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sur 1076 notes
Prix Akutagawa, Goncourt japonais 2016, ce petit livre nous emmène dans un konbini, abréviation nipponisée de l'anglais «  conveniance store », une supérette. Vu le confinement et la zone rouge où nous nous trouvons, le seul endroit où on puisse y aller pour le moment 😁. On y accompagne Keiko Furukura qui y travaille, en pleine besogne. Ne dites pas pffft ! Qu'est-ce que j'en ai à f.....? Suivez moi 😁.....
Keiko, avant de renaître en employée de konbini, ne garde de son passé qu'un souvenir flou. Mieux le vaut pour nous aussi 😁.
Keiko, enfant a une perception très spéciale du Mal par rapport à la norme acceptée par la société, ici japonaise. Je me passe d'exemples pour vous le laisser découvrir, mais un seul détail, les méthodes auxquelles elle a recourt pour le contrecarrer sont très, même trop efficaces 😁.
Keiko l'enfant, puis la jeune fille considérée pas «  normal » va finalement trouver “ la normalité “ qu'elle nomme “ la mécanique du monde “ dans un job de supérette, part-time, intégrant ainsi la société officiellement en tant que membre normal 😁. « Enfin, je suis née » songera-t-elle et va y passer dix- huit ans.......”Pourquoi devrais-je quitter la supérette et chercher un poste ordinaire ? Cela me dépassait. Après tout, sortie de mon manuel de l'employé dont j'appliquais à la perfection les directives, je n'avais pas la moindre idée de la façon dont fonctionnait une personne normale.”
Reste à régler le reste 😆, je vous laisse découvrir......

Ce livre est une superbe réflexion sur la difficulté d'utilisation du "Manuel d'existence normale " , une critique d'une ironie grinçante du conformisme de nos sociétés non seulement nippone mais aussi occidentales, qui mérite bien son prix. Sayaka Murata a poussé le bouchon un peu loin, mais je pense que c'est l'unique et meilleur moyen pour nous faire rendre compte d'où nous en sommes avec nos vies, de nos visions de l'existence formatés par nos sociétés, où l'écart est peu ou pas toléré. Une belle découverte pour initier ma nouvelle année littéraire 2021 !

“Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications..........Dans ce monde régi par la normalité, tout intrus se voit discrètement éliminé. Tout être non conforme doit être écarté."
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Que les mauvaises langues se déchaînent, j'avoue, j'ai craqué sur la couverture.
Trop de mignonitude, ça ne devrait pas exister.
J'aurais ça dans l'assiette, je serais bien incapable de le manger.
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Cette bouille à bisous s'appelle un onigri, sandwich de riz japonais.
Si comme moi vous avez l'intention d'en faire pour changer des makis, je vous explique.
Prendre du riz rond fraîchement cuit et encore chaud (j'ai pas dit brûlant), le même que pour les sushis ou les makis, sauf qu'on ne met pas de vinaigre.
Ensuite laissez libre cours à votre imagination au niveau des ingrédients, un bout de feuille de nori, du gingembre et le tour est joué.
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Les Japonais en sont très friands et on en trouve dans chaque konbini (épicerie japonaise ouverte 7 / 7 jours).
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C'est dans l'une de ces supérettes que Keiko Furukura travaille à mi-temps, dans le but de se conformer aux gens "normaux".
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Parce que voyez-vous, Keiko n'est pas "normale", elle ne rentre pas dans les cases, elle est toujours en décalage, du plus loin qu'elle s'en souvienne... mais ses souvenirs sont flous, hormis quelques dérapages, puisque la notion de bien et de mal lui échappe.
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Au kombini, elle intègre les règles, tout est bien cadré et elle s'y sent à l'aise parce qu'elle sait exactement quoi faire, tel jour, à telle heure.
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Les formules de politesse sont dictées par le gérant et répétées en choeur par les employés chaque matin au briefing.
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Elle se sent utile, et a l'impression de se rapprocher de la personne que tout le monde attend qu'elle soit.
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Elle efface sa personnalité en se transformant en mode décalcomanie selon les personnes qui l'entourent, notamment ses supérieurs, imitant leur voix et leur façon de s'exprimer, leur manière de s'habiller, d'accessoiriser.
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Elle se sent bien dans ce travail, d'appoint pour tout le monde sauf pour elle.
Elle vit Konbini, dort konbini, rêve konbini... vous avez saisi l'idée.
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J'ai beaucoup aimé l'ironie grinçante de ce petit livre d'une centaine de pages sur le conformisme et la difficulté d'être différent, surtout quand on ne s'accepte pas, peut-être parce qu'on n'a pas été assez aimé au cours de notre enfance.
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Ça se passe au Japon, mais ça pourrait être n'importe où, bien entendu.
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Un livre à mettre entre toutes les mains.
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Un konbini est une supérette ouverte 24 h/24 et c'est là que travaille l'héroïne de ce très court roman japonais et ce, depuis 18 ans.
A l'âge où toutes ses amies ont des emplois stables, des maris et des enfants, Keiko, âgée de 36 ans, vit seule et continue de travailler à temps partiel, comme lorsqu'elle était étudiante.
La pression sociale a l'air très forte au Japon, et ceux qui n'ont pas choisi de vivre « comme tout le monde » semblent vraiment stigmatisés.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui parle de différence et d'acceptation de soi, car au final, se plier aux règles du plus grand nombre ne rend pas forcément heureux et il n'y a que nous-mêmes pour savoir ce qui nous convient.
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Un joli roman. Assez bizarre au départ.
Mais dans lequel on rentre assez vite... Heureusement d'ailleurs car il est assez court.

