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EAN : 9782266273619
330 pages
Pocket Jeunesse (05/04/2018)
3.38/5   37 notes
Résumé :
En cavale malgré elle, Norma, dix-neuf ans, abandonne tout pour se cacher dans une tiny house au fin fond du désert d'Arizona. À sa charge, Liz, sa nièce de huit ans qu'elle doit protéger. Pour survivre, elle trouve un boulot de serveuse dans le diner du coin. Alors que Norma peine à s'acclimater à sa nouvelle vie et aux habitants agressifs de la région, elle découvre un mystérieux canal radio. Elle se met alors à écouter en boucle un certain O.T., jeune animateur q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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> https://booksandrap.wordpress.com/2018/03/25/lhorloge-de-lapocalypse-lorris-murail/


Le résumé, le titre, la couverture… Tout me donnait envie dans ce bouquin. J'étais très intriguée de voir ce que ça allait donné, d'autant plus que je ne connaissais pas du tout la plume de l'auteur et que ça allait me permettre de la découvrir !
Pour être tout à fait honnête j'ai eu du mal avec ce bouquin. Je suis toujours très intriguée et très heureuse des choix éditoriaux de Pocket Jeunesse. J'aime leur audace, leur originalité et l'éclectisme de leur romans qui souvent sortent de l'ordinaire. de la simple romance, aux thèmes parfois tabous du suicide, du changement de sexe, du viol en passant par le thriller adolescent à la dystopie pure et dure. C'est très rare que je n'accroche pas. Et pourtant là j'ai eu beaucoup de mal. Non pas à rentrer dans le roman mais à y rester accroché du début à la fin.



Je n'ai pas détesté, mais je pense simplement que je m'attendais à autre chose.
J'ai été très surprise par l'intrigue du bouquin. J'imaginais un récit apocalyptique avec des retournements de situations, quelque chose de plus passionnant. Pour le coup ce n'est pas du tout le chemin qu'à pris l'auteur. Ça manque pour moi de rythme et d'action. On suit principalement Norma dans son quotidien avec sa nièce. Ni plus ni moins. On la voit évoluer dans une ville où les gens sont extrêmes. Ils sont terriblement racistes, terriblement fermés. Ils préfèrent se voiler la face plutôt que faire face aux dangers réels. Ils sont provocants, dangereux. J'ai bien aimé les thèmes qui sont abordés, comme je vous le disais on y parle de racisme, de pauvreté, de violence, d'intimidation… Et pourtant c'est resté à mon grand regret trop en surface. J'aurais aimé que ce soit plus explicite, qu'on soit davantage immergé dans l'histoire et qu'on vive justement ces injustices.
J'ai quand même trouvé l'ambiance du roman super. Lorris Murail nous plante un décor très rude. On a aucun mal à imaginer là chaleur, la cafet dans laquelle Norma travaille, ces habitants qui se contrefous du réchauffement climatique et préfèrent rouler en grosse voitures, pour narguer OT et à son émission de radio. On voit très clairement l'état d'esprit des habitants d'Arizona. On voit que ces hommes n'en ont rien à faire que la terre se meurt et polluent plus encore pour donner le change. C'était peu accueillant et ça s'est ressenti. C'est quelque chose qui m'a beaucoup plu. Tout est basé sur l'horloge de l'apocalypse qui s'est dangereusement rapproché de minuit suite à l'élection de Donald Trump.



C'est un bouquin très engagé. Peut-être un peu trop pour me plaire.
Je pensais vraiment atterrir dans une histoire où ça allait bouger, où cette apocalypse qui les frôle de près allait réellement se déclencher et provoquer de terribles dommages. J'imaginais une course contre la montre, quelque chose de plus poussé, de plus approfondi. C'est un récit que j'imaginais très prenant et qui n'est finalement qu'une histoire qui se déroule dans un univers particulier, pauvre et a deux doigt d'une catastrophe. le décor est posé uniquement pour mettre en avant le côté très engagé. C'est un prétexte pour aborder cette fin du monde, pour nous faire réfléchir sur notre consommation et notre rôle dans la destruction de la planète. A part OT qui nous parle de la fonte des glaces et du réchauffement climatique on ne va pas vraiment plus loin. Pas que ça m'a dérangé, mais j'avais envie de quelque chose qui me divertisse et ça a plutôt sonné comme quelque chose de très moralisateur et donneur de leçons ce que je n'avais pas franchement envie de lire sur le moment… J'en suis réellement la première déçue car j'étais très intéressée par cette histoire, mais il ne se passe rien de plus que ce qui est décrit dans le résumé. Il n'y a pas de réelle intrigue, de réel suspense où de réel but. L'histoire est là pour nous parler des dangers de ce réchauffement climatique et nous montre l'indifférence des hommes, point barre. Il faut aimer ce genre de roman très engagé. C'est criant de vérité mais ça ne m'a pourtant pas très convaincue.
Je pense que ça ne plaira pas à tout le monde. Il faut partir avec en tête que ce ne sera pas un bouquin qui repose sur l'action comme je le disais.



