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Citations sur La Fin des temps (139)

Il est une tristesse si profonde qu'elle ne peut pas même prendre la forme des larmes.
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-Moi, j'adore regarder les arbres. Depuis toute petite, et même maintenant. Quand j'ai le temps, je m'assieds sous un arbre, je touche le tronc, ou bien je lève les yeux vers les branches, je peux rester des heures comme ça sans rien faire de plus.
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Sa manière d'entourer son corps de ses vêtements, un à un, était empreinte d'un calme silencieux, soyeux comme un oiseau d'hiver, sans mouvement inutile (...)
Quand elle rassembla ses longs cheveux en une seule masse en les soulevant du dos de la main, l'air de la pièce parut se renouveler.
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- Mais sans amour, c'est comme si le monde n'existait pas, non ? dit-elle. Sans amour, le monde n'est qu'un souffle de vent qui passe devant tes fenêtres. Ne pas pouvoir toucher la main de quelqu'un, c'est comme être privé d'odorat.
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L'imagination, c'est libre comme l'oiseau, et vaste comme la mer. Personne ne peut l'arrêter.
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- Il me semble que le coeur est quelque chose de bien imparfait, dit-elle.
Elle souriait.
Je sortis mes deux mains de mes poches et les contemplai sous la lune. Blafardes dans les rayons lunaires, ellles ressemblaient à des sculptures échouées dans ce monde miniscule et n'ayant nulle part où aller.
- Moi aussi, je trouve le coeur imparfait, dis-je, mais il nous laisse des traces que nous pouvons suivre à nouveau. Comme on suit des traces de pas dans la neige.
- Et où mènent donc ces pas ?
- A soi-même, répondis-je. C'est cela le coeur. Sans le coeur, on ne peut arriver nulle part.
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Même s’il n’y avait personne pour s’attrister de ma disparition, même si je ne laissais de vide dans aucun cœur, ou même si presque personne ne s’apercevait que je n’étais plus là, c’était uniquement mon problème. C’est sûr, j’avais déjà perdu trop de choses dans ma vie. Au point qu’il ne me restait à peu près plus que moi-même à perdre. Mais, tout au fond de moi, la trace des choses perdues continuait à irradier sa lumière, et c’est tout ce qui avait nourri ma vie jusqu’à maintenant.
Je ne voulais pas disparaître de ce monde. En fermant les yeux, je sentis nettement le mouvement de balancier de mon cœur. Cette large houle faisait osciller la vie au plus profond de moi-même, au-delà de toute tristesse et de toute solitude. Un mouvement perpétuel d’oscillation. Je mis les coudes sur l’accoudoir du banc pour supporter cette houle. Personne ne m’avait aidé. Personne ne pouvait me sauver. Et moi je ne pouvais sauver personne.
J’avais envie de me mettre à sangloter mais quelle raison avais-je de le faire ? J’avais passé l’âge de pleurer et puis j’avais expérimenté trop de choses. Il existe en ce monde une détresse qui se passe de larmes. Je n’avais personne vers qui me tourner pour expliquer cela et, même si j’avais pu l’expliquer, c’était le genre de choses que personne ne peut comprendre. Cette détresse, incapable de changer de forme, pouvait seulement continuer à s’amonceler tranquillement sur mon cœur comme la neige par une nuit sans vent.
Plus jeune, j’avais un peu essayé de mettre en mots cette tristesse. Mais j’avais eu beau faire de mon mieux avec les mots, cela restait incommunicable, et j’avais abandonné en me disant que je ne pouvais pas même me l’exprimer à moi-même. Ainsi, j’avais fermé la porte à la parole, j’avais fermé la porte à mon propre cœur. Il est une tristesse si profonde qu’elle ne peut pas même prendre la forme des larmes.
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Je n'avais pas tellement peur de la mort en elle-même. Comme disait William Shakespeare, si je meurs cette année, je n'aurai pas à mourir l'année prochaine.
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Quelque chose en elle agitait doucement des sédiments de tendresse naufragés au plus profond de ma conscience.
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C'est de l'espérance que naît la déception
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