Un roman qui pose le doigt sur la normalité. D'autant qu'au Japon les règles sont plutôt stricte en la matière.

Mais au final ce roman est international, parce que si tu ne rentres pas dans les clous ça ne va pas... Et cela commence dès l'école.

J'ai apprécié la façon d'écrire de l'auteur, sa façon de traiter ses personnages et surtout sa position sur la normalité.
Ce roman est surtout criant de vérité.

Une belle façon d'aborder la littérature Japonaise et en même temps une critique sociale et sociétale.
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«  Cette boutique est remplie de minables ,c'est toujours pareil avec les Konbini, des ménagères dont le mari ne gagne pas assez......,, même les étudiants , ce sont les plus minables, ceux qui ne peuvent même pas décrocher un job de prof particulier, sans parler des travailleurs immigrés, tous des minables .... »
« Pour la société, un individu qui n'est ni marié ni salarié n'a aucune valeur , il n'est bon qu'à être banni de la communauté ... »
Deux extraits significatifs de ce court roman anticonformiste , une espèce de sushi littéraire : surprenant au début , réaliste , au coeur de la société japonaise, froid en apparence, ambigu, curieux en tout cas....
Keiko, trente- six ans , célibataire travaille dans un Konbini, supérette ouverte vingt- quatre heures sur vingt- quatre ....
Important , elle y travaille à temps partiel .

Depuis l'enfance elle s'est toujours singularisée :réaliste , à l'école , elle sépara deux enfants qui se battaient , elle pensait bien agir , on finit par convoquer sa mère , autre anecdote plutôt comique dans la salle de classe ou encore l'épisode de l'oiseau mort ....

Du coup Keiko décide de se fondre dans la masse, n'en finit pas de mettre en place des stratégies afin qu'on l'oublie , ne parle plus hors de la maison, abandonne toute initiative personnelle.
Au lycée , son mutisme continue à poser problème .

Diplômée de l'université, elle décroche un job étudiant dans un Konbini , ——-emploi et petit univers rassurant——-ne postule plus à aucun autre emploi , au grand dam de ses parents ....
L'arrivée d'un jeune homme , lui aussi célibataire ...fera basculer son existence ..

L'auteure se régale en faisant l'éloge des anticonformistes ....


Sayaka .M se livre à une critique à peine masquée et en règle de la société japonaise, ses diktats, ses devoirs et ses petitesses, sa rigidité et ses rituels désuets eu égard à notre société occidentale ...( qui n'est pas , elle non plus réjouissante, bien sûr )
L'humour noir, le cynisme dosé , infusé par petites touches , le final , quelque peu glaçant transforment cette Histoire en petit bijou dont on pourrait dire encore beaucoup de choses .....

Au Japon , pour être respecté , doit - on obéir à tout le monde ,?
La singularité a t- elle droit de cité ?
Doit- on donner des explications à tout?
Peut - on rêver ?

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Malgré ses trente-six ans et ses études supérieures, Keiko travaille à temps partiels dans un konbini, un de ces petits supermarchés de quartier ouverts 24h/24. Ses parents et ses amis s'étonnent de la voir toujours célibataire et sans emploi fixe et la pressent sans cesse de remédier à cette situation qu'ils jugent anormale. Pourtant, Keiko est heureuse chez SmileMart. Accueillir les clients, veiller au bon réapprovisionnement des rayons, passer les commandes, encaisser les achats sont autant d'actes routiniers qui la rassurent et lui donnent l'impression d'être utile à la société. Pour faire taire son entourage, elle s'est inventé des problèmes de santé ne lui permettant pas de travailler à temps plein mais reste le problème du célibat. L'arrivée d'un nouvel employé au magasin lui ouvre une nouvelle perspective. Shiraha ne rentre pas non plus dans le moule, il voudrait vivre de l'air du temps, ne pas travailler, se faire entretenir. Keiko lui propose de s'installer chez elle et de se faire passer pour son petit ami contre le gîte et le couvert. Quand elle annonce la nouvelle à son entourage, ils sont tous heureux de la voir enfin en couple, enfin ''normale''.

