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3,9

sur 5452 notes
J'ai découvert Haruki Murakami avec « Kafla sur le rivage » que j'avais trouvé long… avec beaucoup de longueurs.

Pour cet opus rien n'a changé, mais l'avantage c'est que je n'ai pas étais surprise.
Le seul hic, c'est certains passages enfin « un » avec les little people qui m'a un peu déconcerté.

Je vais lire la suite, par curiosité, pour être sûr de ne pas être passé à côté d'une perle rare.
Malgré tout cet auteur à une écriture agréable, avec des longueurs certes (ça voue êtes au courant), mais on se laisse facilement bercer par ses écrits.

Bonne lecture !
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J'aime beaucoup Murakami mais j'avais une certaine crainte de me plonger dans la trilogie 1Q84. Et pourtant, j'ai beaucoup aimé ce premier tome.

On suit deux personnages : Aomamé, une jeune femme tueuse à gages et Tengo, professeur et jeune écrivain. Nos deux héros sont plutôt attachants même s'ils sont vraiment très différents. J'ai eu assez de mal à cerner où l'auteur voulait emmener ses lecteurs et puis, comme à chaque fois avec Murakami, il faut attendre les dernières pages pour vraiment que toutes les pièces du puzzles s'emboîtent. le récit est lent, certains passages répète parfois mais laisse présager une très bonne trilogie.

On évolue dans un univers quelque peu fantastique, un monde parallèle avec deux lunes, et peuplé de Little People. C'est assez déconcertant au départ mais on devient vite curieux et si avec ce premier tome, l'auteur installe son intrigue, j'ai hâte de me plonger pleinement dans ce monde curieux.
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Haruki Murakami nous entraîne dans le récit de deux personnages, Tengo et Aomamé, de deux vies différentes, de deux mondes parallèles... Il nous guide lentement, doucement, par petites touches de couleurs pastels...
Et puis, au détour d'une page, ou d'une autre, tout à coup il dessine une passerelle entre eux, tout se met en place, tranquillement...
Mais plus nous avançons... plus nous nous questionnons... moins les choses nous paraissent évidentes, ce qui paraissait stable se déséquilibre, pour construire en volume et... il devient de plus en plus difficile de fermer le livre pour faire autre chose !
Et lorsque vous arrivez à la page 534... mieux vaut avoir le livre 2 pas trop loin, sous la main !
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Murakami nous invite à une immersion progressive dans l'univers de chacun des personnages, univers juste assez banal pour qu'ils paraissent familier et juste assez original pour leur rendre leur part d'humanité en ce qu'elle a d'imparfait. Tengo, le mathématicien romancier amateur, swinguant entre les chiffres et les lettres et obsédé par un souvenir de prime enfance, Oamamé, saine de corps, tueuse quand cela lui apparaît nécessaire, et victime occasionnellement de sensations de distorsion temporelle. On perçoit bien que leur destin est lié.

Apparaît Fukaéri, une ado énigmatique, auteur d'un manuscrit atypique, que Tengo accepte de remanier pour qu'il soit publiable et soumis à un prix littéraire de jeunes auteurs.

Puis Ayuma, personnage très ambigu, qui se dit policière, et se lie d'amitié avec Oamamé avec qui elle partage des nuits de sensualité avec des rencontres de hasard.

Peu à peu, les histoires se croisent à la faveur de points communs discrètement amenés par l'auteur, qui brouille les pistes à l'envi, tout en déstabilisant ça et là le lecteur par l'irruption d'anomalies qui défient la logique.

En filigrane s'installe l'enquête autour de la secte des Précurseurs, auréolée de mystère quant à ses véritables origines et ses dirigeants. A noter à ce propos quelques répétitions concernant la secte

Impossible donc de résister à poursuivre la lecture avec le deuxième tome : les protagonistes sont bien en place, mille questions se posent : qu'est-il arriver vraiment à Fukaéri? Où sont ses parents? Que veut Ayumi? Aomamé souffre-t-elle de troubles de la personnalité? Va- t-elle retrouver son premier amour? et se promènera-t-elle avec lui au clair des lunes?

