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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai mis très peu de temps à lire Shanoé, mais je ne l'ai finalement pas vraiment apprécié. C'était une lecture très particulière, à la fois passionnante et prenante, qui m'a donné envie d'enchaîner les chapitres, et pourtant très frustrante parce que jamais claire et souvent ambiguë, qui m'a laissé un goût d'inachevé. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à écrire cet avis sur le roman, tant il est à part, tant dans sa construction que dans son histoire. Je ressors donc un peu frustrée et mitigée de cette lecture, mais je remercie tout de même les éditions Scrinéo ainsi que Babelio pour l'envoi de ce partenariat.


Louise est électrosensible, EHS même, soit électro-hypersensible, ce qui signifie qu'elle ne supporte aucune onde quelle qu'elle soit. À notre époque, elle n'est en sécurité nulle part et elle vit un calvaire chaque jour. Avec sa mère, artiste, et son père, agent de stars, Louise emménage dans le château du Ruet, un château en pleine « zone blanche » où, inexplicablement, rien ne fonctionne. Dans l'enceinte du château, pas de wifi, pas de réseau, et pour la première fois depuis des années, Louise peut enfin respirer sans craindre de saigner du nez ou de s'évanouir. Mais dans ce château isolé avec un lourd passé, la sensibilité de Louise va attirer des ondes d'un autre genre...


Je suis un peu passée à côté de l'histoire et j'avoue n'avoir pas compris quel en était le fil conducteur, ni même qui en était le personnage principal. Car voilà : Shanoé est le prénom d'une jeune égyptienne ayant vécu bien avant notre époque. Et l'on rencontre Shanoé à travers des lignes écrites dans une police imitant l'écriture manuscrite, posées sur des pages à carreaux, comme celles d'un cahier. Ces lignes, que l'on découvre à chaque fin de chapitres, sont sombres, tranchantes, écrites à la première personne. Plus on avance, plus les scènes décrites sont noires, effrayantes et perturbantes. Mais Shanoé n'est pas l'héroïne de l'histoire, elle n'est pas vraiment là...


Alors est-ce Louise, l'héroïne ? Je ne saurais vous dire. C'est par elle qu'on découvre le château et son histoire, c'est à cause d'elle que tous les autres protagonistes s'y retrouvent... Mais elle est vraiment absente. Non pas dans le sens où elle n'apparaît pas dans le récit, mais j'ai trouvé son personnage peu travaillé, peu nuancé et finalement peu intéressant. Louise semble n'être qu'une excuse pour placer le lieux de l'action. Ses parents m'ont semblé bien plus présents et consistants mais malheureusement, je les ai trouvé très antipathiques. Sa mère se prend pour un de ces artistes maudits qui peignent des tableaux qui ne veulent rien dire et elle néglige sa fille pour privilégier son art, alors que son père a la mentalité d'un adolescent capricieux et, s'il s'est donné bonne conscience en mettant sa fille à l'abri, il ne peut s'empêcher de lui en vouloir de l'éloigner du bling bling de son travail.


J'ai donc eu beaucoup de mal à m'identifier et à m'attacher aux personnages, étant finalement plus intéressée par les rares passages concernant Shanoé, attendant patiemment l'explication sur le lien qui l'unissait à Louise. Mais tout reste flou jusqu'à une fin qui tombe comme un cheveu sur la soupe, offrant une action très fouillis, rapide et sans queue ni tête qui nous laisse complétement en dehors de l'action. le lecteur est abandonné à ses conclusions, et aucune question ne trouve de réponse.


C'est un de ces romans très ouverts qui vous laissent à vos propres conclusions, qui vous donnent un peu trop le choix entre réaliste et fantastique. Personnellement, ça m'a déçu, même si je suis loin d'être contre une fin ouverte, ici j'ai trouvé que c'était un peu trop juste et assez mal géré. Je ne n'étais pas dans l'état d'esprit dont je ressors habituellement de ce genre de lecture, à continuer à réfléchir, à me poser des questions, à prendre plaisir à envisager une fin ou une autre. Ici, j'ai l'impression de ne pas avoir terminé le livre ou d'avoir sauté des pages.


Il y avait pourtant beaucoup de bonnes choses, dans ce roman ! La maladie de Louise et sa sensibilité exacerbée, le lieu de l'action et son passé trouble, l'histoire de Shanoé, le coté fantastique que celle-ci apportait et son lien avec Louise... Et pourtant, j'ai l'impression que tout a été abandonné en cours de route. Et c'est ce que je retiens du roman, ce gout d'inachevé.


Aussi, est-ce bien un roman adressé à la jeunesse ? Louise ne réagit pas comme une jeune fille de son age, les questions posées et la façon dont est géré le récit me semblent bien loin de ce qui s'adresse habituellement à la jeunesse et je ne suis pas sure que ce lectorat y trouve son compte. de plus, certaines scènes décrites par Shanoé pourrait vraiment perturber de jeunes lecteurs.


