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EAN : 9782714475831
208 pages
Belfond (03/10/2019)
3.73/5   171 notes
Résumé :
Écrire un roman n’est pas très difficile. Écrire un roman magnifique n’est pas non plus si difficile. Je ne prétends pas que c’est simple, mais ce n’est pas non plus impossible. Ce qui est particulièrement ardu, en revanche, c’est d’écrire des romans encore et encore. Tout le monde n’en est pas capable. Comme je l’ai déjà dit, il faut disposer d’une capacité particulière, qui est certainement un peu différente du simple « talent ».
Bon, mais comment savoir si... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 171 notes
La couverture de Profession romancier est intéressante à deux points de vue. Elle reprend en inversant les couleurs le drapeau japonais. Et la balle de base-ball renvoie à la révélation qu'eut Murakami Haruki lors d'un match au Jingu Stadium en 1979 : "Et si j'écrivais un roman?".

Cet ouvrage mi-essai mi-récit autobiographique est en fait la collation de divers articles à propos de son identité de romancier que l'auteur a écrit au fil des années. D'où l'absence de transition d'un chapitre à l'autre.
Un moyen de réfléchir sur l'écriture, l'univers des livres, son parcours, et de se réfléchir en tant que romancier. Que signifie être écrivain? Comment on le devient? Pour qui écrire? Et la lecture dans tout ça? Ou l'école?

En abordant ces divers thèmes dans ses chapitres-articles, Murakami Haruki parle principalement pour lui-même. Il est vrai que sa trajectoire est pour le moins hors-norme. Et ce, même en tant qu'individu de nationalité japonaise. Il reconnaît être quelqu'un de solitaire, individualiste et qui a tendance à marcher à contre-courant de l'esprit d'harmonie et de cohésion sociale - souvent au détriment de la personne - en vigueur dans l'archipel. Un trait caractéristique qui se retrouve dans la plupart des personnages principaux de ses romans d'ailleurs.

Couche-tôt, lève-tôt, il revient sur son quotidien basé sur cinq bonnes heures d'écriture matinale, une vie saine, la pratique journalière de la course. On découvre son rapport à son lectorat qui lui réserve souvent des surprises (par sa diversité et sa fidélité), les nombreuses et parfois violentes critiques qui s'abattent à chaque parution au Japon. Sans y être totalement indifférent, Murakami reste sur sa perspective : écrire en se donnant à fond et avec plaisir, en retravaillant ses textes avant parution pour les améliorer le mieux possible, écrire à sa façon et non selon les critères d'un marketing artificiel, ...

Amoureux de musique et de littérature américaines, l'ouvrage fourmille de référence à Raymond Carver ou encore Fitzgerald, auteurs dont il assure une traduction de l'anglais au japonais. Sa passion pour les livres et la lecture transparaît à chaque chapitre, amour acquis en dehors et presque contre le système éducatif. Il ne fait pas partie des nostalgiques des bancs de l'école du tout et aurait plus tendance à vilipender le système nippon basé sur le bourrage de crâne pour accéder au bon collège, au bon lycée, à la bonne université.

Profession romancier est un recueil d'essais très agréable à lire, très instructif sur de nombreux points contextuels. Il permet également, but premier je pense, de mieux connaître l'auteur derrière Kafka, 1Q84, La Ballade de l'impossible, et autres succès. Et, réciproquement, d'aborder avec plus de profondeur et d'acuité son oeuvre que je prends tant de plaisir à lire et relire.
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A donf, Haruki !
Profession romancier est un essai autobiographique passionnant, sympathique, franc, intelligent et très facile à lire.
Le livre est divisé en 11 chapitres qui abordent chacun un aspect différent de la profession de romancier, vue par Haruki Murakami.

Il raconte comment il a abordé l'écriture, comment il écrit au quotidien et dans quelle optique, ce qui lui semble important et comment il fait pour s'y consacrer au maximum.
Avec sincérité, Haruki Murakami explique son « bonheur d'écrire » et la satisfaction qu'il ressent de s'être donné à fond dans son travail, correction après correction.

Pus qu'une profession, la rédaction de romans semble être pour lui un véritable sacerdoce. Il organise son emploi du temps avec minutie, collecte la matière première avec patience, rédige ses textes avec détermination, les corrige avec sévérité (mais participe très peu à leur promotion).

Dans ce livre, Haruki Murakami nous dit tout.
(Moi, avec difficulté, je m'applique à vous en révéler le moins possible.)

Sachez pourtant que :

Il s'astreint, pour écrire, à une organisation pour le moins rigide (à l'image de son hygiène de vie). Il s'est construit un véritable plan de travail auquel il ne déroge sous aucun prétexte.