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Dans le roman de Georges Orwell, 1984, comme vous le savez, le personnage de Big Brother est représenté sous la forme d'un dictateur. Il s'agissait à l'époque pour l'auteur d'une allégorie du stalinisme, mais ensuite le terme de Big Brother est devenu le symbole de toute société totalitaire. Il faut porter cela au crédit d'Orwell. Aujourd'hui, alors que nous sommes vraiment en 1984, Big Brother est tellement célèbre qu'il en est devenu trop évident. S'il se manifestait devant nous, nous dirions en le montrant du doigt :"Attention ! Prenez garde, lui, là, c'est Big Brother !" Autrement dit, Big Brother n'a plus sa place sur la scène de notre monde. p. 409. Ainsi 1Q84 fait-il clairement référence à cette oeuvre du romancier anglais. Mais quel est donc le lien avec le destin de ses deux principaux personnages Aomamé (haricot rouge en jamonais) et Tengo ? Elle, fait du coaching sportif, a un penchant pour les hommes à crâne dégarnis et "déplace" des hommes à ses heures perdues. Lui, est professeur de maths, excelle en judo et écrit des romans pour son plaisir. Nous sommes en 1984 à Tokyo. Sur fond de la Sinfionetta de Janáček, nos deux héros évoluent dans un espace temps où réalité et fiction se croisent étrangement : 1984 ou 1Q84, la nuance est discrète et pourtant...

Tout commence lorsqu'Aomamé prend cet étrange escalier alors qu'elle est missionnée pour tuer un homme. Tengo, de son côté est contacté par l'éditeur Komatsu, qui lui propose de réécrire le roman de la jeune Fukaeri, La chrysalide de l'air pour le présenter à un concours de jeunes auteurs. Si ces deux histoires ne semblent pas se croiser, elles ont pour point commun cette atmosphère fantastique qui fait la renommée des romans de Murakami. Affabulation ou fiction, rien ne permet au lecteur de démêler le vrai du faux : les parcours d'Aomamé et Tengo sont bien ancrés dans le réel. On glisse pourtant sans crier gare dans le "surréalisme à la japonaise". Fidèle à son style, Murakami joue avec son lecteur. de son art à jongler entre le réel et la fiction, l'auteur en a fait sa marque de fabrique et plus encore que dans ses Chroniques de l'oiseau à ressort que j'avais découvert avec délice, cette frontière est dans 1Q84 parfaitement poreuse. Deuxième caractéristique marquante du roman : ce talent inné de l'auteur à raconter des histoires dans les histoires. L'exercice est certainement périlleux mais Murakami y excelle. Et si l'on pressent que les destins de Tengo et Aomamé sont intimement liés, rien dans ce Livre 1 ne permet vraiment de dire en quoi... Pour le savoir, j'ai prévu de lire très rapidement la suite, ce qui confirme sans équivoque possible mon enthousiasme pour ce roman. Un vrai plaisir, surtout lorsque l'on se rend compte que tous les ingrédients d'un bon roman y sont réunis : il y en a pour tous les goûts et l'ensemble est parfaitement orchestré. D'ailleurs, quelle meilleure période pour découvrir le Livre 1 qui se déroule entre Avril et Juin ? A lire absolument !
Lien : http://livresacentalheure-al..
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Dans l'univers de 1Q84 de Haruki Murakami, apparences et réalité s'entremêlent, la frontière entre le réel et le fantastique s'estompe. Aomamé, tueuse éthique, et Tengo, écrivain en devenir, se rencontreront-ils ? Qui sont les mystérieux Little people ? À lire absolument.

Aomamé est dans un taxi bloqué dans un embouteillage. Elle a pourtant une mission à accomplir et cette mission ne peut attendre. Sur les conseils du chauffeur, elle décide de quitter la voiture et d'emprunter un escalier qui la mènera près de la gare de Tokyû. Avant de la laisser partir, l'homme lui fait une étrange recommandation : « Mais il ne faut pas se laisser abuser par les apparences. Il n'y a toujours qu'une réalité. » Effectivement, Aomamé rencontre rapidement un policier qui porte une arme différente de celles qu'elle connaît.

