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Citations sur Après le tremblement de terre (82)

"On peut aller aussi loin qu'on veut, on ne peut pas se fuir soi-même [...]."
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la véritable peur, c'est celle que les hommes éprouvent envers la force de leur imagination, avait dit Crapaudin. Sans hésiter, Katagiri coupa le bouton de réglage de son imagination et sombra dans un silence paisible et plein de légèreté.
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Les yeux des gens qui regardent le feu sont plutôt sincères, ils disent la vérité.
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Fedor Dostoïevski a décrit avec une insurpassable tendresse des êtres abandonnés de Dieu. Il a découvert la valeur de l'existence humaine, dans ce paradoxe cruel qui veut que les hommes qui ont inventé Dieu soient abandonnés par Lui.
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Le téléphone sonna peu avant minuit. Junko regardait la télévision. Keisuke, les écouteurs sur les oreille, les yeux à demi fermés, jouait de la guitare électrique dans un coin de la pièce, en se balançant de droite à gauche. Apparemment, il s'entraînait sur un morceau rapide car ses longs doigts allaient et venaient rapidement sur les six cordes. Il n'entendit absolument pas le téléphone. Junko alla décrocher.
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C'est alors, à la vue des flammes dans la nuit, que Junko ressentit soudain quelque chose. Quelque chose de profond. Une sorte de bloc d'émotion, aurait-on pu dire, car c'était trop vivant, cela avait un poids trop réel pour être simplement appelé une idée. Cela disparut aussitôt, laissant une sensation étrange qui lui serrait le cœur, comme un souvenir nostalgique, après avoir parcouru tout son corps. Cela lui donna la chair de poule sur les bras, pendant un bon moment. (dans Paysage de fer)
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En rentrant du bureau ce soir-là, Katagiri trouva chez lui une énorme grenouille qui l'attendait. Dressée sur ses deux pattes arrière, elle faisait bien deux mètres de haut. Et elle était plutôt corpulente aussi. Katagiri, avec son mètre soixante et sa faible carrure, se sentit écrasé par une apparence aussi imposante.
- Appelez-moi Crapaudin, tout simplement, dit la bestiole d'une voix qui portait loin.
Katagiri en perdit la sienne et resta figé sur place dans l'entrée, bouche bée.
- Ne soyez donc pas si surpris. Je ne vous veux aucun mal. Entrez et fermez la porte, dit Crapaudin.
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Heureusement, disait-il, je me suis habitué, la vue d'un mort ne me fait plus rien. J'en ai vu de toutes les sortes : des cadavres écrabouillés par des trains, des cadavres calcinés par les flammes, de vieux cadavres putréfiés et verdâtres, des cadavres enflés de noyés, des cadavres à la cervelle éclatée d'hommes tués par balle, des cadavres en morceaux, aux membres et à la tête séparés du corps. Tant qu'on est vivant, on est tous différents, mais une fois mort, tout le monde se ressemble. Juste une coquille vide devenue inutile.
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Il inspira profondément, souffla l'air longuement. Aucune musique appropriée à son état d'esprit ne se présentant spontanément à son imagination, il dansa au rythme du frémissement des herbes, du lent passage des nuages.
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"je ne pourrais sans doute pas vivre avec lui, songea Junko. Parce que je ne crois pas que je pourrais pénétrer dans son coeur. Mais mourir avec lui, ça, je peux peut-être le faire" (p 49)
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