J'ai par contre été vraiment dérangée par certaines choses qui m'ont parues beaucoup trop incongrues.
Certains détails étaient vraiment peu crédible notamment tout ce qui concernait la petite Liz. Elle a 8 ans bon sang. Elle agissait comme si elle en avait au moins 13. Elle a ce côté très insensible qui m'a fait pensé à une sociopathe pour dire vrai haha. C'était beaucoup trop gros à avaler. J'ai vraiment eu du mal à ne pas lever les yeux au ciel par moments.
J'ai aussi eu du mal avec le personnage de Norma. Je n'ai pas accroché avec son caractère. Sa relation avec sa nièce Liz aurait pu être sympa si elle avait été plus poussée. Je l'ai trouvé très froide et calculatrice. Quant à OT c'est un homme complètement obsédé par la fin du monde et par son émission de radio. J'ai bien aimé son côté sarcastique mais c'est franchement le seul aspect de sa personnalité qui m'a plu. Pour la simple et bonne raison qu'on ne les cerne réellement à aucun moments. C'est une des choses qui m'a le plus déçue dans cette histoire c'est le fait de passer plus de 300 pages avec des personnages qui manquaient de profondeur. On ne connaît rien de leur vies, de leur passé, de pourquoi ils sont comme ça au jour d'aujourd'hui. L'auteure ne laisse pas au lecteur le pouvoir de se sentir proche d'eux.
Pour résumer, je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire que j'imaginais totalement différente. C'est un roman très engagé qu'il faut prendre comme tel. Ne vous attendez pas à un décompte morbide où l'apocalypse attendrait au tournant car vous risquerez d'être déçue. le meilleur conseil que je peux vous donner c'est de vous faire votre propre avis, c'est un roman beaucoup trop particulier pour avoir un réel avis tranché ! Je retenterai les écrits de Lorris Murail car la plume reste agréable, malheureusement je n'ai pas été séduite par celui-ci.