Tengo tente de convaincre un éditeur de la qualité d'un livre La chrysalide de l'air, écrit par une toute jeune fille, Fukaéri. Mais Komatsu ne l'entend pas de cette oreille, il demande à Tengo, apprenti auteur, de réécrire le texte. Il y voit l'occasion de se moquer du monde littéraire.

C'est un mélange d'histoires qui pourraient être réelles et d'histoires fantastiques, ce n'est pas le moindre attrait du roman, je ne savais jamais si j'étais dans un univers réel ou fantastique.

L'histoire est racontée en alternance du point de vue d'Aomamé et de Tengo. le lien entre Aomamé et Tengo arrive tard dans le livre. Ils ne se rencontreront pas dans ce tome I, le feront-ils ? Est-ce seulement possible ? Mystère à ce stade de la lecture.

Il semble y avoir beaucoup de digressions dans ce roman de Murakami, mais il n'y en a pas (apparences), elles se comprennent plus loin, comme des indices semés çà et là. J'ai cru avoir trouvé, et puis un nouvel indice à la fin du tome I a tout remis en cause, ce n'est peut-être pas si simple. Inutile de vous dire que j'ai hâte d'entamer le Livre II.

Lien : https://dequoilire.com/1q84-..
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Je n'ai pas accroché à cette lecture.
Aïe ! je me sens comme une "anti-corrida" au milieu d'une foule d'aficionados. Vous imaginez le malaise ?
J'étais pourtant persuadée de me fondre dans la masse des "adorateurs" de Murakami. Si persuadée, que j'ai directement emprunté les trois volumes à la bibliothèque, mais je n'ai pas du tout envie de lire la suite. J'ai fini celui-ci, c'est déjà bien. N'appréciant pas vraiment la science-fiction et autres fantasy, j'aurais dû me méfier.
Mais qu'est-ce qui ne m'allait pas ? J'ai l'impression d'avoir regardé une oeuvre d'art à la loupe et seulement à la loupe, coup de pinceau après coup de pinceau, de jolis coups de pinceau mais sans jamais voir l'intégralité du tableau.
C'est long, ça manque de rythme... vous allez me dire que c'est ce qui fait le charme de ce livre, mais en plus, pour moi, quand il se passe "des choses", je n'y crois pas.
Pourtant j'aurais aimé être emportée, mais c'est raté !
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220 critiques et 220 citations sur Babelio, étrange coïncidence pour une étrange histoire…
Une histoire ? Non, en réalité il y en a deux. Une pour chacun des deux personnages principaux : Aomamé et Tengo.
A priori, ils n'ont rien en commun, sauf d'être jeunes trentenaires solitaires dans une grande ville japonaise en ce printemps de l'an de grâce 1984. Aomamé est professeur de fitness dans un club de sport chic, et accessoirement tueuse à gages, pour la bonne cause et pour le compte d'une vieille dame fortunée. Tengo est un romancier en herbe pas encore publié, et accessoirement professeur de mathématiques.
A priori ils ne se connaissent pas, mais sait-on jamais ? Vont-ils se croiser à un moment donné ? forcément on se pose la question, et on suppose que le hasard apportera la réponse, ou pas. Parce que la probabilité qu'ils se rencontrent, déjà mince, deviendrait infime si on s'apercevait qu'ils ne vivent peut-être pas dans le même univers, à la même époque… Si Tengo semble bien ancré en 1984, les certitudes d'Aomamé vacillent quand elle se rend compte qu'elle n'a jamais entendu parler de certains événements pourtant bien connus dans son entourage, et surtout quand elle aperçoit deux lunes dans le ciel nocturne. Aurait-elle glissé, à son insu, dans un monde parallèle, en 1Q84 ?
Tengo a son content d'interrogations, lui aussi, depuis que son éditeur l'a chargé de réécrire le roman d'une inconnue, pour le faire concourir au Prix des nouveaux auteurs. Etrange créature que cette jeune fille de 17 ans, Fukaéri, qui parle à peine et qui croit en l'existence des Little People…
Difficile d'en dire plus à ce stade. Ce 1er livre de la trilogie est un tome de mise en place, où il est question de violences faites à des femmes et des fillettes, de sectes, de vengeance et de justice. Je n'ai pas encore compris où tout cela allait mener, mais il est agréable de se laisser envoûter dans ce labyrinthe dans lequel on perd ses repères au fur et à mesure qu'on avance. D'ailleurs on n'avance pas toujours, dans cette réalité dure et violente teintée de fantastique, on tourne parfois en rond, on revient en arrière quitte à s'ennuyer un peu, on repart en avant pour arriver presque au même endroit par un chemin presque identique. On croit alors comprendre quelque chose mais en réalité c'est plus complexe qu'avant. Ou peut-être pas. Une certitude : toujours, on s'interroge. Sur les événements, sur leur imbrication, leurs liens, et sur Aomamé l'impassible et Tengo le conformiste, qui semblent si lisses, si routiniers, si calmes. Cela semble inévitable : on arrive à l'été, il faudra bien qu'une tempête se déchaîne autour d'eux d'ici à décembre 1984, ou 1Q84…
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J'ai mis beaucoup de temps à prendre ce livre en main. Une sorte d'intimidation devant un auteur largement encensé et une intrigue qui semblait alambiquée.
J'ai finalement franchi le pas et je ne le regrette pas.

