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Critique de PetiteNoisette


Je me laisse souvent tenter par les offre « deux achetés, un offert » mais cette fois-ci je n'ai pas longuement hésité car quand j'ai lu la quatrième de couverture, plus le nom de l'auteur que je n'avais jamais lu mais que je connaissais, j'ai eu très envie de me jeter dessus dedans !

Tout d'abord, j'adore le principe d' « inversion » entre les Blancs et les Noirs, comme on a pu le lire dans les Malorie Blackman par exemple. Et puis une dystopie, j'adore aussi. Alors que demander de plus ?

Mari est l'héroïne de cette histoire, et comme toute bonne héroïne de trilogie, elle est vouée à un destin très spécial. D'ailleurs ses parents le lui ont souvent répété, elle, elle partira, grâce à son prénom oublié de tous mais dont sa mère connait la signification, elle aura le cran et la force de s'échapper de cette condition et d'aller découvrir de ses propres yeux la terre de leurs ancêtres. Mais pour l'instant, Mari n'est qu'une esclave blanche parmi les autres. Ses maîtres l'ont repéré et au lieu de travailler à la plantation comme tous les autres du village, elle s'occupe de la petite Lisha, 7 ans, dans la maison du Maître.
Jusqu'à ce jour funeste où tout bascule. Ce jour où sa mère est tuée par un sanglier pendant la chasse menée par les maîtres, ce jour où le maître lui demande de reporter son deuil pour s'occuper du dîner d'initiation de Lisha, ce jour où le grand frère de Lisha s'intéresse à elle et lui demande de trafiquer à son compte, ce jour qui l'amènera à être bannie de la plantation où elle avait toujours vécue, vendue au marché aux esclaves comme une vulgaire bête.
Mais Mari est l'héroïne et cela n'est que le début de son histoire. Car après la terreur et la résignation, Mari comprend que ce sont ces épreuves qui l'emmèneront au Septentrion, là où ses ancêtres sont nés, là où la Peste ravage tout et où le froid est si dur qu'il est quasiment impossible de survivre.

Pendant ce premier tome, Mari va rencontrer de nombreuses personnes, certaines qui vont l'aider, d'autres qui seront des obstacles. Et si souvent la résignation fera avancer Mari à la suite de ses maîtres, le plus important est qu'elle continuera d'avancer, quoi qu'il lui en coûte. Elle va grandir, mûrir, oser, se rendre compte qu'elle n'est pas que blanche, qu'elle est un être humain avant tout, et une femme, aussi.

Par contre, on est tellement conditionnés que j'ai vraiment eu beaucoup de mal à m'imaginer Mari et certains autres personnages comme le Capitaine Diaker ou Lisimba Tam. Autant j'arrivai à voir les Maîtres noirs, autant j'ai eu beaucoup de mal à imaginer la petite Mari, blanche, sous le soleil des plantations.

J'ai trouvé ce roman vraiment très beau et j'ai hâte de découvrir la suite, même si ce premier tome peut presque être lu seul car la fin est vraiment bien faite.

Par contre le « à partir de 13 ans » me semble vraiment surestimé. Evidemment, il peut être lu par des collégiens car il n'y a rien de trop violent ni de trop choquant, mais il me semble quand même très difficile d'accès pour qui ne serai pas excellent lecteur. Enfin personnellement je ne le mettrai pas dans un CDI de collège.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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