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Le roman que je m'apprête à vous chroniquer m'a foutu une claque la première fois que je l'ai lu. En le relisant pour les besoins de la chroniques, il m'a tordu l'estomac. Est-ce qu'il convient réellement de parler de roman plutôt que de documentaire : je me pose la question.
Soyons-franc : il ne se passe rien, dans ce roman. Décidément… A croire que je ne fais que de lire des romans chiants ! A croire que je m'en fais une passion. Cela dit, je suis très mauvaise langue parce que l'Horloge de l'Apocalypse est loin d'être chiant. Et il se passe beaucoup de choses, dont, je vous le donne en mille, une apocalypse. Norma, dix-neuf ans, fuit. Elle se réfugie au fin fond de l'Arizona avec sa nièce, Liz, de 11 ans sa cadette. Norma se trouve un boulot dans le diner du coin, et écoute une étrange émission de radio animée par un certain O.T., qui prêche l'anti-trumpisme et la sixième extinction de masse.
L'Arizona, c'est cet Etat du sud coincé entre la Californie à l'ouest, l'Utah au nord, le Nouveau-Mexique à l'est et le Mexique au sud. Il y fait chaud, y a pas mal de rednecks – peut-être pas autant qu'au Texas ou dans le Mississippi – et le racisme est une religion à part entière. Ce que je dis là sont évidemment des généralités ; je ne voudrais pas me mettre à dos les amoureuses et amoureux de la culture américaine, dont je fais partie (la littérature nord-américaine est l'une des plus géniale et plus belle, qu'elle soit classique ou contemporaine). Et Lorris Murail extrapole – même s'il prétend à peine déformer la réalité des choses. Parce que oui, j'ai interviewé le monsieur, à l'occasion de la sortie du roman, pour le compte des librairies Sorcières dont je faisais partie.
Certains romans rapportent davantage une ambiance qu'un récit, et celui-là en fait partie. Norma est confrontée à toute une flopée de personnages dont elle ne sait jamais s'ils sont sympathiques ou douteux. Les autorités, comme le deputy (un terme intraduisible en français), font preuve d'un fatalisme assez hallucinant face au racisme et au climatoscepticisme des habitants du coin. Quand Norma arrive d'ailleurs en Arizona, on lui demande de ne pas trop faire de vague, parce que ça pourrait bien se retourner contre elle. le tout ressemble à un tableau halluciné d'une société dans laquelle le capitalisme le plus radical est une profession de foi plutôt qu'une idéologie arriérée.
Et vous allez me dire : pourquoi un tel titre ? Eh bien parce qu'il y a tout un parallèle qui est fait avec la guerre froide, durant laquelle des autorités avaient mis en place une horloge de l'apocalypse disant que le déchaînement des enfers aurait lieu à minuit pile. L'Horloge de l'Apocalypse est un roman profondément écolo. Et l'Apocalypse, c'est le capitalisme qui l'apporte. Pour Lorris Murail, d'ailleurs, son roman n'est pas apocalyptique au sens où l'entend la science-fiction : il est quasiment un documentaire, un faux-cumentaire pour être précis, de ce qui se passe actuellement. Mais ça paraît tellement dingue qu'on préfère y voir une fiction somme toute effrayante de réalisme. Et le sermon collapsologique (ce mot me donne envie d'arracher la tête de bébés koalas) qui est prêché par l'étrange animateur de radio n'est pas sans rappeler le discours de certains mauvais esprits sur facebook qui ne rêvent que de voir brûler tout entière l'humanité.
L'Horloge de l'Apocalypse paraît être un trip sous acide, en tout cas c'est comme ça que je l'ai perçu : je l'ai lu d'une traite, fasciné, hypnotisé, tournant les pages sans arrêt et je me sentais quelque peu dans un état second.
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L'horloge de l'apocalypse est un de ces romans qui crient. Peut- être en avez-vous déjà rencontré, de ces livres qui ne tiennent pas en place, qui nous attirent en faisant de grands gestes et nous déraillent (ou replacent) le cerveau, comme un coup de foudre, un électrochoc de 1000W qui nous laisse tout étonné et quelque peu ironique à la fin de la lecture.
Lorris Murail aborde là un thème assez "mystérieux" ; Qu'est-ce que la fin du monde, quand, comment, où a-t-elle lieu ?? Pourquoi ? Personne ne le sait concrètement (je ne parle pas des scientifiques qui calculent l'âge de la terre et la probabilité qu'elle meure un jour mais la fin du monde des Hommes avec un grand H, la mort de l'humanité), mais peut-être en sommes-nous tous coupables, car qu'est-ce que l'innocence ?
Et si, deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1947, les savants atomistes de l'université de Chicago avaient conçu l'Horloge de l'Apocalypse dans le but d'alerter l'humanité à propos des risques encourus ? S'ils décidaient de placer la grande aiguille sept minutes avant minuit ? Si ces sept minutes représentaient dans leur esprit le temps qui nous sépare d'une possible fin du monde causée par les armes nucléaires ? Si, à minuit, il était trop tard ?
Si elle pouvait parler, si elle pouvait chanter, si elle pouvait hurler, alors peut-être que ses mots seraient
"S'il vous plaît, ne fermez pas les yeux..."
Cette histoire crie, encore est-ce à nous de l'écouter...

Chiara
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Connaissez-vous l'horloge de l'Apocalypse ? En 1947, des savants atomistes de l'université de Chicago l'ont inventée pour symboliser le péril que faisait peser sur le monde l'arme nucléaire après Hiroshima et Nagasaki et dans le contexte de la guerre froide naissante. A l'époque, il était pour eux minuit moins 7 minutes. Au gré des événements géopolitiques qui ont suivi et jusqu'à nos jours, ils ont avancé ou reculé la grande aiguille, mais l'horloge continue à flirter avec l'heure fatidique qui sonnera la fin du monde.

Dans le livre éponyme, sous-titré « à minuit, il sera trop tard », Lorris Murail nous emmène encore en Amérique, mais dans l'Amérique profonde, celle qui a élu Donald Trump comme 45e président des États-Unis et qui est entrée dans cette nouvelle ère géologique que Murail baptise le « trumpénien ». Nous sommes plus précisément dans l'Arizona.

