Le Poisson dans le bocal

Le père et la grand-mère d'Anaïs lui répètent sans arrêt qu'elle est très jolie en lui attribuant de gentils surnoms. Mais pas sa mère, qui se sent responsable de son seul défaut : elle a "un oeil qui regarde le ciel et un oeil qui regarde les pâquerettes".

Anaïs a des amis, elle ne se soucie guère de cette différence, jusqu'au jour où Daniella arrive dans sa classe et se moque d'elle, faisant rire les autres. La vie à l'école devient difficile, la fillette place alors beaucoup d'espoir dans la chirurgie qui doit lui rendre un regard "normal"...

Tout en simplicité, ce petit roman est très beau, plein de phrases bien senties, d'illustrations mignonnes. On ne peut qu'admirer le courage d'Anaïs et la subtilité de la grand-mère.

(2009)

L'héroïne, Anaïs, est une fillette heureuse et très jolie mais dotée d'un strabisme important. Elle ne s'en est jamais soucié jusqu'à ce qu'une nouvelle élève arrive en classe et pousse tous ses camarades à se moquer d'elle...
Une histoire sur la tolérance et l'acceptation de la différence parce que changer son aspect physiologique naturel n'est pas toujours possible.
J'ai adoré la complicité d'Anaïs avec sa grand-mère Nona.

Anaïs a un oeil qui regarde le plafond tandis que l'autre observe le sol. Cela ne la dérange pas mais lorsque Daniella se moque d'elle, ses yeux commencent à pleurer.
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