Un petit livre qui en dit long sur la rigidité de la société japonaise où les individus qui ne se conforment pas au modèle en vigueur sont ostracisés, rejetés, mal vus. Une femme doit occuper un emploi stable jusqu'à ce qu'elle trouve chaussure à son pied, se marie et quitte son travail pour s'occuper de son mari et de ses éventuels enfants. Un homme doit travailler dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Sortir de ce schéma, c'est s'exposer à la curiosité et à la critique.
Mais Keiko est différente depuis l'enfance. Sans doute atteinte d'un trouble du comportement de type autistique, elle est pragmatique, réaliste et a su trouver des parades pour avoir l'air ''normale'' aux yeux des autres. Mais malgré ses efforts pour entrer dans le moule, ce n'est pas suffisant. Keiko occupe un emploi précaire, elle n'a jamais été amoureuse, quoi qu'elle fasse, elle se singularise. Pour elle, le konbini est un havre de paix, un endroit rassurant où elle peut mettre son masque de vendeuse et agir comme telle.
Shiraha est lui aussi différent. Sans ambition autre que celle de vivre aux crochets d'une femme riche, il est le mouton noir de sa famille qui ne veut plus l'entretenir.
Si la réunion de ces deux individus atypiques pourrait être bénéfiques pour l'un comme pour l'autre, il est toutefois aberrant de voir la famille et les amis de Keiko se réjouir de la voir en couple avec un homme qui se contente de profiter d'elle. le saint Graal serait de trouver un mari ? Et qu'importe si celui-ci est un tire-au-flanc acariâtre ?
Roman anti-conformiste, parfois drôle, souvent cruel, La fille de la supérette questionne sur la place de l'individu dans une société qui ne fait aucun cas des aspirations personnelles, du droit à la différence, de la liberté de penser. Déprimant mais indispensable.
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Je découvre Murata Sayaka avec ce premier roman, Konbini, qui fut récompensé au Japon par le prestigieux prix Akutagawa (qu'on pourrait assimilé au prix Goncourt français). L'auteure a l'âge de sa narratrice, 36 ans, et travaille elle aussi dans une supérette ouverte 24h/24.

Furukura Keiko est donc employée à temps partiel chez Smilemart depuis l'ouverture de la konbini, dix-huit ans auparavant. La narratrice n'est à son âge pas mariée, grave tare aux yeux de la société nipponne. Elle mène une vie très restreinte entre son boulot et son studio minuscule, ce qui lui convient très bien. Keiko n'est pas "normale" au grand dam de sa famille depuis l'enfance. Elle a appris, comme elle dit, à remplir son rôle d'humain mais sans comprendre pourquoi faut-il s'intéresser ou se préoccuper de choses qui lui passent au-dessus de la tête.

La normalité représente l'enjeu du roman. Ou plutôt comment l'imiter pour ne pas être éliminée. le style de Murata Sayaka est volontairement sobre et neutre, ce qui doit être encore plus prégnant en japonais où les nuances et registres de langue sont des marqueurs sociaux prépondérants. le résultat en est un récit court et grinçant où paraissent les mentalités japonaises très strictes. Limite un carcan social; et gare à celui ou celle qui ne rentre pas dans les normes. Ou ne sait pas feinter. Comme le découvre l'autre marginal de l'histoire Kuraha. Sous ses discours grandiloquents qui en appellent sans cesse à l'époque Jômon (la Préhistoire quoi) se cache une blessure de ne pouvoir vivre et être accepté tél qu'il est, sans avoir à se conformer au moule social.

Court roman mais très intéressant sur la société nipponne. Et plus largement sur un conformisme généralisé où il ne fait pas bon être différent. Une belle découverte grâce à ma médiathèque.
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Un livre vers lequel je ne serais sans doute pas naturellement allée si je n'avais lu des critiques qui m'avaient donné envie de le découvrir. Son titre et sa quatrième de couverture pourraient laisser croire à une romance un peu mièvre mais il n'en est rien. Cet emballage « normalisé » offre un contenu qui l'est moins et aborde en fait la difficulté d'être singulier dans une société où la normalité règne sans partage.

Keiko, l'héroïne principale de ce roman, ne rentre pas dans les cases de la société japonaise. Depuis toute petite, ses réactions et son mode de pensée ne sont pas conformes à la norme collective et attendue. Il y a une scène très révélatrice au début du livre avec la mort d'un oiseau.