Comment Norma, 19 ans, qui livrait sans enthousiasme des plantes vertes, se retrouve à devoir assumer du jour au lendemain la garde de sa nièce Liz, huit ans, que son frère Mark vient de lui coller dans les bras, c'est ce que raconte le premier chapitre. Mais Mark n'a pas tout dit à Norma, qui va le découvrir progressivement.

Pour vivre, Norma trouve un travail de nuit, entre deux heures et sept heures du matin, serveuse dans l'unique bistrot du coin paumé d'Arizona où se trouve la tiny house dans laquelle son frère l'a envoyée camper. Toutes les nuits, donc, Norma laisse Liz endormie dans la frêle caravane, seule au milieu de nulle part, et, non sans appréhensions multiples, part servir bières sur bières à d'énormes gaillards tatoués qui circulent dans des 4 X 4 fumant comme l'enfer. Cette pollution ostentatoire, Norma en découvre vite la raison : c'est bien plus que du climato-scepticisme, c'est une sorte de bras d'honneur que les adeptes du coal rolling– littéralement "charbon brûlant" - font en permanence à tous les écolos et à toutes les politiques environnementales.

Une voix tombée du ciel va venir tirer miraculeusement Norma de cet univers de beaufs. Kemba, un jeune noir, lui vend un jour une radio sur laquelle elle va découvrir un étrange animateur répondant au pseudonyme de Oneway Ticket, OT pour les fans. Prophète du déluge qui vient, OT déverse sur son antenne la litanie exhaustive des catastrophes écologiques qui vont mener l'humanité à sa perte. Aller simple pour la mort.

D'abord tétanisée puis fascinée, Norma devient accro à Radio 6, unique viatique qui l'accompagne dans sa voiture japonaise hybride, autre insulte à tous les coal rollers qui l'entourent. Sans qu'elle s'en aperçoive, un lien de plus en plus fort, intime et fantasmé, se tisse entre elle et Oneway Ticket. L'horloge de l'Apocalypse est aussi un hymne à la radio.

Surtout, avec Norma, Lorris Murail a brossé un formidable portrait humain, n'esquivant rien de ce qu'une jeune femme seule doit traverser pour survivre dans l'Arizona du trumpénien. Alors qu'on ne donnerait pas cher de son héroïne au début du roman, on comprend peu à peu qu'il y a en Norma un mélange de pureté, de beauté et de volonté, qu'elle ignore elle-même et qui l'entoure d'une aura invincible. Elle s'avance et devant elle, tout genou fléchit, jusqu'à obtenir l'impossible.

Rarement dans la LJ s'est affirmé un féminisme aussi fort, aussi authentique, aussi rédempteur. C'est peut-être ce féminisme mezza voce, perceptible de longue date dans l'oeuvre de Lorris Murail, qui fait à lui seul de ce roman noir un roman lumineux.
Lien : https://littejeune.blogspot...
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UN BEAU MESSAGE MAIS UN RÉCIT ENNUYEUX.

Nous suivons l'histoire de Norma, dix-neuf ans qui se retrouve chargée de s'occuper de sa nièce de huit ans pendant que son frère est incarcéré en prison. Ce dernier leur a loué une petite maison au fin fond du désert de l'Arizona, où les moeurs sont radicalement de ceux qu'elle connaît et auxquels elle doit malheureusement se plier, faute de subir des représailles... Par hasard un soir, elle tombe sur une radio où un jeune animateur lutte contre ces moeurs et met en avant l'arrivée plus imminente qu'on ne le croit de l'apocalypse...

Comme je le disais plus haut, ma lecture a été très laborieuse. Pendant la première centaine de pages, j'avais beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à m'y intéresser. Une fois passé ce cap, la lecture a été un peu plus fluide. Néanmoins, je dois dire que je n'ai pas spécialement apprécié cette dernière. Je me suis tout bonnement ennuyée durant la majeure partie du récit : il ne se passe rien ou quand il se passe quelque chose, j'ai trouvé que cela manquait fondamentalement de crédibilité.

Il faut mettre en évidence quelque chose : ne vous méprenez pas sur le titre, ce n'est pas un livre post-apocalyptique. C'est une critique très engagée de la société américaine actuelle. Ce livre ne plaira clairement pas à tout le monde. Il décrit des moeurs, à mes yeux, complètement archaïques et pour lesquelles il faut prendre un certain recul : plusieurs passages sont très racistes, d'autres violents, d'autres dont je peux pas concevoir que ce soit encore possible à notre époque. Et pourtant... j'ai peur si une partie de la population américaine est effectivement comme cela. Cela me rappelle à quel point, nous avons de la chance d'avoir un pays comme le nôtre, bien qu'il ne soit pas parfait.

