Quel plaisir de me replonger dans cette histoire !
Prenez un héros fainéant, vaniteux, insolent, rusé, beau parleur ! Bref, aussi antipathique que possible. Normal, Finn est le fils de Miricaï, maître sorcier aux pouvoirs et aux connaissances mystérieuses. du coup, le jeune homme prend un peu la grosse tête. Néanmoins, après son passage à Lur et la révélation de sa mère, il doit fuir pour éviter d'être découvert.
Entre ses tribulations dans le comté de Damalone, le périple de Frères guerriers plus risibles que féroces, un Rénégat à sa poursuite, "Maître Finn", herboriste et maître ès poudre aux yeux, arrivera-t-il à trouver un coin tranquille où s'installer ?
Un premier tome qui pose l'intrigue, passionnant. On ne peut s'empêcher de tourner les pages pour suivre les aventures de Finn, quelques bons fous rires dûs aux frasques des Frères Guerriers. Un mystère plane autour du Langage secret et du personnage de Miricaï. Un univers foisonnant et complexe où la duplicité est maîtresse. le titre très bien choisi, prend tout son sens une fois le tome terminé. Vite le tome 2.
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Je me suis un peu lancée à l'aveugle… j'ai lu une biographie sur Moka et j'ai eu envie de connaitre un peu mieux ses livres (ça remonte à mon enfance, un ou deux…). J'ai donc tenté Sorcier ! Une histoire qui commence avec un jeune garçon qui est un poil prétentieux car il n'est pas le fils de n'importe qui, le grand sorcier Miricaï !
J'avoue que Finn ne m'a pas tout de suite charmé et puis je me suis un peu embrouillé dans les différents personnages mais les derniers chapitres m'ont d'avantage plu. Ca peut être intéressant, je garde cette série dans un coin de ma tête, je lirai le tome 2 dès que je tombe dessus à la bibliothèque.
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L'anti Harry Potter... ou presque. Menteur, fénéant, manipulateur... et censé sauver le monde selon une prophétie que personne ne comprend. Ou pas. le style est enlevé, on ne s'ennuie pas, et les personnage féminin qu'on découvrira dans les tomes suivants sont particulièrement remarquables.
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- Gris-Corbin, tu prendras le premier tour de garde. Je prendrai le deuxième.
- Et Chantepleure, il a le droit de dormir, lui ?
- Ben, j'ai besoin de récupérer...
- Tu feras le troisième quart, nom de nom !
- Mais on est trois, ça fait un tiers, pas un quart, dit Chantepleure.
- Un quart, ça signifie quatre heures de suite, abruti !
- Mais ça fait douze heures ? s'étonna Gris-Corbin après avoir compté sur ses doigts.
- On part à l'aube ! grogna Tiercefeuille. On fait des quarts de deux heures.
- Alors, c'est pas des qu...
Chantepleure se prit une nouvelle claque sur le haut du crâne.
- Engoulant... demanda Gris-Corbin, comment on sait qu'on a fait deux heures ?
Tiercefeuille frotta l'arête de son nez, le temps de se ressaisir.
- Bon, reprenons depuis le début... Gris-Corbin, tu me réveilles quand tu sens que tu vas t'endormir.
- C'est maintenant, répondit le Chef Barre.
Tiercefeuille le regarda baîller, aussitôt imité par Chantepleure. Il n'y avait plus qu'une solution, de loin la meilleure : les chevaux allaient monter la garde.
- Mon ami, dit Dystar, voici une lettre de la plus haute importance que vous devez remettre en mains propres à l'Engoulant de la Confrérie guerrière.
- Vous croyez qu'il sait lire, Vénérable ? demanda Omoa.
- Mais oui, évidemment ! Enfin... au cas où, dites-lui de venir immédiatement à Lur avec deux Frères. immédiatement ! Menacez-le s'il le faut.
- Le menacer ! s'affola Omoa. il pourrait me tuer !
- Même un Frère Guerrier n'est pas stupide au point de s'attaquer à un émissaire du Grand Maître de Lur. Allez ! Allez !
Omoa glissa la lettre dans sa tunique en pensant que, à un concours d'intelligence entre Pieds Sûrs et les Frères Guerriers, la mule gagnerait probablement.
- Espèce de petit crétin prétentieux ! Tu crois que, parce que tu as été élevé dans la soie, tu vaux mieux que les autres ? Va donc à l'écurie, ramasser les crottins des mulets. Mon potager a besoin d'engrais. Ca te fera du bien de tripoter de la merde !
Finn devait affronter la dure réalité : il était seul et désespéré dans un monde où les braves gens n'étaient pas majoritaires.
[...]Nous sommes la Confrérie guerrière, foutre catin !
- Ben, il n'y a plus de guerre depuis longtemps... dit Chantepleure en se relevant péniblement.
- Heureusement ! Des grands-mères avec des balais vous mettraient en déroute !