Pourtant, mes débuts dans la lecture de ce roman, partagé entre deux personnages que rien ne semble relier, ont été un peu poussifs. Sans doute parce que le rythme est lent, que ce que j'imaginais être le coeur de l'intrigue prenait du temps à arriver et que la construction de l'oeuvre n'est vraiment pas destinée à en faire un page turner.
Et donc, c'est presque par un phénomène d'envoûtement que j'ai été happée par ce premier volume; envoûtement que je ne m'explique pas de manière cartésienne, la plume de l'auteur étant agréable à lire mais ne m'étant pas parue aussi poétique que je l'imaginais dans son style.

Quoi qu'il en soit, les personnages, que l'auteur a pris le temps de finement construire, détail par détail, ces personnages donc, deviennent de plus en plus intriguants plus on avance dans le récit. Et je me suis surprise à échafauder hypothèse sur hypothèse, tentant de donner un sens à l'ensemble, de raccorder les deux personnages. Au point de me mettre à douter de la temporalité même de l'intrigue, et de douter encore du monde où chacun des protagonistes évolue. Un peu à l'image des héros qui eux-mêmes finissent à douter de leur propre réalité.

Un coup de génie finalement, puisqu'avec le recul, la lectrice qui est en moi a fini par ressentir les mêmes interrogations que Aomamé et Tengo, par rapport au roman qui les abrite. Et maintenant j'ai envie de savoir... de comprendre, de valider mes hypothèse, de continuer à être surprise, de mieux connaître les little people, d'écouter encore Fukaéri... Bref, il faut que j'achète le tome 2 sans tarder !
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Deuxième incursion réussie dans le monde D'Haruki Murakami , la première qui m'avait donné envie de le connaître plus était 'Kafka sur le rivage '
On retrouve ici l'évocation en filigrane du monde de la musique classique avec la symphonie de Janacek , de Bach et de son clavier bien tempéré , mais aussi les thèmes de la violence , du sexe , ce qui m'a un peu étonné mais sans jamais me gêner .
On apprend quelques petits détails sur la vie au Japon , ce qui est fort dépaysant , les cultures étant fort différentes , j'aime bien les moments où Tengo , ce héros si sympathique prépare ses repas .
J'ai découvert que ' Les Témoins de Jéhovah ' existaient aussi au Japon et cela m'a fort surpris , je ne savais pas que c'était à ce point universel .
Comme toujours plus que l'histoire , ce qui m'a charmée c'est ce coté envoutant auquel je n'ai pu résister , cette petite musique d'écriture qui nous donne l'impression d'être dans un monde onirique .
J'ai adoré le passage sur l'Ile de Sakhaline , H. Murakami m'a donné envie de lire ce livre .
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