Walden a douze ans sept mois et trois jours quand son père l'abandonne, sans la moindre explication, dans une cabane en rondins en plein coeur d'une immense forêt du Maine. Coupé du monde, il va devoir survivre uniquement à l'aide d'une carabine, une batte de baseball, quelques boites de conserve et deux livres de
Henry David Thoreau,
Les Forêts du Maine et
Walden ou La vie dans les bois.
Qu'est-ce qui peut bien pousser un père à laisser ainsi son fils livré à lui-même dans de telles conditions d'isolement ?
Jack
Stephenson, le père de Walden, est un homme autoritaire, parfois même violent, qui semble avoir du mal à supporter ce fils bien trop empoté à son goût. Il ne semble vivre que pour ses deux passions, le baseball et sa Chevrolet Impala SS. Mais ne dit-on pas que les passions sont destructrices ?
Excellence surprise que ce thriller sans temps mort destiné à un lectorat adolescent mais dont je me suis vraiment régalé. L'histoire nous accroche dès le début. On veut savoir comment Walden va s'en sortir. On se demande jusqu'à quel point son père va le laisser tomber. Puis de rebondissements en retournements de situations, le suspens s'intensifie brillamment jusqu'à un final qui m'a rappelé un roman de
Stephen King. Ne comptez pas sur moi pour vous dire lequel !
Avec
Douze ans sept mois et onze jours,
Lorris Murail nous entraine au-delà des apparences…
Merci à Babelio et Pocket Jeunesse.
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http://bouquins-de-poches-en.. Commenter  J’apprécie         510