Le message de l'auteur est clair : démontrer comment l'Homme détruit la planète et à quel point on avance vite, sans le remarquer, vers sa destruction. C'est bien le seul point intrigant du récit et je trouve ça bien qu'un roman adolescent aborde de tels sujets, afin de leur faire prendre conscience de la gravité de la situation, et qu'ils sont l'avenir pour essayer de changer cela. L'auteur a choisi d'envisager le sujet en parlant du concept de "L"horloge de l'apocalypse", concept que je ne connaissais pas et que j'ai découvert en lisant le roman et en faisant quelques recherches du coup sur internet. Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de ce type de concept mais il a servi de bon tremplin pour l'histoire.

Si le message passé est important et intéressant, le reste de l'histoire a été pour moi sans intérêt. Je n'ai pas aimé les rebondissements, j'ai trouvé très étrange l'obsession que Norma développe envers OT. Et je n'ai pas particulièrement aimé les personnages de l'histoire : tous manquent clairement de profondeur et sont... bizarres. Je ne me suis absolument pas attachée à eux. Norma est une jeune femme que j'ai trouvé égoïste, assez cruelle envers les autres personnages. Liz a huit ans mais n'agit pas du tout comme tel, j'ai trouvé son comportement souvent inacceptable et immoral. OT est le seul personnage un tant soit peu intéressant mais qui n'a pas été approfondi et donc reste très à distance du lecteur. Tous les personnages principaux ou secondaires sont méprisants, manquent d'éducation, de civilité et de compassion.

L'écriture de l'auteur reste néanmoins correcte et fluide.

Concernant la fin, et bien elle reste un mystère pour moi. Je ne l'ai absolument pas compris et je l'ai trouvé totalement étrange (oui le mot revient souvent mais je ne sais pas comment vous le dire autrement ahah !).

Pour résumer : une lecture très mitigée. Un message important est transmis mais le récit et les personnages sont ennuyants et pas du tout attachants.
Lien : http://bibliothequedesreves...
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critiques presse (2)
Telerama
06 août 2018
Contrairement à ce qu’évoque la couverture, ce roman n’est pas un thriller post-apocalyptique. Un conte plutôt, noir et urgent. « A minuit, il sera trop tard ».
Lire la critique sur le site : Telerama
Actualitte
23 mai 2018
L'horloge de l'Apocalypse est un roman jeunesse et il a bien été écrit pour faire grandir. L'on est transporté sans frein dans l'univers étrange de Norma et par là même forcé de s'interroger avec elle sur ce qui lui brûle les yeux sans pitié.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
L’homme est aussi la créature la plus destructrice, la plus malfaisante, la plus ignoble qui ait jamais paru sur cette planète.
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J'ai cru qu'il exagérait, qu'il délirait. Il dit simplement la vérité. Maintenant, je le sais. La terre tremble ! La terre sèche, la terre brûle, la terre se noie. Et la glace fond. Et les grenouilles crèvent. Et les coraux blanchissent. Et les réfugiés se réfugient.
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Quand ce n’est pas l’un qui meurt de soif, c’est l’autre qui doit soulager sa vessie.
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Phoenix n’est pas seulement une ville, ma chérie. C’est aussi le nom d’un oiseau mythique, un oiseau qui n’existe pas vraiment, tu vois. On dit que le phénix peut renaître de ses cendres. Eh bien, c’est comme la vie sur Terre. Elle est régulièrement anéantie par des cataclysmes mais elle finit toujours par repartir.
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Les mœurs et les coutumes de la région étaient particulières, et elle n’en possédait pas la clé. Il semblait en tout cas que cultiver des légumes fût une pure excentricité et que les écrabouiller avec un pick-up entrât dans l’ordre des choses.
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Vidéo de Lorris Murail
Marie-Aude et Lorris Murail ont choisi Le Havre pour décor de leur nouveau diptyque "Angie !". Une comédie policière haletante, joyeuse et terriblement contemporaine que les ados (et les autres) vont dévorer. Marie-Aude Murail sera donc notre invitée pour cette rencontre virtuelle diffusée en direct sur notre page Facebook et notre chaîne YouTube.
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