Partagée entre le désir le plaire à son entourage et celui d'être elle-même, elle ne comprend pas ce qu'on attend d'elle et encore moins pourquoi.
Elle a beau tenter de se fondre plus ou moins dans le moule par mimétisme, à trente-six ans, sans mari, sans enfants et un petit boulot d'intérimaire dans un konbini, une supérette ouverte 24h/24, elle reste à la marge pour les autres.

« Ceux qui ne contribuent pas, que ce soit par le mariage, en ayant des enfants, en allant chasser ou gagner de l'argent, sont des hérétiques. […] Pour parler clairement, tu es au plus bas de l'échelle : tu seras bientôt trop vieille pour avoir des enfants, tu n'as pas l'air de te préoccuper de tes besoins sexuels, tu ne gagneras jamais aussi bien ta vie qu'un homme et tu n'as même pas d'emploi stable, juste un petit boulot. Tu n'es qu'un fardeau pour la communauté, un déchet humain. »

Elle, qui n'aspirerait qu'à ce qu'on la laisse vivre sa vie tranquillement, n'a de cesse d'être rattrapée par le jugement intolérant d'autrui. Ce jugement prend d'autant plus de vigueur que le regard que porte Keiko sur son environnement est très factuel et logique.

« Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu'ils sont en droit d'exiger des explications. »

Un roman sur l'anticonformisme et sur la difficulté à trouver sa place dans une société qui impose un modèle unique. On y découvre également le mode de fonctionnement d'une supérette japonaise.
Court, simple, grinçant mais efficace.
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Un joli livre qui parle de la différence. Déjà petite Keiko Furukura ne voyait pas les choses comme les autres. Plus grande, cela a continué mais consciente de cela, elle le masquait et copiait les autres. Au final, elle est devenue un kaléidoscope de personnalités. Elle ne peut être elle-même que seule. L'une de ses personnalités qui lui convenait était "la vendeuse du konbini", la petite supérette du coin. Elle s'y trouvait bien, dans un cadre immuable où tous les faits et gestes de la journée étaient encadrés, précis et récurrents. Ce qui devait être un petit job d'étudiant va devenir son repaire et elle y restera de nombreuses années, regardant passer les gérants et d'autres salariés précaires. Et puis arrive un grand dégingandé, pas vraiment dans la norme. Ca ne passe pas entre eux, elle ne comprend pas pourquoi il ne joue pas le jeu du marchant stéréotypé, s'absente, ne range pas comme il faut les marchandises dans les rayons et surtout parle tout le temps de choses bizarres. Bref lui non plus n'est pas dans le moule. Et si au fond, ils étaient de la même veine tous les deux ?
J'ai bien aimé ce roman pour les idées qu'il véhicule et la manière dont le personnage principal évoque sa différence et regarde, sans jugement ni a priori -là est toute la différence avec les autres qui la jugent différente- ses congénères vivre, rire ou mentir. Surtout elle décortique l'opinion qu'ils portent sur elle. Elle a une vue de ce qui l'entoure très réfléchie, froide, presque mathématique, qui parfois fait sourire (notamment l'épisode dans la cours de récréation alors qu'elle décide de séparer deux garçons qui bataillent) mais surtout pointe nos ambiguïtés, nécessaires au vivre en commun, mais parfois si misérables...
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Ce livre est assez fou !
Sous le couvert d'une histoire terriblement banale, c'est le Japon tout entier qui se dévoile.

Keiko est l'employée modèle d'une supérette japonaise et à travers le récit de ses journées et de ses questionnements, elle nous révèle les subtilités de la culture et des traditions japonaises.
La pression pour se conformer à la "normalité" de la vie japonaise est si forte que Keiko va se laisser gentiment transformer pour correspondre à ce que les autres attendent d'elles. Car c'est une évidence : travailler dans un konbini, vivre seule et ne pas être mariée à plus de 30 ans est l'exemple parfait d'une vie ratée.
Keiko va changer. Elle va s'adapter. Pour son plus grand malheur !

L'écriture de ce petit roman est originale, percutante et solaire. Aux côtés de Sayara Murata, je me suis imprégnée de ces émotions japonaises que j'aime tant et qui me transportent si loin dans les souvenirs de voyage.
Je me revois émerveillée dans ce konbini, devant ces étals de boites colorées, sans aucune indication autre que le japonais, à parier sur leur contenance. Je me vois salivant devant le réfrigérateur rempli de makis, d'onigiris et de sashimis plus attirants les uns que les autres.
Je me revois admirant l'ordre et la perfection de chaque geste, appréciant la gentillesse extrême des Japonais se pliant en quatre pour me rendre service.

Et je me dis que derrière tout mes émerveillements, il y a tant d'exigeances !

La fille de la supérette est une ode amour-haineuse à la société japonaise que j'ai dégustée avec délice et enthousiasme !
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