Chroniques d'une lectrice sous la douche écossaise
Il y a des romans qui vous vont comme un gant, d'autres qui sont tellement étriqués que jamais vous n'oseriez les essayer et d'autres encore que vous réussissez à porter mais qui ne vous siéent pas du tout.
En ce qui me concerne,
Chroniques de l'oiseau à ressort appartient à la troisième catégorie. J'ai eu beau le tourner dans tous les sens, le prendre de telle ou telle manière, je ne me suis jamais sentie à l'aise dedans.
Pour changer un peu d'image, je pourrais même vous dire que j'ai eu l'impression d'avoir un immense puzzle devant moi. Impossible à reconstituer ! D'abord, il faut bien le dire, je n'avais aucun modèle pour m'aider et en plus, chaque pièce, prise séparément, avait une jolie teinte mais il fut bien difficile de trouver sa voisine !
Bref, en quelques mots : Je me suis perdue !
Perdue dans ce dédale de ruelles condamnées aux deux extrémités, égarée dans un jardin abandonné, tombée dans un puits profond et à sec, relevée par une gamine amusante, mais renversée aussitôt par un tas de personnes excentriques, tombée dans un
sommeil bien agité duquel on se réveille sans vraiment savoir si le rêve que l'on vient de faire était réalité ou pas...
Inutile d'insister. Ce roman n'est pas fait pour moi.
Trop farfelu, trop surréaliste, trop déconcertant, trop absurde, trop onirique...J'ai perdu tous mes repères dans ce roman et même si parfois, j' ai pris du plaisir à lire certains passages, l'ensemble ne m'a pas du tout captivée.
Mais, je n'ai pas abandonné ! J'ai eu tout de même envie de savoir la fin. Malheureusement, la fin fut à l'image de ma lecture de mon premier Murakami :
Nébuleuse.