Il revendique fermement sa volonté d'écrire ce qu'il lui plaît, contre vents et marées. Il découvre et suit sa propre voie, à son propre rythme. « Les romanciers doivent être des hommes libres ».

Vous pensez peut-être que les informations qu'il vous livre dans cet essai concernant « l'envers du décors » vont casser la magie de ses roman ?
Eh bien pas du tout !
Parce que bien qu'il perçoive d'où lui viennent intrigues et personnages, il confie qu'il ne maîtrise pas la manière dont ils prennent vie et évoluent. Cela me fait penser au peintre narrateur dans « Le meurtre du Commandeur » : une idée apparaît... et l'artiste n'est plus qu'un outil dans les mains de sa création.
« J'adopte un certain rythme, je découvre de beaux accords, je crois à la puissance de l'improvisation »

Dans ce livre, vous apprendrez ce que lui apportent ses nombreuses lectures, la musique pour laquelle il se passionne, et pourquoi la pratique la course de fond (et le marathon) lui sont indispensables.

Plus, en bonus, quelques considérations sur la société japonaise, l'éducation ou les prix littéraires.

Je vous ai déjà dit que cet essai est passionnant ?
Comme son auteur !
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Je tremble presque à l'idée d'écrire plutôt du mal du livre le plus intime de Haruki Murakami, auteur dont j'ai énormément apprécié presque tous les ouvrages. Ma déception est porbablement due au fait que j'en attendais trop. Profession romancier allait-il me livrer les secrets de la méthode d'écriture de Murakami, auteur souvent considéré comme un bon candidat pour le Nobel, comme un des écrivains japonais majeurs de sa génération, mais aussi comme un des moins japonais, donc des plus universels?
Il n'apparaît que dans la postface que le livre n'est pas réellement un ouvrage conçu comme un tout, mais un recueil d'articles, avec fatalement une certaine redondance dans le propos. Malheureusement, la redondance apparait aussi dans beaucoup de pages : la manière dont Murakami fait progresser lentement ses histoires ne me gêne pas en général, mais ici (honte sur moi d'avoir de telles pensées) j'avais parfois l'impression de lire la dissertation d'un élève à qui on a imposé un développement dans une longueur donnée, et qui se répète plus ou moins adroitement pour arriver à la quantité exigée.
Mais ma principale déception vient du contenu. Non, à part un court chapitre sur le choix des personnages et du narrateur *, Murakami ne parle pas vraiment de sa façon d'écrire. Il parle de son organisation d'écrivain : heures de travail, phases de relecture et correction, importance du sport. Mais il ne répond pas à la question "comment viennent les idées neuves". Il donne des indications sur son choix d'un style simple, et sur l'évolution de ce style depuis ses premiers romans, mais c'est à peu près tout ce que j'en ai retenu.
Pour le reste, Murakami raconte ses années de formation (mais qui parmi ses lecteurs ne sait pas qu'il a tenu un bar où il passait beaucoup de jazz ?), parle de ses bonnes relations avec les éditeurs américains et les traducteurs, de ses mauvaises relations avec la critique japonaise, mais tout cela ne m'a pas passionné. J'ai lu beaucoup de modestie dans tous ces chapitres, j'ai souvent pensé que cela ressemblait à de la fausse modestie ; la manière dont il revient plusieurs fois sur la non-importance de n'avoir jamais reçu le prix Akutagawa me faisait penser à une frustration inconsciente plus qu'à une tranquille liberté. Et je n'ai pas aimé douter des motivations d'un de mes auteurs favoris.
Il me reste encore à lire deux de ses romans de jeunesse, mais j'espère surtout que Murakami publiera encore au moins un roman du niveau du Meurtre du Commandeur, plutôt que ce genre de recueil.

