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Citations sur Konbini (La fille de la supérette) (159)

Dans ce monde régi par la normalité, tout intrus se voit discrètement éliminé. Tout être non conforme doit être écarté.
Voilà pourquoi je dois guérir. Autrement, je serai éliminée par les personnes normales.
J'ai enfin compris pourquoi mes parents désespéraient tellement de trouver une solution.
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La société moderne a beau mettre en avant l'individualisme, toute personne qui ne contribue pas est écartée, neutralisée, et pour finir mise au ban de la communauté.
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- J'ai passé ma vie à lire des manuels d'histoire pour comprendre pourquoi le monde allait si mal. Meiji, Edo, Heian, quelle que soit la période, le monde allait de travers. Même en remontant aussi loin que l'ère Jômon ! J'ai alors remarqué un truc : le monde n'a pas changé depuis l'ère Jômon. Les êtres inutiles à la communauté sont éliminés. Les hommes qui ne chassent pas, les femmes qui ne produisent pas d'enfants. La société moderne a beau mettre en avant l'individualisme, toute personne qui ne contribue pas est écartée, neutralisée, et pour finir mise au ban de la communauté.
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Je ne vois pas trop pourquoi je devrais voir tel enfant plutôt qu'un autre ; à mes yeux ils se ressemblent tous, qu'il s'agisse de la fille de Miho ou de mon neveu. Enfin, je suppose que ce bébé en particulier est précieux, même si pour moi il en va d'eux comme des chats sauvages : ils ont beau présenter quelques différences, ce sont tous des membres de la même espèce, étiquetée "nourrisson".
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Les gens ordinaires n'aiment rien tant qu'à juger ceux qui sortent de la norme.

Page 96.
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- Tu ne comprends donc pas ? Les individus en marge de la communauté n'ont aucune intimité. Tout le monde vient nous marcher dessus, sans ménagement. Ceux qui ne contribuent pas, que ce soit par le mariage, en ayant des enfants, en allant chasser ou gagner de l'argent, sont des hérétiques. Voilà pourquoi nous ne pouvons mener notre vie sans être dérangés.
- Oui...
- Ouvre un peu les yeux ! Pour parler clairement, tu es au plus bas de l'échelle : tu seras bientôt trop vieille pour avoir des enfants, tu n'as pas l'air de te préoccuper de tes besoins sexuels, tu ne gagneras jamais aussi bien ta vie qu'un homme et tu n'as même pas d'emploi stable, juste un petit boulot. Tu n'es qu'un fardeau pour la communauté, un déchet humain.
- Je vois. Mais je ne peux pas travailler ailleurs qu'à la supérette. J'ai essayé, un temps, de faire autre chose, mais je suis incapable de porter un autre masque que celui de vendeuse de konbini. Alors ça m'ennuie d'entendre ce genre de critique.
- C'est bien la preuve que le monde moderne est défectueux ! On a beau prétendre qu'il existe une grande variété de modes de vie, dans le fond, rien n'a changé depuis l'ère Jômon. Le taux de natalité continue de baisser, et la vie est de plus en plus dure, pour régresser à la préhistoire sans que personne ne s'en préoccupe. On en revient à un système qui blâme tout être inutile à la communauté.
Shihara a beau m'insulter cruellement cette fois, c'est contre le monde que monte ma colère. Je ne sais pas au juste contre quoi la diriger. Ses paroles me donnent envie d'attaquer tout ce qui se trouve à proximité.
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Dans ce monde régit par la normalité, tout intrus se voit discrètement éliminé. Tout être non conforme doit être écarté.
Voilà pourquoi je dois guérir. Autrement, je serai éliminée par les personnes normales.
J'ai enfin compris pourquoi mes parents désespéraient tellement de trouver une solution.
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Dans le fond, les choses n'ont pas changé depuis l'Antiquité. La plus jolie jeune fille du village épouse l'homme le plus apte à la protéger de ses muscles, laissant les individus moins favorisés par la génétique se consoler entre eux.
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« Ah, Shiraha ? Entrez, entrez ! Mais je vous avais dit de venir trente minutes plus tôt, non ?
Vous êtes en retard !
La porte s’ouvre en silence pour laisser passer un jeune homme dégingandé d’un mètre quatre-vingts environ, maigre comme un clou, qui s’avance tête baissée.
Au sommet de sa grande carcasse en fil de fer est perchée une tête équipée de lunettes à fine monture d’acier. Conformément au règlement intérieur, il porte une chemise blanche sur un pantalon noir, mais sa silhouette squelettique peine à remplir ses vêtements, qui forment des plis étranges sur son ventre.
Bien que décontenancée par l’allure de ce Shiraha qui n’a que la peau sur les os, j’incline aussitôt la tête.
-Enchantée ! Je suis Furukura, du service de jour. Bienvenue dans l’équipe !
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Je distingue deux catégories chez les gens qui font preuve de discrimination : d'un côté il y a ceux chez qui le mépris répond à une pulsion ou un désir; et de l'autre ceux qui ne font que répéter, sans réfléchir, des propos discriminants entendus quelque part.
p 65
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