Emettre un avis sur
l'Empire du Bien est difficile. Quelqu'un a dit à juste titre que ce qui est excessif est insignifiant ; le réflexe est donc d'arrêter rapidement de lire ce pamphlet. Je suis allé jusqu'au bout malgré les outrances. L'auteur cite
Sade,
Céline et Tocqueville. C'est peu dire qu'il y a beaucoup d'assertivité et guère de raisonnement et que d'une page à l'autre, l'auteur frôle souvent la contradiction.
150 ans après Tocqueville,
Philippe Muray constate à son tour que les peuples démocratiques, s'ils aiment la liberté, tiennent encore plus à l'égalité, même si celle-ci s'accompagne de la domination sans frein de l'avis du plus grand nombre.
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