AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 425 notes
5
8 avis
4
7 avis
3
7 avis
2
7 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais découvert Ryu Murakami par "Les bébés...", qui reste certainement son chef-d'oeuvre à ce jour. Que dire alors de ma déception lorsque j'ai lu "Bleu presque transparent" ? L'histoire de jeunes paumés de Tokyo, qui se réunissent pour des moments de débauche absolue, sexe, drogue, alcool, transgressant tous les interdits, pour échapper au carcan de la société japonaise, surtout dans les années 70. Tout cela est à resituer dans le contexte socio-historique de l'époque, bien sûr. Ce n'est d'ailleurs pas sans rappeler les frasques des jeunes de la Beat Generation , de l'autre côté du Pacifique, ceux de Burrough, Ginsberg ou Kérouac. Toute cette problématique me semble de nos jours un peu dépassée. Pour le lecteur en tout cas, car malheureusement, la réalité sociologique irait plutôt dans le sens d'un accroissement de ces pratiques, vu le monde que notre génération s'apprête à laisser à nos descendants. Le Binch Drinking à l'anglaise se porte d'ailleurs très bien. Il y a toujours un trop plein à évacuer quelque part.
Commenter  J’apprécie          216
Une succession de scènes d'un nihilisme morbide.
Drogue, défonce, sexe, orgies se succèdent sans autre fil conducteur qu'une jeunesse sans aucun repère.
Vivant hors de la société.
J'avais préféré "Miso Soup" qui lui possède une structure qui permet à l'angoisse de monter
Lien : https://framasphere.org/post..
Commenter  J’apprécie          71
Deuxième roman que je lis de cet auteur, après Miso Soup qui m'avait beaucoup plus, je me faisais un plaisir de retrouver sa plume. Hélas déception...

J'ai eu comme la gueule de bois tout le long de ma lecture. Ce n'est qu'une succession d'orgie, de drogue et d'alcool, au point de vous en donner la nausée. J'aurai aimé savoir pourquoi cette bande de jeune paumés en est arrivée là mais on ne sait quasi rien d'eux et c'est ce qui m'a le plus déplu et empêché de m'attacher au récit.
J'ai refermé le livre sans rien ressentir à part du soulagement d'en avoir terminé.
Commenter  J’apprécie          30
De Murakami Ryu, j'avais déjà lu "Miso soup" qui est un livre très sombre. "Bleu presque transparent" l'est encore plus. Premier roman de l'auteur, récipiendaire du prix Akutagawa, il a définitivement assuré sa célébrité dans le monde entier. le livre décrit sans autocensure la dérive d'un groupe de jeunes Japonais, qui s'adonnent au sexe le plus sauvage et sombrent dans l'enfer de la drogue. le lecteur occidental qui associerait systématiquement le Japon aux clichés habituels (le code de l'honneur, le respect du consensus social, la soumission absolue aux impératifs professionnels, etc) a tout faux ! Les jeunes que nous voyons évoluer sont en totale rupture avec les principes de base de la société japonaise. L'écriture de Murakami Ryu est très crue et s'attarde sur le côté malsain de cette jeunesse perdue. Cela avait stupéfié le public japonais lors de la sortie du livre et j'avoue avoir été moi-même profondément écoeuré dès le début du roman, notamment par la soirée organisée avec les G. I. noirs américains. A titre personnel, je n'ai pas la moindre indulgence pour la chute dans l'abjection.
Il est difficile d'aimer un tel livre. Mais on doit admettre que l'auteur n'a vraiment pas froid aux yeux ! Il a le mérite de révéler sans détours une certaine réalité que les lecteurs ignorent ou veulent ignorer. Je me demande si la situation d'une partie de la jeunesse japonaise demeure la même, en 2015. Chi lo sa ?
Commenter  J’apprécie          20
« Bleu presque transparent » est le deuxième roman de Ryû Murakami que je lis, et je n'y ai rien retrouvé de ce que j'avais apprécié dans le premier, « Les bébés de la consigne automatique », récit difficile mais passionnant.

Hormis les descriptions d'une bande de jeunes qui se droguent, partouzent, écoutent de la musique et vont parfois aux concerts, rien ne s'y passe vraiment. Et puis cette platitude, au niveau du style ! Au bout d'une trentaine de pages, je crois que j'avais déjà compris que j'allais bien m'ennuyer (pour rester polie). Ennui certes parfois légèrement interrompu par le dégoût, lors de certaines scènes assez « trash ». Non que je sois quelqu'un qui se choque facilement, mais quand la description de violences semble être un but en soi, je n'en vois franchement pas l'intérêt.

Que dire de plus ? J'ai tenté, moi aussi, de lire entre les lignes, d'y voir un témoignage symptomatique d'une certaine jeunesse japonaise des années 70, entre influence du courant hippie occidental et désoeuvrement lié à l'absence de tout projet, de toute idéologie… je cherche encore !

D'un autre côté, je ne voudrais pas dégoûter de cet auteur ceux qui ne l'ont jamais lu. Disons que « Bleu presque transparent », qui est son premier roman, est plus que dispensable. Maintenant, il aurait fallu que je lise d'autres oeuvres de Ryû Murakami pour juger de son talent, mais cette mauvaise expérience m'a un peu refroidie.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
Commenter  J’apprécie          10
Bleu presque transparent est le premier roman de Murakami Ryû, né en 1952. Il a reçu en 1976 le prix Akutagawa, le Goncourt japonais.
(dixit la postface)

J'avais été prévenue par les lecteurs de Miso Soup et des Bébés de la consigne automatique (autres romans) : l'auteur met mal à l'aise, son écriture crue et dure imprègne son lecteur d'une impression de malaise.

Il est d'ailleurs à préciser que Bleu presque transparent a été adapté au cinéma dans "Tokyo décadence", un film assez trash, flirtant entre Erotisme et délire malsain (cf. imddb)

Personnellement, l'écriture m'a beaucoup fait penser au Retour à Brooklyn d'Hubert Jr Selby (lui aussi adapté au cinéma, par Darren Aronofsky, dans le cultissime Requiem for a dream, avec - et on glisse HS, une musique sublime bande son de Clint Mansell et à ce sujet, et j'en finirai là avec mon hors sujet tendant à s'éterniser, remarquez bien que Darren Aronofsky a fait un autre très bon film, Pi , avec une autre très bonne bande son, de Massive Attack) ou à Push, de Sapphir (Sans que Bleu... ne parvienne à être aussi trash que ce dernier. Sachant que Push, contrairement à Bleu ... et à Retour, est très mal écrit mais c'est un fait exprès comme dans Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes mais on s'éloigne encore du sujet, un peu de discipline)...

http://lelabo.blogspot.com/2006/09/murakami-ry-bleu-presque-transparent.html
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre devrait s'appeler " noir presque pas transparent " . Je charme n'a pas opéré...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1141) Voir plus



Quiz Voir plus

Murakami Ryû

Quel est le premier roman de Murakami paru au Japon ?

Le bleu du ciel
Une transparence de bleus
Bleu presque transparent
Les bébés de la consigne automatique
Thanatos

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Thème : Ryû MurakamiCréer un quiz sur ce livre

{* *}