemble est teinté d'une mélancolie parfois amère, que viennent éclairer la combativité et le courage de certaines héroïnes.

Malgré tout, comme évoqué plus haut, je ne suis pas parvenue à m'attacher à ces figures sans doute touchantes, ce recueil m'ayant donné le sentiment de lire un électrocardiogramme s'obstinant à rester plat... Rendez-vous manqué, donc, avec la titulaire du Prix Nobel 2013, que l'Académie suédoise lui a pourtant octroyé en tant que "souveraine de l'art de la nouvelle contemporaine"...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Que dire de ce livre de nouvelles sinon que je n'ai pas été emballée du tout. Au mieux j'ai trouvé les nouvelles pas très intéressantes, au pire je me suis carrément ennuyée. J'ai même fait une pause pour lire autre chose et ai failli ne pas y revenir.
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J'avais besoin d'un roman d'un prix Nobel pour le challenge défi et comme je n'avais jamais lu Alice Munro, j'ai jeté mon dévolu sur ce roman de nouvelles au titre porteur d'espoir: trop de bonheur.
Et bien comment le dire en peu de mots... ce ne fut vraiment pas le bonheur cette lecture.

Des nouvelles très inégales, des histoires qui ne reflètent vraiment pas le bonheur annoncé par le titre et qui vous fileraient la sinistrose, des chutes d'histoire incompréhensibles, bref je me suis vraiment ennuyée en lisant ce roman et si je ne me réfère qu'a ce recueil de nouvelles, j'ai un peu de mal à comprendre l'octroi du prix Nobel à l'auteur.
C'est bien écrit, d'une écriture recherchée mais c'est soporifique au possible.

Bref je suis passée complétement à côté de ces histoires...
..

Pas sûre d'avoir envie de retenter cette auteure, mais après tout ce n'est pas grave, j'ai encore tellement d'auteurs à découvrir ou à suivre..
Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Excepter "Radicaux libres", à la fin de chaque nouvelles j'avais la frustration d'être passer à coté d'un message subliminal que je n'avais pas vue, ou que l'auteure à volontairement bien dissimuler.A part ça bien écrit et agréable à lire.
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