Les livres de
Marie-Aude Murail ressemblent aux bonbons que l'on préfère. En cas de déprime passagère, rien ne vaut un petit quelque chose de sucré pour se réconforter !
Dans ses romans, les personnages n'ont pas toujours une vie facile mais on est assurés (enfin je crois, car je n'en ai lu que deux...) que l'histoire se termine toujours par un happy end. J'ai donc lu
Maïté coiffure, et
La fille du docteur Baudoin avec beaucoup de plaisir.
Dans le premier, il est question de la famille Feyrières. le jeune Louis qui est au collège, a l'idée saugrenue de faire son stage dans un salon de coiffure : Cela paraitrait bien banal si le père de Louis n'était chirurgien et persuadé que sa progéniture est promise à un avenir brillant. Autant dire que le salon de coiffure du quartier risque donc de devenir la pomme de discorde entre le fils et le père !
Comme toujours chez
Marie-Aude Murail, les dialogues sont drôles et incisifs et on se glisse sans peine dans la peau de cet adolescent qui déteste l'école (je me rappelle avoir détesté le collège moi aussi...) et qui ne sent bien qu'avec Madame Maïté, la gérante du salon, faussement bourrue, Garance et Clara (entre les deux filles, le coeur de Louis balance) et Fifi, le virtuose des ciseaux. Les petits drames, les joies, les manies des clientes, les conversations typiques du salon de coiffure vont décider du destin de Louis. On ne s'étonnera pas de la belle leçon de tolérance adressée aux parents : laissez donc les enfants décider du métier qu'ils veulent faire ! Que de vies gâchées à cause d'une orientation scolaire ratée...