Vous l'aurez compris, Shanoé est loin d'avoir été un coup de coeur. J'aimerais cependant découvrir Lorris Murail autrement, j'ai apprécié son style et j'ai bien envie de retenter le coup avec d'autres écrits de l'auteur. Et je remercie encore une fois Babelio et les éditions Scrinéo pour ce partenariat !

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Un roman dont l'aspect fantastique est plutôt réussi mais qui met du temps à démarrer, et qui manque de rebondissements et d'émotions. Il manque quelque chose à ce livre, et malgré des procédés narratifs astucieux et bien menés, on n'arrive pas à s'attacher aux personnages ni à se passionner pour cette histoire. Je ressors donc de ma lecture avec un sentiment mitigé : à lire uniquement si vous êtes tentés par le résumé.
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Louise est électrosensible. Dans un monde inondé de multiples appareils qui
diffusent leurs ondes partout, la vie de l'adolescente est devenu un véritable calvaire: migraines, douleurs diverses, saignements de nez......Ses parents espèrent avoir trouvé la solution à ce problème en achetant un manoir totalement isolé où aucune onde ne passe. La famille s'installe donc dans cette grande maison quelque peu délabrée sans Internet, sans wifi, sans téléphone mobile. Louise se sent mieux. Son père en revanche parvient très difficilement à se passer de cette technologie. Malgré l'amélioration de sa santé, Louise a un comportement étrange qui préoccupe ses parents. L'inquiétude devient plus grande encore lorsqu'ils découvrent un cahier dans lequel leur fille écrit une bien étrange histoire.
Le sujet choisi est des plus intéressant et le début du livre laisse espérer un récit passionnant. Mais l'ennui s'est vite installé. L'écriture manque de rythme. L'auteur répète les mêmes choses. Et l'insertion d'un second récit dans le roman m'a peu convaincue. Enfin, l'héroïne s'appelle Louise. Pourquoi avoir donné au titre le prénom de ce personnage secondaire qu'est Shanoé?
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Louise est électro-hypersensible et ne peut vivre dans notre société pleine d'ondes et d'électronique. Elle emménage alors avec ses parents dans un vieux château perdu à la campagne, qui a la particularité d'être dans une zone où les ondes ne passent pas du tout. Mais l'adaptation à cette nouvelle vie est un peu difficile, surtout pour le père de Louise. D'autant plus que ce château a une histoire sombre et effrayante, et l'esprit de Shanoë, une jeune « égyptienne » vivant aux Moyen-âge, semble s'accrocher aux murs de pierre. Alors quand un célèbre réalisateur américain vient tourner un film sur la propriété de Louise et ses parents, la catastrophe est proche...

Shanoë est un roman fantastique, qui flirte avec l'histoire et l'horreur. Lorris Murail nous propose une histoire recueillie par un auteur extérieur aux événements, où les suppositions sur ce qu'il s'est réellement passé s'associent aux écrits d'un cahier de Louise. Ainsi, le récit alterne entre l'époque de Louise, la nôtre, et celle plus lointaine de Shanoë, issue d'un peuple nomade. Si l'histoire semble intéressante, pleine de mystères et de terribles événements, j'ai trouvé le style un peu brouillon. Je me suis régulièrement perdue dans le récit et j'ai eu globalement du mal à me laisser emporter dans le roman. J'ai peur également que les ados ne s'y retrouvent pas : Louise à 11 ans et ne semble pas être suffisamment « présente » pour en faire un personnage principal, alors que le père est beaucoup plus mis en avant et comme il est plutôt horripilant, ses soucis vont sûrement les dépasser. J'ai aussi regretté la façon dont les événements historiques et fantastiques sont présentés : ils sont tellement séparés de l'histoire qui se déroule à notre époque que ça donne l'impression qu'il n'y aucune interaction entre les deux (c'est pourtant le cas !). Bref, pas convaincue !
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En général, j'aime beaucoup les titres des éditions scrinéo ; aussi quand je suis tombée sur Shanoé, je n'ai pas longtemps hésité.

L'ambiance du livre s'annonçait prometteuse dans la veine de Lovecraft version jeunesse, sauf que l'idée pourtant si tentante du départ est mal, très mal exploitée… Et le verdict est sans appel : c'est le livre le plus ennuyeux qu'il m'ait été donné de lire depuis le début de l'année, et pourtant je n'ai pas eu beaucoup de perles rares dans ma pile à lire depuis janvier.

Qu'on ne se méprenne pas, Lorris Murail écrit bien : il n'y a pas de ponctuations intempestives ou absentes, le niveau de langage est adapté à un titre jeunesse, et elle a un style agréable. Mais son roman a un gros défaut, un défaut dont elle se moque elle-même via la bouche d'un de ses personnages écrivains, il contient beaucoup trop de descriptions.