*Intéressante note page 149 de la traductrice, Hélène Morita, sur plusieurs pronoms personnels japonais traduits par "je" en français, qui m'a rappelé un phénomène similaire en coréen.
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Voici un livre qui peut-être stimulant pour le futur écrivain et même l'écrivain d'aujourd'hui et pour aussi les lecteurs où les futures lecteurs de Haruki Murakami. Ça donne le goût de mieux écrire et de mieux lire. Un bon stimulant pour relire ses livres avec la connaissance de sa façon d'écrire et de réfléchir. C'est le comment du pourquoi de cet auteur unique qui est le premier en haut de ma liste. Imagination, précision, remise en question, intensité du travail, voilà quelques ingrédients de sa recette créative. Un délice ! Une bonne raison de replongé dans la lecture de son oeuvre. Allez, régalez-vous !
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Dans cet essai clair et facile à lire, Murakami parle de son métier et trace son autoportrait. Se faisant, il se défend lui-même des critiques dont il a pu faire l'objet et prodigue quelques conseils aux jeunes auteurs.
Murakami a commencé à écrire à 29 ans après avoir eu une "épiphanie" ( révélation) pendant qu'il assistait à un match de base- ball ( d'où la couverture). Il a alors écrit un livre sur la table de sa cuisine d'abord en anglais, pour simplifier son style, avant de le réécrire en japonais. "Ecoute le chant du vent" a obtenu un prix réservé aux nouveaux auteurs ce qui a constitué un "billet d'entrée" dans le métier d'écrivain. Après on peut trouver qu'il pousse un peu quand il nous explique pendant plus d'un chapitre qu'il ne se soucie pas des prix littéraires ! D'après lui tout le monde peut écrire un roman même magnifique mais le plus difficile est de durer d'où son exigence, sa persévérance et sa discipline de travail.
J'ai particulièrement apprécié les pages où il parle en détails de sa création d'histoires et de personnages, celles où il décrit minutieusement les nombreuses réécritures qu'il s'impose et dans lesquelles il évoque le rôle de sa femme, lectrice beaucoup plus fiable que n'importe quel éditeur (ce sont toujours des salariés mus par des intérêts commerciaux).
Tout au long du livre on ressent la joie qu'il éprouve à écrire et qu'il veut communiquer au lecteur.
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critiques presse (3)
LeDevoir
13 janvier 2020
Un essai dans lequel Murakami aborde de manière très personnelle sa relation à la littérature et à l’écriture, lui qui n’avait jamais eu le projet de devenir écrivain. Avec le style dépouillé et transparent qui le caractérise, il raconte comment il a trouvé sa voix.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LaLibreBelgique
07 janvier 2020
L’auteur acclamé de "1Q84" décortique l’écriture et son contexte avec autant de bonhomie presque placide que d’acuité.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeMonde
03 décembre 2019
Dans « Profession romancier », le grand écrivain japonais livre les réflexions que lui inspirent la persistance dont il fait preuve dans l’exercice de son métier.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Écrire un roman n’est pas très difficile. Écrire un roman magnifique n’est pas non plus si difficile. Je ne prétends pas que c’est simple, mais ce n’est pas non plus impossible. Ce qui est particulièrement ardu, en revanche, c’est d’écrire des romans encore et encore. Tout le monde n’en est pas capable. Comme je l’ai déjà dit, il faut disposer d’une capacité particulière, qui est certainement un peu différente du simple « talent ».
Bon, mais comment savoir si l’on possède cette aptitude ? Voici la réponse : plongez dans l’eau et voyez si vous nagez ou si vous coulez.
Bienvenue sur le ring !
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Et chaque fois que je lis un article dans un journal ou que j'écoute des informations à la télévision, je reste ébahi par la rapidité avec laquelle des jugements sont énoncés.
Dans le monde d'aujourd'hui, ne cherche-t-on pas à émettre trop vite des avis manichéens? Bien entendu, on ne peut pas, sur toute chose, remettre à plus tard les décisions. Il y a sans doute des situations pour lesquelles il faut trancher d'emblée. (...) Mais il n'est tout de même pas si fréquent que nous soyons ainsi acculés. Le temps qui s'écoule entre la collecte des informations et l'énoncé de la conclusion a tendance à se raccourcir toujours plus, et, si chacun se met à commenter les nouvelles ou à se prendre pour un critique, on court le risque de se retrouver dans un monde froid et inhospitalier. Ou très dangereux.
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Quelque part je le ressens, mes racines sont reliées à celles de tous ces gens, en un lieu obscur, très profond. Si obscur et si profond que je ne peux y voir grand-chose. Pourtant, nous le sentons bien, nous sommes reliés au travers d’un système narratif grâce auquel s’effectuent des échanges nutritifs.
Mais lorsque nous nous croisons dans une petite rue, que nous sommes côte à côte dans un train ou que nous faisons la queue ensemble dans un supermarché, nous ne nous rendons pas compte (la plupart du temps) que nos racines sont entrelacées. Nous nous croisons comme simples étrangers, nous nous séparons dans une ignorance totale l’un de l’autre. Sans doute nous ne nous reverrons pas. Mais en réalité, en sous-sol, de l’autre côté de la surface dure de la vie quotidienne, nous sommes reliés grâce à la « fiction ». Au plus profond de nos cœurs, nous avons des histoires en commun.
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Et quand je réfléchis à ce que signifie "écrire un roman" ce sont ses sensations qui me reviennent toujours en mémoire. Ces souvenirs-là m'incline à croire qu'il y a quelque chose en moi, me laissent rêver à la possibilité de le faire grandir. Que ces sensations subsistent encore en moi aujourd'hui, c'est merveilleux.
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La première partie de cet ouvrage a été publiée sous forme de chroniques dans le magazine Monkey Business . Il se trouve que Motoyuki Shibata, le directeur de cette revue spécialisée en littérature japonaise contemporaine, m’a demandé si j’avais un texte à lui confier. Je lui ai proposé une nouvelle (que je venais précisément de terminer). Puis je me suis souvenu de ces textes qui dormaient dans mes tiroirs. Aimerait-il les publier ? Sa réponse a été positive.

