Outre l'écriture,
James Crumley et
Ryû Murakami n'ont pas grand-chose en commun, je viens de découvrir que l'intérêt que je leur porte évolue de façon diamétralement opposée.
En trois étapes l'Américain s'est hissé de presque tâcheron à valeur sûre alors qu'après des débuts prometteurs, mon adhésion pour le Japonais ne fait que décroitre.
Je ne suis pas de ces lecteurs qui referment un livre à la moindre scène gore ou pornographique, mais ici la répétition du glauque pour le glauque n'éveille chez moi qu'ennui et désintérêt.
Sado-masochisme, drogues, perversions et luxe bling-bling, Murakami en fait trop et, s'il voulait dénoncer, à aucun moment je n'ai été sensible à son propos.
Rendez-vous manqué.
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