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EAN : 9782355261039
132 pages
Nouvelles Editions Lignes (23/06/2012)
3.5/5   2 notes
Résumé :
L’écologie politique peut-elle faire l’économie d’une remise en question fondamentale des principes de la société capitaliste ? Dans cet essai qui retrace l’histoire et les principales lignes de fracture de l’écologie politique depuis sa création, Arno Münster répond par la négative, et appelle de ses vœux l’avènement d’un véritable « socialisme vert », qui saurait articuler efficacement les préoccupations sociales et environnementales.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Sans le principe espérance, la responsabilité n'est qu'une illusion conformiste

Voici un petit livre qui offre des réflexions complémentaires aux ouvrages de Daniel Tanuro (L'impossible capitalisme vert, Les empêcheurs de penser en rond / La Découverte, Paris 2010) ou de Michael Löwy (Ecosocialisme. L'alternative radicale à la catastrophe écologique capitaliste, Les petits libres, Mille et une nuits, Paris 2011) largement commentés par Arno Münster.

L'auteur discute des théorisations autour de l'écologie de multiples auteurs (dont André Gortz, Joël Kovel ou les auteurs déjà cités), pour en souligner soit les limites, soit les apports. Il analyse aussi les campagnes politiques (René Dumont) menées, les politiques réelles préconisées ou menées et les phénomènes d'institutionnalisation des partis verts. Au centre de son positionnement une éthique, largement inspirée par Ernst Bloch et le choix d'un socialisme réellement autogestionnaire « des transformations écologiques et sociales radicales indispensables ».
J'ai notamment été intéressé par la confrontation des idées autour du principe responsabilité de Hans Jonas et du principe espérance d'Ernst Bloch.

Les notions de non-classe prolétaire, société sans travail (ce qui est différent d'une réduction radicale du temps de travail), de capitalisme cognitif ou d'économie immatérielle, soulignées par l'auteur dans l'oeuvre d'André Gorz, me semblent très discutables. Il en est de même de l'idée défendue par Jérome Gleize autour des « ateliers composés de machines-outils pilotées par ordinateur, pouvant fabriquer à la demande des biens de nature variée et singulière » comme alternative à l'usine. Quoi qu'il en soit un ouvrage, résolument tourné vers le principe d'espérance et une sortie écosocialiste aux crises du capitalisme et de notre relation à l'environnement.

« Il faudra pour cela reconnaître clairement la responsabilité du capitalisme dans la destruction progressive de l'environnement, la déforestation, la catastrophe climatique, la destruction de la biosphère et de la biodiversité, et formuler les revendications d'un écologisme radical exigeant l'orientation d'une future ”économie verte” (socialiste) vers les besoins réels des individus, dans le cadre de la socialisation des moyens de production et du passage à l'autogestion, en rapport harmonieux et organique avec une planification écologique efficace (non bureaucratique). »
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Voila un ouvrage court de par son volume , mais d'une profondeur rare sur le plan de l'étude des dégats du capitalisme sur l'écologie . Il est vrai que sans cette logique capitaliste qui broie tout ce qu'elle touche , la planéte souffrirait de moins de maux . Et ici l'on rapproche clairement l'intéret écologique de l'intéret commun de la socièté . Un ouvrage qui rentre bien dans le sujet qu'il aborde , ne traitant pas celui çi avec hauteur , en cela la lecture de cet essai sur le socialisme vert s'avére tout à fait digne d'intéret .
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critiques presse (1)
NonFiction
31 juillet 2012
Proposant à la fois un plaidoyer pour l’écosocialisme et une cartographie des courants intellectuels de la pensée écologiste, cet essai accessible et intéressant risque de laisser le lecteur sur sa faim sur ces deux plans.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il faudra pour cela reconnaître clairement la responsabilité du capitalisme dans la destruction progressive de l’environnement, la déforestation, la catastrophe climatique, la destruction de la biosphère et de la biodiversité, et formuler les revendications d’un écologisme radical exigeant l’orientation d’une future ”économie verte” (socialiste) vers les besoins réels des individus, dans le cadre de la socialisation des moyens de production et du passage à l’autogestion, en rapport harmonieux et organique avec une planification écologique efficace (non bureaucratique).
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Videos de Arno Münster (3) Voir plusAjouter une vidéo
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