Et le malheur, c'est que ces dernières s'enchaînent s'en rien apporter au récit tout en lui nuisant. Tout d'abord, l'ambiance effrayante qui aurait dû faire le charme du roman ne parvient pas à se mettre en place, car l'auteur nous abreuve de détails qui tuent toute imagination dans la coquille. Ensuite, le personnage principal dont le roman porte le nom passe totalement au second plan distancé par les décors et le fantôme supposé la hanter. Enfin parvenue au dernier quart du roman, le lecteur a la désagréable impression d'une course contre la montre qui n'a rien à voir avec l'histoire, mais plutôt avec la romancière qui, faute d'avoir traînée tout au long du récit, n'a plus guère de temps pour terminer.

Il va sans dire que c'est énorme déception. J'ai refermé le roman en ayant eu la désagréable impression d'avoir raté plusieurs chapitres et cette dernière ne m'a toujours pas quittée.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Parce que Louise est électrosensible et que sa vie est devenue un enfer, sa famille décide d'emménager dans un vieux château, préservé de toute onde électromagnétique, qui la tiendra à l'abri. L'histoire ancienne de Shanoé, jeune bohémienne en proie aux superstitions et à la cruauté de ses contemporains va alors resurgir sous la plume de la jeune Louise...

On pénètre avec ce roman dans une atmosphère mystérieuse et envoûtante où le fantastique est mêlé à un récit hyper réaliste, où le passé, teinté de sorcellerie, côtoie une époque résolument contemporaine et moderne.
Le sujet de l'électro hypersensibilité interpelle, nous interroge sur l'impact des ondes omniprésentes dans nos vies actuelles, sur nos propres pratiques. Il permet également de traiter du sujet de l'isolement engendré par la maladie, la différence.
L'ambiance lugubre du château et les passages du journal de Louise nous embarquent dans des univers effrayants, bien décrits.
J'ai cependant trouvé la construction du roman trop complexe, avec des passages qui traînent en longueur, une multiplication des personnages, et de nombreuses digressions qui nous perdent et émiettent l'intérêt du lecteur.
Il reste beaucoup de zones d'ombres qui risquent de perdre les jeunes lecteurs et je n'ai pas compris le sens des allusions un peu malsaines qui sont portées par des hommes adultes aux tenues de Louise, si ce n'est pour amplifier le malaise... Je ne suis donc finalement pas sûre de conseiller ce livre à des collégiens...
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Louise souffre d'électro-sensibilté; lorsqu'elle est dans un environnement rempli d'ondes, elle se met à saigner et se sent très mal. Afin qu'elle puisse à nouveau vivre comme une enfant de son âge, ses parents vont acheter un vieux château qui, pour une raison que l'on ignore, ne reçoit aucune onde. Mais des choses étranges s'y passent...

Le premier problème vient des personnages : aucun ne m'a plu. J'ai trouvé Louise très en retrait, alors qu'elle est censée être au centre du roman. On la voit peu, elle est très effacée, semble ne pas avoir d'avis... et puis, elle a un petit côté étrange, qui fait que je n'arrivais pas bien à la cerner. Bref, impossible de m'attacher à elle. Finalement, les personnages que l'on voit le plus, ce sont ses parents, Stan et Virginie. Et, là encore, difficile d'éprouver de la compassion pour eux. Stan est agent de stars, il vit dans son monde de cinéma, ne pense qu'à ça et est presque prêt à faire passer le bonheur de sa fille après sa carrière. Il m'a beaucoup agacée. Virginie, quant à elle, est peintre. A nouveau, on la sent enfermée dans son monde, toute son attention étant prise par ses peintures.

S'il y a une chose que j'ai bien aimée, c'est l'histoire de Shanoé, cette jeune fille que l'on accusait de sorcellerie il y a plusieurs siècles. A chaque fin de chapitre, quelques pages lui sont consacrées, prenant la forme d'un journal intime. J'ai trouvé que cette structure, le fait de raconter deux histoires en parallèle, était intéressante. de plus, l'environnement dans lequel se déroule l'histoire, le château de Ruet, crée une ambiance angoissante. C'est un décor qui m'a beaucoup plu.

Finalement, j'ai trouvé le roman brouillon. Je suis peut-être complètement passée à côté, mais j'ai l'impression de ne pas avoir compris tout ce qu'il se passait et plusieurs questions sont restées sans réponses à la fin de ma lecture. Certains passages sont longs, remplis de descriptions. Au contraire, les dernières scènes sont un véritable remue-ménage et, pourtant, je n'ai rien ressenti... tout se passait trop vite, à tel point que je me suis complètement perdue (j'ai même relu quelques passages en espérant que ça m'éclairerait).

En conclusion : Une lecture qui m'a déçue, alors qu'elle avait un énorme potentiel. J'aurais aimé que les choses soient mieux expliquées et plus approfondies.
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