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Critique de cicou45


Lorsque j'ai lu en fin d'année dernière sur le Magazine littéraire auquel ma belle-mère est abonnée que les deux premiers écrits de Haruki Murakami allaient être réédités en ce début d'année 2016, je savais déjà que je me laisserais tenter. Cependant, j'avoue que j'avais un peu d'appréhension car connaissant l'auteur actuellement, je ne savais pas à quoi m'attendre avec ses deux premiers écrits et j'avais extrêmement peur d'être déçue, sachant qu'ils ne ressemblaient en rien à ce qu'il a pu produire par la suite...quoique, on y retrouve quand même une légère dose de mysticisme lorsque le narrateur protagoniste communique avec le flipper qu'il a cherché à retrouver pendant trois années, une célèbre machine à trois leviers qui n'a été produite qu'à un nombre d'exemplaires limité. Mais là, n'est pas l'essentiel de ces deux écrits et encore une fois, je me trouve démunie, ne sachant pas trouver les mots exacts pour décrire ce que j'ai ressenti au cours de la lecture de ces deux écrits. C'est l'histoire de quelques hommes, trois en particulier : notre narrateur, celui que l'on appelle le Rat et enfin de J, le patron d'un club appelé à juste titre le J's Bar. le Rat et notre protagoniste s'y retrouvent souvent afin de boire des bières et de discuter, parlant des choses les plus banales jusqu'à l'envie d'écrire : celle du Rat qui, pour ses romans, ne voudraient ni scènes de sexe ni de mort de ses personnages (en ce sens, je me serais bien entendue avec lui, je pense), destinée qui, en un sens, se mêle étrangement à celle de notre auteur. Première partie dans lequel l'auteur se cherche, racontant les histoires d'amour que son héros a eu avec des femmes tout au long de sa jeune existence, à savoir ses vingt et une premières années, se remémorant par la même occasion sa vie passée. En seconde partie, dans le roman "Flipper", toujours une quête de recherche du passé : notre héros, cette fois-ci, vit avec des jumelles qu'il est incapable de différencier l'une de l'autre mais surtout, dans lequel il va partir à la recherche de ses années d'étudiant en se mettant en essayant de retrouver un vieux flipper qui a marqué sa jeunesse. Pour lui, ce flipper représente en quelque sorte sa "madeleine de Proust" et c'est en cela que les deux écrits sont extrêmement poignants.

A quoi peut-on se raccrocher afin de ne pas oublier ? Je crois que Haruki Murakami nous donne la réponse la plus plausible qui soit à ses yeux, et aux nôtres, mordus de lecture que nous sommes tous ici, à savoir : quel meilleur remède contre l'oubli que celui de l'écriture ? A cela, moi, je ne peux qu'approuver et remercier notre auteur de nous avoir fait rêver encore une fois en nous faisant découvrir son Japon à lui ! A découvrir !
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