Et c’est ainsi que sont parus les six premiers chapitres de cet ouvrage, dans six numéros de Monkey Business . Comme ils étaient en attente d’être publiés, j’ai été heureux de terminer ce travail. Les cinq autres chapitres sont inédits.
 
Ces essais rassemblés ici sont de nature autobiographique ; je ne l’avais pas consciemment planifié. Je voulais seulement décrire, de la façon la plus concrète, la plus pratique, quel chemin j’avais emprunté comme romancier et ce que j’en avais pensé. Mais, bien entendu, quelqu’un qui écrit depuis longtemps, autrement dit qui, à travers ses romans, ne cesse de manifester une expression de soi-même, ne peut manquer de parler de sa propre personne en entreprenant d’exposer ses conceptions sur l’écriture.
Je ne sais pas si ces essais pourront aider et guider ceux qui se destinent à devenir écrivains. Ma façon de penser m’est tellement personnelle qu’il m’est difficile de juger si ma manière d’écrire, ma manière de vivre peuvent vraiment être adaptées à tout un chacun ou si elles peuvent avoir un caractère général. J’ai peu d’amis écrivains, je manque donc d’éléments de comparaison. Même si je ne peux écrire autrement qu’à ma manière, je ne prétends en rien que ce serait la seule juste. S’il y a dans ma méthode matière à généralisation, certains points sont sans doute impossibles à généraliser. Cela va de soi, cent écrivains écriront cent romans différents. Et chacun jugera de ce qui lui convient le mieux.
Il y a cependant quelque chose que j’aimerais vous faire comprendre : je suis « un homme tout à fait ordinaire ». Il est certain que je suis gratifié d’un certain talent pour écrire (sinon, je n’aurais pas pu continuer à écrire des romans si longtemps). Mais, par ailleurs, je suis et je reste un homme normal. Je passe inaperçu quand je marche dans la rue et, au restaurant, on ne me donne jamais la meilleure table. Si je n’avais pas écrit de romans, personne n’aurait fait attention à moi. J’aurais mené une existence absolument ordinaire. D’ailleurs, moi-même, dans ma vie quotidienne, je n’ai pas vraiment conscience d’être un écrivain.
Mais il m’est advenu, par hasard, de pouvoir écrire des romans et, grâce à la chance, et aussi à mon tempérament obstiné (voire entêté), j’ai réussi à exercer depuis plus de trente-cinq ans cette activité de romancier professionnel. Une réalité qui aujourd’hui encore m’étonne. Me stupéfie vraiment. Ce dont je voulais parler dans ce livre, au fond, c’est de cet étonnement, de mon désir intense (ou devrais-je dire « volonté ») de le préserver aussi pur que possible. Peut-être ces trente-cinq années de ma vie ont-elles été, en fin de compte, une tentative passionnée de prolonger cet étonnement.
Pour finir, je voudrais redire encore une fois combien les tâches purement intellectuelles ne sont pas mon fort. Je ne suis pas vraiment porté sur la logique ou les réflexions abstraites. C’est en écrivant que j’ordonne mes pensées. En mettant mes mains en mouvement, en rédigeant des phrases, puis en les relisant, encore et encore, en les retravaillant méticuleusement, je parviens enfin à saisir des choses dans ma tête, à les classer correctement. Ces années passées à rédiger les essais qui composent cet ouvrage m’ont permis, je crois, de prendre un peu de distance et de recul face à moi-même en tant que romancier, ou face à mon statut de romancier.

Je ne sais pas dans quelle mesure ces textes assez arbitraires, en tout cas très personnels, sans doute davantage processus individuel de pensée que message, pourront aider les lecteurs. S’ils y contribuent, ne serait-ce qu’un peu, j’en serai très heureux.

Haruki Murakami
Juin 2015
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Videos de Haruki Murakami (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Haruki Murakami
Pierre Földes a choisi d'adapter six nouvelles de l'écrivain Haruki Murakami dans son film d'animation "Saules aveugles, femme endormie". Pour conserver l'atmosphère de fantastique décalé et de mélancolie, Földes enchevêtre les histoires et suit le parcours de quatre personnages après le tremblement de terre et le tsunami qui ont touché le Japon en 2011.
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