AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ibon


Murakami décrit les états d'âme d'un homme que l'on suit de ses 12 ans jusqu'à ses 40 ans.

Au pays du soleil levant, deux enfants de 12 ans, Hajime et Shimamoto-san se découvrent des points communs: ils sont enfants uniques ( ce qui est une tare à l'époque en 1951+12), ils aiment le jazz et surtout ressentent l'un pour l'autre quelque chose qui pourrait être de l'amour. Cet amour naissant est contrarié par un déménagement puis des études qui les séparent pour longtemps. Jamais Hajime n'oubliera la jeune fille si gracieuse, si belle, malgré son handicap.

En effet, elle boitait. Plus tard, il pensera la repérer dans la rue grâce à cette caractéristique. En vain ou sans suite. de plus, malgré ses nombreuses aventures, aucune femme ne peut la faire oublier.
Il s'est presque résigné à ne plus espérer la revoir jusqu'au jour où, un quart de siècle après, ils se revoient dans une boîte de jazz...Lui est marié avec une femme qu'il aime toujours, deux enfants, un travail de tenancier de boîte de jazz. Elle, on ne sait pas.

J'ai trouvé cette entame bien entraînante avec des scènes très marquantes. Quand, à 12 ans, ils se tiennent la main 10s qui demeureront inoubliables, puis, plus tard, quand il fait fondre de la neige dans sa bouche pour lui donner à boire. le récit est aussi émaillé de scènes très chaudes avec quelques femmes.
Par contre le milieu du roman m'a semblé moins intéressant, et, sans que je sache comment, la fin m'a happée.

J'ai trouvé très juste la description de cet homme, proche des 40 ans, qui cherche autre chose de plus vrai que dans ce semblant de vie, cette routine familiale et professionnelle, au risque de briser ses proches. Va-t-il franchir cette limite à la fin?

Sans d'ailleurs la dévoiler, le fond de l'intrigue pourrait se trouver résumé dans le titre. Assez énigmatique au départ, il trouve une première explication grâce au jazz. Puis, le livre refermé, je me suis demandé si ce que j'avais lu était bien réel et où était la frontière avec l'imaginaire, le fantasme et, si oui, à quel moment elle était franchie. Était-ce un conte sur la crise de la quarantaine?
En tout cas, très bon livre.
Commenter  J’apprécie          490



Ont apprécié cette critique (39)voir plus




{* *}